L'enfer n'est pas toujours sur terre ... [tome 1]

[Flower]

Le style est assez simple. Je me suis inscrite sur ce forum, pour améliorer mon style. Cette histoire me passione, parce-qu'elle me prend à coeurn vraiment à coeur. Si des phrases sont mal "exprimées", c'est parce-que des points sont tellement personnels, que je n'arrive pas à mettre des mots dessus. Enfin, je vous présente un sorte de prologue, en attendant la suite ...

Prologue :

Prologue :

Une vieille histoire, enfouie. Des souvenirs douloureux. Une vie de souffrance. Des regrets irréparables. Voilà ce qu’il en est de mon histoire. Aujourd’hui, je suis une femme comblée, un mari, trois enfants. Je vis très bien, financièrement comme sentimentalement. J’ai un boulot génial, des enfants respectueux et même une merveilleuse réputation grâce à un passé camouflé. Mais ne vous arrêtez pas là. Ma vie n’a jamais été rose, loin de là. Ma vie a été, comme ça …

Tout commença lorsque j’entrais en seconde. J’étais une jeune fille qui se fondait dans la masse, à l’ombre des pseudos mannequins du lycée. Heureusement, qu’avec mes deux meilleures amies, nous étions proches. Si on m’avait dit, un an à l’avance, ce qui arriverait dans ma vie, ces prochains mois, je me serais, sans même réfléchir, suicidée. Pourquoi ? Très bonne question. Sachez que cette histoire est tout de même vraie, presque irréelle, mais vraie.

[Flower]

J’avais quinze ans, une étape fragile de l’adolescence. Je me remettais d’un échec amoureux, à peine. Je ne suis jamais sortie avec un garçon, jusqu’à mes quinze ans, tout comme ma meilleure amie Sandra. Quant à Anaïs, son premier et unique flirt fût désastreux, elle en a pris pour son grade. C’est elle la jolie, Sandra, l’intelligente, et moi, je ne suis rien. Du moins, c’est ainsi que je me sentais.

Un mardi matin, je les attendais près de chez moi : tout les jours, pour se rendre au lycée, elles sont obligés de passer par chez moi. Une aubaine. Nous nous saluions brièvement, sans se faire la bise à la Marilyn Monroe, comme le clan des quatre pestes, qui furent dans le même collège que nous, l’année dernière.

- Alors, l’exo de maths, vous l’avez réussi ? demande Sandra
- Moi, comme d’habitude, j’ai rien compris, soufflais-je
- La réponse n’était pas « les axes sont coïncidents » ? s’interrogea Anaïs
- Ouais, j’ai trouvé ça, répondit Sandra.

Tandis qu’elles partaient à la chasse aux mathématiques, moi, j’écoutais de la musique en les ignorants presque. Je suis très rêveuse, et je m’absente souvent, c’est-à-dire que je peux être à côté de vous, mais je peux être très loin aussi. Plus un don qu’un fardeau : ça me permet de ne pas m’ennuyer plus que les autres.

Arrivés toutes les trois devant le lycée, nous apercevons Chris, le frère jumeau d’Anaïs. Chris provient d’une espèce mystérieuse de la gent masculine. Il se dirige vers ses deux meilleurs amis, et la bande de babouins mal famés autour. Il sert la main à Tony, l’intello par excellence, mais avec la classe : il n’est pas comme les débiles qui restent scotchés à leur cahier d’histoire et en se rongeant les ongles jusqu’au sang, pour après pleuré sur leur dix-sept sur vingt, en râlant que leurs parents vont les « tués ». Non, lui c’est le gars qui ne révise jamais, qui a dix-neuf sur vingt et qui n’est pas étonné s’il a une bonne ou mauvaise note. Ensuite, il sert la main à un certain Alex, et je tourne très vite la tête vers mes meilleures amies. Ce gars m’a rendue folle amoureuse de lui, mais il ne veut pas de moi, a dit Tony à Anaïs, sa confidente. Aussi une petite chose, Tony et moi, quand nous étions au collège, nous n’étions pas en de très bons termes, voire, on ne se supportait même pas en peinture : déjà qu’en vrai, ce n’est pas possible, mais alors en « dessin » … Mais bon, c’était au collège …

- Alors Lilas, combien t’as eu en maths ? me demande innocemment Tony, arrivé près de nous trois.
- Vous lui avez donné ma note en maths ? demanda-je à mes amies, les dents serrés
- Oh, tu feras mieux la prochaine fois, bien que je ne crois pas que tu puisses faire pire …
- Oh, merci de m’avoir offert ce merveilleux cocktail de sarcasmes et de moqueries, de quoi étancher ma soif ! m’énervais-je

C’est parti, il réussi toujours à me faire sortir de mes gongs, surtout devant Alex. Ce dernier, en s’approchant, a baissé les yeux. C’est plutôt moi qui devrait avoir les joues empourprées de gêne … Je ne comprendrais jamais rien aux garçons.
Et bien apparemment, il y a des choses qui ne changeront jamais, comme mon habituel combat contre l’intelligence sarcastique moqueuse incarné en un être exécrable.
La sonnerie retentit, et nous prenons chacun notre route. Chris, Tony et Alex vont dans le bâtiment en face du notre. Nous sommes dans deux clases différentes, a part pour le cours d’anglais, où nous sommes mélangés, allez savoir pourquoi… Ainsi, les dieux s’acharnaient contre moi.

Au fameux cours d’anglais, que nous avions tout les jeudis, juste avant de déjeuner, je me curais les ongles avec mon compas. A la fin du cours, je m’envole vers la sortie, et Sandra me prend le bras, à me l’arracher.

- Faut qu’on te parle, dit très vite Anaïs.
- Quoi encore ? demande-je, lassée
- Pendant toute l’heure, et quand la prof t’as interrogé, Alex te mangeait des yeux, commenta Sandra.
- Bon, c’est très drôle, je rigole, vous avez réussie votre blague, je viens de rigolé, maintenant, laissez moi tranquille.

L’année dernière, lorsque Sandra, Anaïs, Chris, Alex, Tony et moi étions dans la même classe, elles m’avaient aussi dit un truc dans le genre. J’y avais tellement, cru, qu’après, je me suis ramassé la gueule par terre, comme on dit. C’est pour cela, que maintenant, le dossier « Alex » est sous les verrous.

Je rentre chez moi, et je mange comme un porc : normal, c’est moi. Je fais un saut sur le net, et consulte ma boîte mail : notre professeur nous signale qu’il sera absent cet après –midi, du coup, nous n’avons plus cours, puisque vendredi, les professeurs sont en réunion et que samedi est férié. Une aubaine. J’en ai marre de le voir tout le temps, en cours, lycée, et même parfois en faisant mes courses.

Maintenant, vous vous dîtes peut-être que c’est assez banal comme situation. Je vous l’accorde, cela dit, le pire reste à venir …

Le fameux lundi, ma mère n’était pas partie au travail car elle avait un rendez-vous chez le médecin : elle aurait mieux fait d’aller travailler. C’est donc tranquillement que j’allais en cours, et avec chance, je ne vis pas très souvent Alex. A la fin des cours, Anaïs attendait son frère, puisque leur mère venait les chercher. Et c’est là que mon cauchemar commença.
Ma mère parlait avec la mère d’Anaïs, rien de méchant, sauf qu’elle parlait aussi avec une autre femme, avec qui elle avait l’air d’avoir un sacré brin d’amitié. J’allais donc en compagnie d’Anaïs, aller voir ma mère, et bientôt suivies de Chris et … Alex ?!

[Sahkti]

Bon... je serais curieuse de lire les avis de personnes plus proches de cet âge auquel tu fais référence dans le texte, qui vivraient encore ces années lycée par ce que moi, je me sens un peu déconnectée par rapport à tout ça.

Passons sur les nombreuses fautes d'orthographe. Je trouve que ton texte manque beaucoup de spontanéité. On sent l'adulte qui raconte à la place de l'ado, ça sonne u peu faux par moments, presque creux. Il faudrait plus de naturel, de dialogues et de vivacité. Enfin à mes yeux en tout cas. Du coup, je n'arrive pas à entrer complètement dedans, je me sens en permanence mise sur le côté, observant une histoire qui se passe lentement (trop) entre des gens. Plus de tonus svp :-)

[Lyra will]

euh, à vrai dire, j'ai du mal à comprendre en quoi la situation est cauchemardesque... ? au point de vouloir se suicider ? je comprends pas bien la fin en fait

Sinon je trouve aussi qu'il y a des choses qui sonnent faux, par exemple
Oh, merci de m’avoir offert ce merveilleux cocktail de sarcasmes et de moqueries, de quoi étancher ma soif ! m’énervais-je
je vois mal une gamine de quinze ans sortir ce type de phrase devant ses copains...
Je trouve l'ensemble un peu plat, il ne se passe pas grand chose, tu plantes le décors mais j'ai l'impression qu'il n'y a aucun élément perturbateur et donc le tout est un peu ennuyeux
une suite peut être ?

[Krystelle]

Difficile de susciter l'intérêt en évoquant la platitude des journées de lycée comme nous les avons tous vécus il y a plus ou moins longtemps. (En ce qui me concernce pas si longtemps que ça mais suffisamment pour ne plus me sentir concernée par ce genre de récit). Alors soit le texte est destiné à une certaine tranche d'âge qui va se retrouver dans tes lignes, s'y reconnaître, soit elle n'est que le début d'une séries d'évènemements qui vont se révéler un peu plus palpitants.
Dans tous les cas, il faudrait que tu arrives à dynamiser un peu ce début, lui donner plus de vie parce que tu n'as de cesses de ménager tes effets sur une suite tragique mais ça ne peut pas suffire à maintenir le lecteur en éveil.

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