La visite au maire

[outretemps]

Je prie mes éventuels gentils correcteurs d’excuser mes « amorces » de dialogue. J’arrive pas à faire comme il faudrait. Merci pour votre compréhension.

Tonton m’avait emmené le visiter, notre maire, pas plus tard que quelques mois avant qu’il ne défile à son tour, en cadavre, sous notre fenêtre à ma Louise et moi.
C’était rapport aux bruits que faisait Attila, notre dindon à vouloir jouer son coq aux aurores.
L’église étant toute proche, ses glou-glou, empêchaient le curé, sauf à faire ses sermons au porte-voix, de planter correctement ses salades dans les oreilles de ses paroissiens.

A notre retour de chez le magistrat municipal, Ernest avait dit à sa Louise l’avoir trouvé, notre Julien, filant un bien mauvais coton.
Pour ma part, j’avais rien compris du tout à la visite, parce que de notre dindon, pourtant cause de notre convocation, personne n’en avait pipé mot.

Il avait commencé, cet entretien, par un bon brin d’attente devant la sonnette, avant qu’on veuille bien nous ouvrir la porte.
D’après les éclats de voix qui au travers de la lourde nous parvenaient, on n’était visiblement pas tombés au bon moment, car tout semblait indiquer qu’on allait déranger un couple en grande causerie.
Aussi les salutations expédiées, tandis que Madeleine, l’épouse de l’édile dans la cuisine finissait sa vaisselle, ils ne s’étaient pas longtemps privés de se remettre à faire tous les deux comme chez eux !
Julien, notre bourgmestre, bien que semblant plutôt content de notre arrivée, avait sans gêne aucune, repris la discussion là où notre intrusion était venue l’interrompre. Il pensait sans doute trouver au près de mon Tonton un appui mâle, sûr et ferme à ses dires.

- T’as pourtant entendu aussi bien que moi, Mady, ce qu’a dit le docteur : j’ai pas le profil !

Puis, prenant direct à froid et à témoin Ficelle à peine sur son cul assis:

- Franchement, Ernest, dis-moi : Je te donne, moi, l’impression de quelqu’un qui boirait plus que nécessaire ?
- Ben, moi tu sais…C’est qu’on se voit rarement ailleurs qu’au bistrot, alors difficile à dire !... En tous cas, je ne t’ai jamais vu saoul ! Ah, pour ça, non ! Jamais ! Aussi…franchement, non, je ne pense pas !...
- Ah, tu vois, Mady : Ernest pense comme le médecin !... Il ne pense pas ! Tu te rappelles ce qu’il nous a dit, le docteur :
« Vous n’avez absolument pas du tout le profil, Monsieur le maire ! »

Et s’étant tourné vers mon Tonton qu’avait rien demandé du tout, sans doute en prétexte à pouvoir répéter la tirade à sa femme, le voilà, notre Julien, qui se lance en grande lessive de linge sale:

- « Monsieur le maire », qu’il m’a dit le docteur, « dans votre milieu, contrairement à ce qui se passe dans le vulgaire, l’alcoolique cache son vice et en aucun cas ne l’affiche. Aussi en toute circonstance il reste sérieux, grave, impassible et ne se présente que de façon parfaite, voire même, trop correcte! C’est à ce genre d’attitude tout à fait spécifique que je les détecte, moi, Monsieur le Maire, les alcooliques dits « à responsabilités » …Et de tout ça, je ne constate chez vous, rassurez-vous, pas le moindre symptôme ! »
- Ah, si c’est comme il dit le spécialiste que ça se comporte, les « alcoolique à responsabilités », tu peux, nom de Dieu, Madeleine, je te garantis, dormir sur tes deux oreilles tranquille ! J’ajouterais même, qu’à ce compte là, il est, ton mari, soit pas du tout à responsabilités, ou alors encore plus antialcoolique que moi-même !
- Et pourquoi tu peux conclure des choses pareilles, toi, Ernest ?
- Ben, vois-tu Madeleine, chez la Berthe, par exemple, je dis « la Berthe », parce que c’est là que je le rencontre le plus souvent, au bistrot, si tu préfères, dès qu’il arrive, Julien, on n’entend plus que lui ! C’est tout de suite cochonneries sur cochonneries !... Et alors d’un drôle!... Ah ! Nom de Dieu ! Pas dix minutes assis, que déjà il a le col large ouvert, la tenancière, main au cul, au cou, braguette baillante et la cravate par terre !... Aussi je confirme, pour ce qui est de la correction, il ne me semble à moi, pas atteint du tout !

Les dires de Ficelle n’avaient pas paru choquer plus que rassurer l’épouse qui tel un clébard à qui on aurait indument chouravé son os, était aussitôt revenue à la charge :

- N’empêche, Ernest, le médecin lui a quand même trouvé le regard un peu vague ! Tu te souviens bien de ça, quand même, Julien? J’ai pas rêvé la chose ?
- Alors là, Madeleine, qu’il coupe Tonton, sentant les convictions de l’épouse ébranlées, alors là, le regard un peu vague, ça me connait et je peux, nom de Dieu, t’en parler !… En un mot comme en cent, tiens-toi bien, ça veut, nom de Dieu, pas dire plus que rien du tout !…Regarde, moi, par exemple !... Tu me croiras si tu veux, mais ça me le fait à tous mes départs, à chaque fois que, bu juste ce qu’il faut à un homme, ou pas bu du tout, j’enfourche mon vélo !... Et dis moi pas, nom de Dieu que je suis pour autant un ivrogne !... Ce que je crois d’expérience, moi, Madeleine, c’est que du flou dans les yeux, on a, à un moment ou à un autre, tous un peu!
- Ca, Mady, ce qu’il dit là, Ernest, c’est bien vrai!... D’ailleurs, maintenant que j’y pense… quand des fois je rentre un peu plus tôt que prévu de mes tournées et que je t’attrape à rigoler avec mes ouvriers… il me semble bien te voir à toi aussi, des petits restes de flou te flotter derrière les lunettes… Pas vrai ? Est-ce que je te suspecte pour autant de boire derrière mon dos ! … Même qu’il m’arrive de te trouver en plus de la buée accrochée aux verres, Mady ! Est-ce que j’imagine seulement que ça voudrait-il dire des choses? Eh ben, non ! Alors, tu vois ?

La belle Madelon, ça semble l’avoir bien sonnée, cette sortie. Elle parait toute froissée de s’entendre déballées ses vapeurs visuelles devant mon Ficelle !

L’Ernest qui sans doute sait des trucs pas très clairs, que j’ignore moi complètement, rapport aux lunettes embuées de la Madeleine, semble ne plus savoir où planquer sa gêne. Mais la pimbêche a vite fait de reprendre du poil :

- Ce n’est pas à moi que tu vas ainsi noyer le poisson, Julien !... Parce que le « un peu de gaucherie dans la démarche » qu’il t’a trouvé, le docteur… le « comme un soupçon d’incertitude dans les recherches d’équilibre » !... les « approximations dans ton triangle de sustentation » Tu les expliques comment tous ces défauts ?

C’est pour Ficelle l’occase de se rattraper. Autant dire qu’il y va franco. S’il veut plaider la cause de son dindon, c’est le moment ou jamais de se mouiller un peu :

- Alors là, nom de Dieu, sauf le respect, Madeleine, une fois encore, je t’arrête ! Tu vas peut-être pas me croire, mais j’ai moi, ça tout le temps !... Mis à part le triangle que j’ai pour ma part jamais vu, le reste, ça me quitte pas !... Même qu’à la mine, ils ne m’en ont pas voulu de moi au fond : « Trop instable au vent », qu’ils m’ont dit ! Tu te rappelles, Julien, je t’en avais causé à l’époque !
- Et comment donc, je me rappelle que de ça !...Les vaches !
- Même que j’ai le certificat, qu’il continue, mon Tonton…Et nom de Dieu, je prie de croire, Madeleine, que j’étais pas bu !...Tu penses bien, pour me présenter au docteur de l’embauche ! C’est cons-ti-tu-tio-nnel, qu’il m’a dit, le contrôleur ! On peut rien contre ça !
- Eh bien !...Content de t’entendre le dire, Ernest. Tel que tu me vois, je suis, parfaitement constitutionnel tout pareil ! D’autant qu’il m’a vu, le médecin, deux jours après que j’ai eu chuté dans l’escalier, alors, forcément : la boiterie…C ’est ça sans doute qu’il a dû prendre pour des recherches de triangle pas suffisamment en équilibre ! J’aurais dû lui dire ! Pour sûr, il aurait compris tout de suite !
- T’as fait une chute Julien ? Qu’il lui fait, tout inquiet, mon Tonton
- Et pas banale encore ! Qu’elle bondit, la Madelon!... En allant se chercher un kilo de rouge, tiens !... Vas-y, dis lui à Ernest pourquoi t’es tombé !
- C’était… c’était un faux-pas !
- Faux-pas !...Mon cul !... Mais regarde-moi, ce menteur !... qu’elle lui réplique agressive et tac au tac, les mains aux hanches…il pensait être en train de monter dans un bateau, voilà pourquoi il est tombé !
- Madeleine !...Comment peux-tu seulement employer un aussi trivial langage ? Nous avons du monde, que diable…et… et… il y a un enfant dans la salle !

Mais, le monde, la « salle », l’enfant, la Madeleine n’en a rien à cirer, pas le moins du monde. Ce qui l’occupe et la déborde, c’est sa colère :

- Même que t’a trouvé bizarre que ça descende, une fois la porte ouverte !... Tu parles, une cave, comme si ça pouvait monter ! Alors forcément : « Merde, Mady, … je crois bien que c’est un sous-marin ! », qu’il me crie !... Tu te rends comptes, Ernest :… un sous-marin ! …dans une maison qu’il habite depuis qu’au monde!...un sous-marin !... ses derniers mots, avant qu’il dégringole en volée les marches !

De s’entendre ainsi rappelé le détail de sa gourance l’avait rendu tout inquiet, le Julien. Alors en bouée il se raccroche une fois encore à Ficelle :

- Dis-moi, Ernest, ça t’arrive donc jamais, à toi, de te tromper, de… bâtiment ?

Tonton, sur le coup, ne sait pas quoi répondre.

- C’est que, vois-tu, Julien… Ma maisonnette est si petite que j’aurais du mal à même me tromper de porte ! Il y en aurait plus, je ne dis pas, mais comme ça, je dois reconnaitre que non, ça m’est tout à fait impossible…Ca serait comme de se gourer de direction sur un chemin unique !...Tu vois ce que je veux dire, Julien ?

Ca commençait à sérieusement l’inquiéter, l’état de son pote, mon Ficelle. Pourtant lui demander pourquoi il était voir le docteur, il n’osait pas trop !
Il se doutait bien qu’on n’envoie pas un type aussi solide que notre maire au médecin pour se faire tirer les cartes !
La réponse à ses interrogations lui vint, alors qu’il ne s’attendait plus à savoir, de la bouche même de l’épouse :

- Demande-lui donc, Julien, pendant que t’y es, s’il voit aussi, ton copain Ernest, quand il éteint les lumières, des araignées à têtes de bœufs lui grimper dessus l’édredon ! Voilà qui pourrait t’éclairer un peu sur les réalités de ton état !


J’étais sorti de chez le Julien, tenant mon Tonton très fort par la main, tout étonné. Je trouvais franchement merveilleux tout ce que pouvait recéler de richesses, de fantaisies et de complexités la vie des adultes.
C’était donc vrai, tous ce que racontent les contes de fées que mère ne voulait à aucun prix que je ne lise ?

Des araignées à têtes de bœufs qu’il voyait notre maire à nous ? En fallait-il avoir des idées, pour imaginer de telles bizarreries !

J’avais comme l’impression de n’avoir pas vu encore grand-chose de la vie jusqu’ici et qu’il me restait encore bien des choses strictement réservées aux grands à découvrir encore.

Vivement plus tard, les rose éléphants, que je m’amuse un peu, moi aussi !

[Invité]

Excellent ! Et les interrogations du môme, j'ai adoré... Vous vous faites rare, outretemps, il faut mériter vos textes, mais c'est trop bon !

Remarques (de typographie surtout, mais je vous ai fichu la paix pour les dialogues) :
« ses glou-glou, (pourquoi une virgule ici ?) empêchaient le curé »
« à peine sur son cul assis: » : typographie, une espace avant « : »
« Aussi…franchement » : typographie, une espace après les points de suspension
« …Et de tout ça » : typographie, une espace après les points de suspension
« les « alcooliques à responsabilités », tu peux »
« quand même, Julien? » : typographie, une espace avant le point d’interrogation
« rien du tout !…Regarde, moi » : typographie, une espace après les points de suspension
« Et dis-moi (trait d’union) pas »
« tous un peu! » : typographie, une espace avant le point d’exclamation
« Ça, Mady »
« c’est bien vrai!... » : typographie, une espace avant le point d’exclamation
« mon Tonton…Et nom de Dieu » : typographie, une espace après les points de suspension
« Faux-pas !...Mon cul !... » : typographie, une espace après les points de suspension
« Même que t’as trouvé bizarre »
« Tu te rends compte (et non « comptes »), Ernest :… un sous-marin ! …dans une maison qu’il habite depuis qu’au monde!...un sous-marin » : typographie, une espace après les points de suspension
« tout à fait impossible…Ça serait » : typographie, une espace après les points de suspension
« Ça commençait à sérieusement l’inquiéter »
« les roses éléphants »

[elea]

Je me suis vue dans le village et j’ai imaginé les trognes des personnages. Les dialogues sont succulents, ce qui colle très bien au thème. Un plaisir à lire donc.

Petit bémol toutefois, j’ai eu du mal, au départ, avec tous les prénoms à déterminer qui était qui.

[Rebecca]

Ah l'inénarrable mauvaise foi de ceux qui risquent chaque jour un peu plus la cirrhose du foie !
Inénarrable, que dis je ?! Tu l'as trés bien narrée !
Moi je me suis trés bien marrée. Surtout là :

"- Même que t’a trouvé bizarre que ça descende, une fois la porte ouverte !... Tu parles, une cave, comme si ça pouvait monter ! Alors forcément : « Merde, Mady, … je crois bien que c’est un sous-marin ! », qu’il me crie !... Tu te rends comptes, Ernest :… un sous-marin ! …dans une maison qu’il habite depuis qu’au monde!...un sous-marin !... ses derniers mots, avant qu’il dégringole en volée les marches !"

Pas si roses tes personnages mais bien truculents et bien chtarbés !

[mentor]

Outretemps tu manquais ! Et ta verve, et ta truculence, et ton pittoresque !
J'ai l'impression de me répéter
Tes chroniques font mon bonheur
Vivement les 500 pages papier, tu me le dédicaceras et je te le paierai son prix ! cochon qui s'en dédit

[Invité]

Super, Outretemps est de retour ! Avec, dans sa besace, des zigotos de derrière les barriques d'Alsace !
Comme d'habitude : drôle, crédible, irrésistible !
Bon, si on chipote, on peut trouver que tu les haches un peu menu , certaines fois, tes phrases : celle-ci, par exemple : tu peux,/ nom de Dieu,/ Madeleine,/ je te garantis,/ dormir sur tes deux oreilles tranquille ! /J’ajouterais même, /qu’à ce compte là,/ il est,/ ton mari,/ soit pas du tout à responsabilités,/ ou alors encore plus antialcoolique que moi-même !

[Invité]

Outretemps égal à lui-même. Tu t'es fait attendre mais ça en valait la peine. Tout bon.

[demi-lune]

Toujours un plaisir de te retrouver et de te lire ! Ficelle nous avait manqué !
Bien vu le démenti de l'alcoolique qui en appelle à la solidarité d'un autre pilier de bar et la réalité est habilement peu à peu dévoilée au lecteur en filigrane des dialogues : ça fonctionne très bien ! Vraiment plaisant à lire et vivant : je me régale !
2 petites remarques en passant sur la forme :

Pourtant lui demander pourquoi il était [allé] voir le docteur, il n’osait pas trop !

les contes de fées que mère ne voulait à aucun prix que je ne lise ?

[Polixène]

Excellent, ça réveille bien! Verve et finesse, rien de mieux.
Merci Outretemps.

[Aire__Azul]

Bonsoir,

J’ai vraiment aimé. Je me demande encore ce que vous entendez par des amorces de dialogues que vous ne maîtriseriez pas, car tout semble couler avec naturel. Le regard du jeune neveu qui n’en manque pas une, les échanges impossibles entre celui qui ne veut pas voir et celle qui voudrait enfin lui mettre le nez dans son caca, leur sans-gêne de tout déballer devant le voisin et amis de comptoir, franchement, je trouve que vous menez cela de main de maître. Le ton correspond bien à ce que vous semblez vouloir nous faire observer. De même qu’on entre dans le texte en deux phrases, on en sort sans que rien de vienne rien alourdir.
Pour moi, cet essai est bien transformé.
Une minuscule remarque, peut-être sur une coquille, rien de plus : « (…) les contes de fées que mère ne voulait à aucun prix que (…) ». si le gamin dit « tonton », il dira aussi sûrement « Maman » et non « mère ».
Merci, Outretemps, de nous avoir offert ce texte à lire.

[CROISIC]

Merci Outretemps ! y'a rien à jeter...pourquoi médire sur vos dialogues ? Excellent ! J'ai autant ri qu'au spectacle des Brèves de Comptoir de JM Gouriot.

[mentor]

les "amorces" de dialogues que Outretemps met entre guillemets, ça doit vouloir dire qu'il ne parvient pas à décaler le texte du bord gauche et à intégrer les tirets (quadratins) réglementaires
enfin, j'imagine

[silene82]

Pour ne pas aimer tes textes, il faut ne pas aimer la vie, et le rire. C'est un régal permanent, avec des morceaux de bravoure, et ils sont nombreux, où l'on jubile d'un bout à l'autre du texte.
Les pinailleurs, qui feraient mieux d'en user, effectivement, ailleurs, objecteront, de leur petite moue pincée, qu'il n'est pas difficile de faire rire des déboires - si j'ose dire - d'un alcoolique à un stade qui devient intéressant, nonobstant que folklorique. Voire. Ça fuse, c'est vrai, c'est d'une richesse langagière qui me scotche à chaque fois.
Tu persiste à sembler ne pas comprendre que tes souvenirs en sont, bien sûr, mais beaucoup plus : tu les as réagencés, et ils revivent en étant devenus un morceau de littérature, et non la retranscription mécanique d'une scène. Finalement, tu as donné l'immortalité à tonton Ficelle, sans parler des autres, et franchement, je crois que c'est un sacré joli cadeau, pour des gars qui n'auraient jamais imaginé que des inconnus, si longtemps après, parleraient d'eux comme s'ils les connaissaient.
Bravo encore, de toute façon, tu sais que je suis un inconditionnel.

[Reginelle]

Ben... rien à dire, c'est à dire "rien à redire".¨^!^

Sinon que j'ai lu avec gourmandise, et que je me suis régalée. Que j'aime infiniment ces tranches de vie, et que je m'en délecte quand elles sont si bien contées.

Encore ?

Merci Outretemps

[Sahkti]

Et du coup le dindon, on ne saura pas si il va se faire couiquer ! :-)

Ha, Outretemps, je me suis une fois de plus régalée en te lisant, vraiment. Quel plaisir !
Tu n'as pas ton pareil pour donner corps et vie à tes personnages et à tes histoires. Tout cela sonne très visuel mais aussi très oral, j'avais la scène qui se déroulait dans ma tête au fur et à mesure de ma lecture comme si j'assistais à une représentation plutôt que la lire.

Contente de retrouver Tonton Ficelle et j'ai apprécié la réaction du gosse à la fin, qui ne se prend pas la tête mais n'est pas dupe de tout non plus; c'est bien vu.

[ubikmagic]

Pas de pet l'ami, c'est toi le roi de toutes les ficelles ! Tu m'as tiré jusqu'au bout de ton texte, sans forcer. Bravo. Et mon bonjour à m'sieur l'dindon.

Ubik.

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