Framboise et cour des miracles
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Hellian
Calvin
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Framboise et cour des miracles
Partie 1. Nia nia nia nia (Comme la vie est lente)
La vie a dansé sur ses talons de songe
Quand les couperets tombent
La chaîne est verdie
La tête des condamnés fleurie par le gui
(La rousseur des fleurs les a amaigri)
Quand le sang se disperse
Dans les frimas.
La vie a dansé sur ses talons de soie
Se souvient-elle de nos chevelures blondes
Dépigmentées
Par les passions
Se souvient-elle peut-être des floraisons
Qui l'encerclait au feuilles mortes de vivre
J’ai des pages souillés de souvenirs j’ai
Des terres mortes de fausses colchiques
J’ai des regards tristes pour la musique
J’ai
…
Ici je me rappelle tout ce que j’ai créé de toi
Pâle personnages que l’ombre ronge
Déclarations, idées
Stances et mensonges
Pauvres reflets
Comme j’en suis las
Je me rappelle de Marie qui te ressemblait un peu
Je l’avais faite jeune
Et belle
Et d’elle amoureux
Elle avait un petit chapeau de paille des talons menus
Sûrement le dimanche
Les épaules nues
Elle allait au marché cueillir les passions
Je me souviens de Pierre un homme jaloux
Qui cherchait l’erreur
Comme d’autre la richesse
Il tourne encore sur ses talons d’ivresse
Plus colérique qu’une mer
Où le vent ne vient pas
Je me souviens de cette russe que j’ai appelé Katia
Belle femme naïve
Tendue en ogives
Au dessus de mes yeux qui la virent
Et de mes doigts qui ne la saisirent
Jouait son corps fleuri de lilas
Je me souviens Raphaël je l’imaginais de souffre
Je l’imaginais le teint sombre du soleil des terres
Où ses ancêtres à y vivre cultivèrent l’ombre
Sa peau ressemble au monde
Et ses cheveux pour finir en prirent l’incarnat
Je me souviens enfin de Boris que l’on disait fou
Le tropique a son ventre
Avait fait un cancer
Et dans les pages jaunies où l’on quête la misère
On l’avait décrit se cherchant des poux
Je me souviens encore de tout ce que j’ai fait sourdre
Quelle est cette valse où chante le mensonge
Quel est ce ballet vague comme un songe
Pour qui est ce trône
En suis-je le roi
Oh tu sais comme ces gens-là te ressemblent
Comme leur peau peut être faite de toi
Comme pour les percer du vide où s’assemble
Leurs membres j’ai usé de tout ça :
Tes lettres
Souvenirs
Mots, mots et
Cachets
Bouteilles vides
Faux alcool
et floraisons…
J’ai tatoué pour finir des fantômes à mon front
J’ai dessiné des calanques et des criques où le vent
Vient s’échouer sans plus de raison
Que la raison m’est nécessaire pour faire émerger de toi
Ces falaises où battent les vents violents
Je me souviens je me souviens je me souviens tout le temps
Je me souviens Margot
De celui qui t’appelai Mara
Je me souviens enfin de tes grands yeux noirs
Et des prières
Saint-Sébastien d’un gare
Je me souviens tu sais de tous ces baisers de vie
Viennent les flèches
Et vienne la nuit
Sonne l’heure
Les jours s’en vont…
Je demeure.
La vie a dansé sur ses talons de songe
Quand les couperets tombent
La chaîne est verdie
La tête des condamnés fleurie par le gui
(La rousseur des fleurs les a amaigri)
Quand le sang se disperse
Dans les frimas.
La vie a dansé sur ses talons de soie
Se souvient-elle de nos chevelures blondes
Dépigmentées
Par les passions
Se souvient-elle peut-être des floraisons
Qui l'encerclait au feuilles mortes de vivre
J’ai des pages souillés de souvenirs j’ai
Des terres mortes de fausses colchiques
J’ai des regards tristes pour la musique
J’ai
…
Ici je me rappelle tout ce que j’ai créé de toi
Pâle personnages que l’ombre ronge
Déclarations, idées
Stances et mensonges
Pauvres reflets
Comme j’en suis las
Je me rappelle de Marie qui te ressemblait un peu
Je l’avais faite jeune
Et belle
Et d’elle amoureux
Elle avait un petit chapeau de paille des talons menus
Sûrement le dimanche
Les épaules nues
Elle allait au marché cueillir les passions
Je me souviens de Pierre un homme jaloux
Qui cherchait l’erreur
Comme d’autre la richesse
Il tourne encore sur ses talons d’ivresse
Plus colérique qu’une mer
Où le vent ne vient pas
Je me souviens de cette russe que j’ai appelé Katia
Belle femme naïve
Tendue en ogives
Au dessus de mes yeux qui la virent
Et de mes doigts qui ne la saisirent
Jouait son corps fleuri de lilas
Je me souviens Raphaël je l’imaginais de souffre
Je l’imaginais le teint sombre du soleil des terres
Où ses ancêtres à y vivre cultivèrent l’ombre
Sa peau ressemble au monde
Et ses cheveux pour finir en prirent l’incarnat
Je me souviens enfin de Boris que l’on disait fou
Le tropique a son ventre
Avait fait un cancer
Et dans les pages jaunies où l’on quête la misère
On l’avait décrit se cherchant des poux
Je me souviens encore de tout ce que j’ai fait sourdre
Quelle est cette valse où chante le mensonge
Quel est ce ballet vague comme un songe
Pour qui est ce trône
En suis-je le roi
Oh tu sais comme ces gens-là te ressemblent
Comme leur peau peut être faite de toi
Comme pour les percer du vide où s’assemble
Leurs membres j’ai usé de tout ça :
Tes lettres
Souvenirs
Mots, mots et
Cachets
Bouteilles vides
Faux alcool
et floraisons…
J’ai tatoué pour finir des fantômes à mon front
J’ai dessiné des calanques et des criques où le vent
Vient s’échouer sans plus de raison
Que la raison m’est nécessaire pour faire émerger de toi
Ces falaises où battent les vents violents
Je me souviens je me souviens je me souviens tout le temps
Je me souviens Margot
De celui qui t’appelai Mara
Je me souviens enfin de tes grands yeux noirs
Et des prières
Saint-Sébastien d’un gare
Je me souviens tu sais de tous ces baisers de vie
Viennent les flèches
Et vienne la nuit
Sonne l’heure
Les jours s’en vont…
Je demeure.
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 34
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Framboise et cour des miracles
Partie 2. Framboises (le temps retrouvé)
Cour des miracles
Je bois le miel
Je bois le parfum d’absence des fruits
Je bois des liqueurs
Dont on ne sait pas si elles sont
Déliquescentes
Ou
Épanouies.
Cour des miracles en l’an quatre-vingt treize
Que faut-il dire encore
Le mendiant aux ongles d’or boite tendrement
L’automne embrasse les fenêtres la lumière doucement
Dépose le scintillement
Sur tes joues
Ou
Dans tes pas.
Dix sept cent quatre vingt treize a ce parfum là
D’ours barbares et leur peau décharnées
Plus roides et plus dures
Que celle des matins d’hiver
Il y a bien des musiciens qui jouent sur les quais
Les framboises sont
Musique ou
Réséda.
Ces fruits jonchent les collines il faut les cueillir
Il faut se mettre a genoux
Pour les prendre dans le creux de sa main le passé y respire
Dix sept cent quatre vingt treize et des framboises a ton cou
Je défait les étoffes
Je regarde
La nuit baille comme tout ce que j’emporte de toi
Photos
Paroles
Dessins
Objets
Et les fruits
Comme le souvenir se sont amaigris.
Dix sept cent quatre vingt treize pauvre récolte cette année là
C’est l’automne le meunier
Qui suit les courbes d’un soleil
Et j’ai tant vu tant appris et tant marché
Que j’ai porté ces courbes contre mon sein
J’ai porté ces courbes contre mon cœur
Et sous les feuilles
Tombent les fruits.
Dix sept cent quatre vingt treize je n’ai plus d’appétit
Et mes épaules par l’automne
Sont chargées d’aubépines
J’ai le corps qui se fait herbage
Douce sensation entre mes veines
Doux sentiment entre les âges
Quand mes nuits relient
Le passé au présent et
Les fruits à
tes pas.
Cour des miracles
Je bois le miel
Je bois le parfum d’absence des fruits
Je bois des liqueurs
Dont on ne sait pas si elles sont
Déliquescentes
Ou
Épanouies.
Cour des miracles en l’an quatre-vingt treize
Que faut-il dire encore
Le mendiant aux ongles d’or boite tendrement
L’automne embrasse les fenêtres la lumière doucement
Dépose le scintillement
Sur tes joues
Ou
Dans tes pas.
Dix sept cent quatre vingt treize a ce parfum là
D’ours barbares et leur peau décharnées
Plus roides et plus dures
Que celle des matins d’hiver
Il y a bien des musiciens qui jouent sur les quais
Les framboises sont
Musique ou
Réséda.
Ces fruits jonchent les collines il faut les cueillir
Il faut se mettre a genoux
Pour les prendre dans le creux de sa main le passé y respire
Dix sept cent quatre vingt treize et des framboises a ton cou
Je défait les étoffes
Je regarde
La nuit baille comme tout ce que j’emporte de toi
Photos
Paroles
Dessins
Objets
Et les fruits
Comme le souvenir se sont amaigris.
Dix sept cent quatre vingt treize pauvre récolte cette année là
C’est l’automne le meunier
Qui suit les courbes d’un soleil
Et j’ai tant vu tant appris et tant marché
Que j’ai porté ces courbes contre mon sein
J’ai porté ces courbes contre mon cœur
Et sous les feuilles
Tombent les fruits.
Dix sept cent quatre vingt treize je n’ai plus d’appétit
Et mes épaules par l’automne
Sont chargées d’aubépines
J’ai le corps qui se fait herbage
Douce sensation entre mes veines
Doux sentiment entre les âges
Quand mes nuits relient
Le passé au présent et
Les fruits à
tes pas.
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 34
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Framboise et cour des miracles
Au fur et mesure de ma lecture je me demandais : Aragon (comme souvent...) ? Baudelaire ? Appolinaire ? Et même Prévert ! Sans vergogne Louis! Sans vergogne parce que tu y mets aussi ta patte et qu'elle est belle, ample, sensuelle, imagée, vivante. J'aime j'aime j'aime. Tellement que je m'en vais me fendre d'une correction orthographique des deux poèmes.
Partie 1. Nia nia nia nia (ou "Gna gna gna" ?)
La tête des condamnés fleurie par le gui
(La rousseur des fleurs les a amaigris)
Se souvient-elle peut-être des floraisons
Qui l'encerclaient aux feuilles mortes de vivre
J’ai des pages souillées de souvenirs j’ai
Pâles personnages que l’ombre ronge
Déclarations, idées
Au-dessus (tiret) de mes yeux qui la virent
Je me souviens ("de" ?) Raphaël je l’imaginais de souffre
Le tropique à son ventre
Avait fait un cancer
Comme pour les percer du vide où s’assemblent
Leurs membres j’ai usé de tout ça :
De celui qui t’appelait Mara
Saint-Sébastien d’une gare
Partie 1. Nia nia nia nia (ou "Gna gna gna" ?)
La tête des condamnés fleurie par le gui
(La rousseur des fleurs les a amaigris)
Se souvient-elle peut-être des floraisons
Qui l'encerclaient aux feuilles mortes de vivre
J’ai des pages souillées de souvenirs j’ai
Pâles personnages que l’ombre ronge
Déclarations, idées
Au-dessus (tiret) de mes yeux qui la virent
Je me souviens ("de" ?) Raphaël je l’imaginais de souffre
Le tropique à son ventre
Avait fait un cancer
Comme pour les percer du vide où s’assemblent
Leurs membres j’ai usé de tout ça :
De celui qui t’appelait Mara
Saint-Sébastien d’une gare
Invité- Invité
Re: Framboise et cour des miracles
Hugo aussi ? My my my ! Que de références !
Cour des miracles en l’an quatre-vingt-treize
Le mendiant aux ongles d’or boite tendrement
L’automne embrasse les fenêtres la lumière doucement (vilaine répétition d'adverbes)
Dix-sept cent quatre-vingt-treize a ce parfum-là
Il faut se mettre à genoux
Dix-sept cent quatre-vingt-treize et des framboises à ton cou
Je défais les étoffes
La nuit bâille comme tout ce que j’emporte de toi
Comme les souvenir se sont amaigris.
Dix-sept cent quatre-vingt-treize pauvre récolte cette année-là
Dix-sept cent quatre-vingt-treize
Sont chargées d’aubépines (singulier sûrement pour "aubépine")
Cour des miracles en l’an quatre-vingt-treize
Le mendiant aux ongles d’or boite tendrement
L’automne embrasse les fenêtres la lumière doucement (vilaine répétition d'adverbes)
Dix-sept cent quatre-vingt-treize a ce parfum-là
Il faut se mettre à genoux
Dix-sept cent quatre-vingt-treize et des framboises à ton cou
Je défais les étoffes
La nuit bâille comme tout ce que j’emporte de toi
Comme les souvenir se sont amaigris.
Dix-sept cent quatre-vingt-treize pauvre récolte cette année-là
Dix-sept cent quatre-vingt-treize
Sont chargées d’aubépines (singulier sûrement pour "aubépine")
Invité- Invité
Re: Framboise et cour des miracles
Je craignais le tout soit un peu fastidieux, et des deux n'en garder que le dernier... Merci pour votre lecture !
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 34
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Framboise et cour des miracles
Ah non, pas fastidieux ! Choix draconien qui ne se pose plus j'espère. S'il le fallait, mais seulement si, je pencherais par inclination personnelle pour garder le premier.
Invité- Invité
Re: Framboise et cour des miracles
très beau texte tumultueux comme un torrent et puissant comme un fleuve. Non, on ne s'y ennuie pas un seul instant, on 'y perçoit comme une respiration parfois haletante, parfois longue et patiente, entrecoupée d'apnée, mémoriel, puis on fait sien ce voyage. Un grand plaisir, oui ,vraiment.
Hellian- Nombre de messages : 1858
Age : 74
Localisation : Normandie
Date d'inscription : 14/02/2009
Re: Framboise et cour des miracles
Eh bien oui, cette fois je suis entrée dans ton imaginaire avec plaisir. Je n'y ai pas été gênée comme dans la plupart de tes textes, jusqu'ici, par ce miroir que tu installais devant tes écrits. Je ressens une sincérité débarrassée de sa pose et du besoin de surprendre à n'importe quel prix, même au détriment du sens.
Cela donne quelque chose de tumultueux sans être tapageur. Ces deux textes ont, chacun à leur manière, un côté attachant, profondément poétique tout en restant compréhensibles pour le lecteur.Vraiment, bravo !
Cela donne quelque chose de tumultueux sans être tapageur. Ces deux textes ont, chacun à leur manière, un côté attachant, profondément poétique tout en restant compréhensibles pour le lecteur.Vraiment, bravo !
Re: Framboise et cour des miracles
La vie a dansé sur ses talons de songe... -> ça commence admirablement, et ça continue de manière très brillante aussi.
Hélas, j'ai du mal parfois avec la poésie, des fois c'est tellement débridé que je suis perdu, tout en sachant que c'est excellent. Mais ça, c'est ma limite personnelle de mon petit cerveau. Ça me fait ça aussi avec les chorus de Keith Jareth... Ceci dit j'ai pu suivre un vrai souffle (avec 2 S -> ton personnage de Souffre, les deux F sont voulus ou pas? le soufre c'est un seul F, mais souffrir....), et je suis allé jusqu'au bout de la lecture sans être saturé.
Pour ce qui est des clins d'oeil aux "grands", j'ai peut-être été gêné par celui à Apollinaire. Trop appuyé à mon goût, alors que je suis persuadé d'en avoir raté d'autres.
Sinon, le titre, ça me fait penser à un certain concours sur un certain forum^^... Moi j'y ai le même pseudonyme. Et toi?
Hélas, j'ai du mal parfois avec la poésie, des fois c'est tellement débridé que je suis perdu, tout en sachant que c'est excellent. Mais ça, c'est ma limite personnelle de mon petit cerveau. Ça me fait ça aussi avec les chorus de Keith Jareth... Ceci dit j'ai pu suivre un vrai souffle (avec 2 S -> ton personnage de Souffre, les deux F sont voulus ou pas? le soufre c'est un seul F, mais souffrir....), et je suis allé jusqu'au bout de la lecture sans être saturé.
Pour ce qui est des clins d'oeil aux "grands", j'ai peut-être été gêné par celui à Apollinaire. Trop appuyé à mon goût, alors que je suis persuadé d'en avoir raté d'autres.
Sinon, le titre, ça me fait penser à un certain concours sur un certain forum^^... Moi j'y ai le même pseudonyme. Et toi?
Invité- Invité
Re: Framboise et cour des miracles
Ha dis donc... c'est long et c'est bon à lire ! Quel effort et beau travail fourni par ta plume, vraiment.
J'aime particulièrement ta manière d'exposer les faits, les idées, les personnages; de "te" (par la narration) placer au creux de tout cela sans en faire trop mais en gardant à l'esprit que ce JE est tout de même au centre de beaucoup, voire de tout.
Mon commentaire est un peu pauve vu la qualité du texte mais je ne sais quoi dire d'autre tant je trouve ci terriblement bien fichu !
J'aime particulièrement ta manière d'exposer les faits, les idées, les personnages; de "te" (par la narration) placer au creux de tout cela sans en faire trop mais en gardant à l'esprit que ce JE est tout de même au centre de beaucoup, voire de tout.
Mon commentaire est un peu pauve vu la qualité du texte mais je ne sais quoi dire d'autre tant je trouve ci terriblement bien fichu !
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Framboise et cour des miracles
Majestueux!
Superbe!
Emotions.............
Superbe!
Emotions.............
Maryse- Nombre de messages : 811
Age : 80
Localisation : Montélimar
Date d'inscription : 22/09/2010
Re: Framboise et cour des miracles
Quelques dissonances et vers un peu moins riches, voire plats (rares quand même!), mais bon, difficile d'équilibrer entre formules et "respirations", qui demandent plus de fluidité, de simplicité. Le mot "talons" revient peut-être un tout petit peu trop souvent.
Dans l'ensemble ça m'a plu, plein de bonnes choses et d'images personnelles, et je trouve sublime "la vie a dansé sur ses talons de songes"
Dans l'ensemble ça m'a plu, plein de bonnes choses et d'images personnelles, et je trouve sublime "la vie a dansé sur ses talons de songes"
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