Ombre

[PHIL]

La source, pour peu se tarit,
Tant s'étanche la veulerie.
La pureté troublée, s'enfuit,
Quand règne en roi le médit.
L'émotion candide pâlit,
Devant l'arrogance du mépris.

Semée comme orties au vent,
La lâcheté du tout puissant,
Vient à broyer l'innocent.

Comme l'orgueilleux conquérant,
Ivre de gloire et de sang,
L'ombre étend son linceul oppressant.

[Sahkti]

Je suis partagée.
Je trouve que tu donnes beaucoup d'ampleur à ton poème, l'histoire que tu narres n'en ressort pour autant pas grandie car il me semble que quelque chose manque, pas forcément une chute mais une sentence plus grave qui clorait le texte de manière plus aboutie.
Le potentiel est là, la maîtrise du rythme, le choix des mots et l'allure générale, oui tout est là mais manque tout de même un petit truc pour que ça soit vraiment "majestueux" et solennel comme j'aime. Simple question de goûts bien sûr.

[Allover]

Il me plait ce texte mais j'adhère à l'avis précédent il faudrait un final, une chute pour passer de l'exellence à la majesté. Merci Phil pour cette lecture.

[PHIL]

Sahkti, Allover, merci de vos commentaires, si vous repassez, dîtes-moi ce que vous pensez de cette version. Un peu moins emphatique je pense.


La source, pour peu se tarit,
Tant s'étanche la veulerie.
La pureté troublée, s'enfuit,
Quand règne en roi le médit.
L'émotion candide pâlit,
Devant l'arrogance du mépris.

Semée comme orties au vent,
La lâcheté du tout puissant,
Vient à broyer l'innocent.

L a force brutale de l'ignorant,
Trouve dans la négation son content,
Rejetant ceux qui vont rêvant.

[Invité]

La source, pour peu se tarit,
Tant s'étanche la veulerie.
La pureté troublée, s'enfuit,
Quand règne en roi le médit.
L'émotion candide pâlit,
Devant l'arrogance du mépris.

Semée comme orties au vent,
La lâcheté du tout puissant,
Vient à broyer l'innocent.

Comme l'orgueilleux conquérant,
Ivre de gloire et de sang,
L'ombre étend son linceul oppressant.

Je trouve le poème trop complexe, j'ai à négocier dans l'ordre : la veulerie, la pureté, le trouble, le candide, l'arrogance, le mépris, innocence brisée, l'orgueil, la convoitise, la gloire, la mort, l'oppression, le néant. Si en effet les idées sont reliées entre-elles logiquement, elles m'écrasent de toutes leurs significations. Le texte en dit bien trop pour ma petite tête, en détail, alors qu'effectivement, en lecture nonchalante, je n'ai pas de grief particulier. Mais on ne lis pas la poésie comme on écoute une chanson de Joe Dassin. Voilà.

[Invité]

Lit avec un T.

[Arielle]

Je serais assez de l'avis de Panda. Toutes ces émotions, ces idées abstraites évoquées en si peu de lignes me donnent le vertige et je ne parviens pas très bien à saisir quel est précisément le sujet du poème.
La candeur écrasée par l'arrogance ? Tout cela me parait bien vague, peut-être une ou deux images m'éclaireraient-elles...

[Hellian]

Phil,

Ce n'est pas que ce que tu as écrit là soit dénué d'intérêt, pas du tout, mais, à mes yeux, ce n'est absolument pas poétique. On pourrait y voir un chapelet d'aphorismes ou quelque chose d'approchant, pas un poème. c'est trop...bourratif !

Une seule des idées que tu exposes suffirait à inspirer un texte poétique. Dans ces conditions, je crains que tes efforts pour transformer ces lignes en vers ne soient voués à l'échec. Mais bon, je peux me tromper, en ce domaine tout est tellement subjectif...

[PHIL]

pandawork, je te conseille donc la nonchalance, si cela t'apporte plus de clarté dans tes lectures. Mais je prends bonne note de ton commentaire et t'en remercie.

arielle, personnellemnt je trouve cet écrit assez clair, mais en étant l'auteur c'est assez logique. Merci de vous êtes penchée sur ce poème.

Hellian, la poésie a je pense de multiples facettes et ne doit pas être paramétrée. Chacun écrit à sa façon avec ses ressentis et ses capacités. Personnellemnt j'écris avant tout de manière spontanée, il est possible que j'ai encore beaucoup à apprendre, la-dessus aucun doute, alors je vais m'y atteler. Merci de votre lecture, sincèrement.

[Invité]

Ce n'est pas la clarté de ma lecture qui me soucie, mais le poids de tes mots. T'es sympa Phil, au final, avec tes retournés acrobatiques. En tout cas, je trouve.

[PHIL]

Voilà qui me réjouit pandawork, pourquoi un renard ne s'entendrait-il pas avec un panda, même bosseur? Sincérement je ne me prends pas la tête et je ne me fais pas trop d'illusions sur mon "talent", je cherche avant tout à m'exprimer et aussi à essayer de m'améliorer, avec un peu de chance, qui sait, le pourquoi aussi de ma présence sur "vos écrits". A+

[Hellian]

Phil, je crois que l'on s'est compris néanmoins. Je n'ai surtout pas dit que ce que tu as écrit n'était pas intéressant. Aprés quoi, reste la question de la spontanéïté ; Pour ma part,je ne crois pas trop à l'écriture spontanée et,si je puis me permettre, le progrés en la matière me semble passerpar une maîtrise de sa spontanéïté.

[misschocolat]

Sahkti, Allover, merci de vos commentaires, si vous repassez, dîtes-moi ce que vous pensez de cette version. Un peu moins emphatique je pense.


La source, pour peu se tarit,
Tant s'étanche la veulerie.
La pureté troublée, s'enfuit,
Quand règne en roi le médit.
L'émotion candide pâlit,
Devant l'arrogance du mépris.

Semée comme orties au vent,
La lâcheté du tout puissant,
Vient à broyer l'innocent.

L a force brutale de l'ignorant,
Trouve dans la négation son content,
Rejetant ceux qui vont rêvant.

Cette version est plus légère , bien que chargée encore de tant de sentiments , mais j'aime bien cette âme qui rejette le rêve pour continuer d'être ce qu'elle est !


choco (à l'âme bleue)

[PHIL]

Hellian, je vais méditer ton propos en ce qui concerne la spontanéité, en particulier sa maîtrise, je pense que pour progresser il faudra me corriger et m'obliger.

Misschocolat, merci sincèrement, cela me réconforte.

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