Un trésor pour demain

[Féra]

Un trésor pour demain ¤
Cavalier de ma turbulente pensée
Les mots courraient la belle pampa
De mes idées pour rejoindre la féria
Dans la joie de s’être endimanchés
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Ils avaient revêtu leurs habits
Habits d’or des monstres sacrés
Que l’orateur élève au sommet
D’un discours opulent qui vous réjoui
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Ils dansent sur des rimes endiablées
Se croisent, s’embrasent en duo
Forment des quadrilles gentillets
Qui se glissent sous la plume aimée
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Et le poète entre dans la fiévreuse danse
Valse et chante avec les mots complices
Flirte leur beauté qui n’est pas artifice
Mais un bonheur qui s’envole vers l’anse
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Là, où les vaguelettes crissent les mots
Ils viennent se réfugier aux beaux paradis
De vos pensées qui se reposent adoucies
En les accueillant au fond de leur réduit
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Une fête comble les coeurs, on se congratule
On se converse, on s’échange le bonheur
Et chacun s’émerveille de cette ferveur
Moisson enchantée de vocable que l’on adule
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Quand le soir se vient et la solitude vous cerne
Les jolis mots s’échappent de leur écrin doré
Et les pages se tournent pour vous accorder
Mille et mille rêves balayant toutes vos balivernes
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Vous n’aurez le plaisir de les déshabiller malin
Ils garderont pour l’éternité cet habit d’airain
Dont le poète les aura revêtu de sa sage main
Pour qu’ils restent à vos yeux un trésor pour demain.
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r pour demùain[u]

[Mutants Anachroniques]

Abondante production que la tienne! Nos remarques sur "Le Rêve" s'appliquent également à ce poème-ci, d'autant qu'il est plus long. La dernière strophe construite sur une rime unique réclamait un sacré culot mais ça a payé, ça fonctionne. Tout ce faux clacissisme ne manque pas de charme, c'est assez mutant anachronique comme démarche, irait-on jusqu'à dire (tu n'es pas obligé de le prendre comme un compliment). En même temps, on croirait que la forme très reconnaissable de tes poèmes te fait parfois te sentir dispenser de leur donner un contenu vraiment personnel.

[Féra]

merci encore vos commantaires sont dynamiques et j'apprécie leur a prpos. Mon grand plaisir est de faire parler les choses sans esprite t les sujets dit ourevres mortes. je tente je dis bien je tente de leur donner la vie, qu'ils puissent s'interroger, nous interroger, j'ai écrit prés d'une cinquantaine de fables qui trécent trés bien à mon humble avis ce sentiment. Ces objets , ces formes sans esprit sont esclaves de ceux ceux qui les regardent ou ne les regardent, qui s'en servent ou ne s'en servent, bien ou mal. et en collollaire c'est le questionnement de l'avenir de l'humanité. Je ne cherche aucun compliment mon acte est désenteréssée, je suis née pour écrire de la poésie en particumier, et en toute humilité je me suis trompée de siécle, tant pis, car ce siécle n'est pas une poésie.
il est diffile de dire le beau quand tout est moche. heureusement que le poète a la vertu de cette magie qui commeeun fée de transforme le vilain en un plus beau.

amitié poetique

Féra

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