Nos cervelles mortes dans un bocal

[lol47]

Le pire, ce n’est pas de mourir un lundi après-midi, mais de penser pouvoir être l’héritier de sa propre mort.


Les rires de la nuit policière embrasent mes silences
Quand au son des mélodies
Mes rimes se roulent dans la luxure
Alors le ciel accouche mes baisers en paroles d’aquarelle
Je brûle comme un parfum
De te réchauffer les lèvres
D’emprisonner dans mes bras ta fragilité dérobée
De faire éclater ton rire symphonique
J’éluciderai cette élégance
En déroulant un tapis rouge aux pieds de tes regrets
...
Tes gestes dérangent
Mes mains disent
Jamais les circonstances
N'auront été aussi ténues
Au cœur de l'absence

Lorsque l’amour ne trouvera plus de circonstances
Me restera l’image de ta beauté

[Ba]

Peu sensible au texte " d'amour " je garde néanmoins : "Les rires de la nuit policière embrasent mes silences".

[Invité]

Marrant, c'est justement un des trucs que j'ai trouvés le plus culcul, avec les rimes qui se roulent dans la luxure et le ciel qui accouche les baisers en paroles d'aquarelle, la fragilité dérobée, le gars qui déroule un tapis rouge aux pieds des regrets. J'aurais pu aimer le derniers vers sans le malencontreux gras italique des deux derniers mots, qui en brise selon moi toute la délicatesse.

[Invité]

(Désolée, Ba, j'ai eu tort de rebondir sur votre commentaire.)

[Invité]

Et bien moi j'ai trouvé ce texte très sensible, sobre.
J'aurais bien aimé un peu plus de "violence", de déchirement, un message plus ambigü, ou alors plus fort. Là c'est résolument tendre, mais ça ne va pas jusqu'au cucul, je trouve. De jolies images, comme "je brûle comme un parfum" ou "rire symphonique"

Par contre, je trouve qu'il y a deux ou trois maladresses:
- La répétition de "circonstance", je ne la trouve pas justifiée
- la fin en italique et en gras, bof bof
- Au son des mélodies, je trouve que c'est une redondance un peu lourde

Voilà

[Calvin]

"Les rires de la nuit policière embrasent mes silences"
Ça j'ai beaucoup aimé : un poil surréaliste, mais évocateur. Le reste moins, les images pêchent parfois par leur force, et le rythme devrait être plus solide, plus carré, rouler ses mécaniques pour aiguiser la sobriété.

[Sahkti]

Pour une fois, je suis quelque peu passée à côté, j'ai trouvé le tout très conventionnel, trop pour moi, avec des formules faciles. Pourtant, on devine la colère ou la rage derrière certains mots mais c'est noyé dans un truc bateau qui me séduit peu. Désolée.

[Polixène]

Tu nous as habitués au lsd et voilà que tu nous sers de la bière tiède? boh...

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