Vos écrits
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal
Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

Le salut au drapeau

+3
Janis
Beebop
Jano
7 participants

Aller en bas

Le salut au drapeau Empty Le salut au drapeau

Message  Jano Ven 7 Oct 2011 - 8:22

Octobre 1992 : terrain d'entraînement militaire du Larzac. Une pluie fine ruissèle sur mon casque, glisse le long du poncho pour s'égoutter sur mes Rangers. Bon sang mais qu'est-ce qu'ils foutent ? Je vais avoir les pieds trempés, c'est sûr. Plus d'une heure qu'on attend les ordres. Je me tourne vers la tour de contrôle, rien ne bouge. Mon talkie-walkie reste désespérément muet. Devant moi des pauvres gars enfoncés dans une rangée de trous depuis la veille, grelottant de froid, qui attendent eux aussi le début des hostilités. Sur ma droite, engoncée dans la bruine, la masse sombre du blindé surmontée de sa mitrailleuse prête à cracher du plomb, impatiente. Je fais signe à mon collègue qui me répond par un haussement d'épaules désabusé. Faut attendre.

Je suis officier responsable de la zone de tir sur laquelle est positionnée une section de légionnaires, soit environ trente hommes. Pour en arriver là j'en ai bavé, terriblement bavé. Tous mes recours épuisés à l'issue de mes études, je devais faire mon Service Militaire. Pour éviter d'être simple troufion, je choisis d'incorporer un peloton d'élève-officiers. Fatale erreur. En voulant obtenir les meilleures conditions je m'étais jeté dans la gueule du loup. Quatre mois de classes intensives destinées à sélectionner les futurs élites de l'armée française. « On va secouer le cocotier pour faire tomber les fruits pourris ! » répétaient goguenards nos supérieurs.
Alors on a couru, rampé, sauté, grimpé, marché encore et encore, jour et nuit, par tous les temps. On nous a forcé à devenir des instruments dociles au service d'un commandement inflexible. Beaucoup de solides gaillards ont abandonné la formation, brisés, pleurant telles des fillettes. Moi je me suis accroché, j'ai serré les dents et repoussé mes limites au maximum. Bien souvent j'étais à deux doigts de tout plaquer ou de fracasser le crâne stupide du sergent, mais ravalant mon amour-propre et à force d'abnégation je parvins sans y croire à la consécration finale.
Par un soleil radieux et sous le regard ému de mes parents, sabre au clair, je reçu les épaulettes d'officier pendant une cérémonie solennelle qu'affectionne particulièrement les militaires. J'étais maintenant sous-lieutenant affecté au 122ème Régiment d'Infanterie du Camp du Larzac, un immense terrain d'entraînement recevant les unités de France et de Navarre pour les initier aux tirs de toutes sortes.

Il me restait six mois avant la quille ...

La pluie ne s'arrête pas, s'accentue même. Ça ne va pas être une partie de plaisir, j'ai intérêt de rester vigilant. C'est sur moi et deux autres sous-lieutenants que repose la sécurité et la coordination des tirs. De plus c'est une journée spéciale, nous recevons une compagnie de légionnaires, la crème des guerriers. Un programme hors-norme leur est réservé.
Mon talkie-walkie se met soudain à grésiller : « Capitaine Morin à Rouge. »
- Rouge, j'écoute.
- Début de l'action cibles 1.
- Bien reçu.

J'ai une brusque montée d'adrénaline que j'expulse en criant l'ordre règlementaire : « Section Rouge, chargez et tenez vous prêt ! »
Effervescence dans les trous. Le bruit du déverrouillage des culasses fait monter la tension d'un cran. Pas d'exercice bidon, ce sont des balles réelles. Le chef de section, mâchoire carrée, se redresse nerveusement avec son assistant radio. Il sait que ce type d'entraînement est noté et servira d'évaluation pour le haut commandement.
Les premières cibles apparaissent. Ce sont des silhouettes de tireurs imprimées sur du carton et disséminées sur un large périmètre, face aux soldats, qui se dressent et s'abaissent aléatoirement par un ingénieux système mécanique.

« FEU !!! »

Le déchaînement des armes est toujours un moment impressionnant, incomparable par sa violence. Seuls ceux qui ont assisté à ce type d'exercice peuvent avoir une petite idée de l'âpreté d'un combat terrestre. Emportés par le déferlement sonore où les ordres gutturaux des officiers se mêlent aux rafales des fusils-mitrailleurs et des salves d'artillerie, les hommes redeviennent des bêtes fauves. Apothéose de la fureur, ce serait presque beau si cette mise en scène ne servait la mort au bout du compte.

Je regarde de tous côtés, à l'affut de la moindre erreur d'inattention qui pourrait provoquer un accident mortel. J'avise justement un légionnaire qui recharge son Famas le canon pointé vers son voisin. Je me précipite et lui frappe avec force le casque : « Canon vers le bas ! » Celui-ci ne recommencera pas.
Le ballet des cibles continue de plus belle et les tirs s'intensifient. S'amoncelant sur le sol en cliquetis métalliques les douilles fumantes giclent des armes surchauffées.
Au tour de la mitrailleuse 12,7mm juchée sur son blindé d'entrer en action. L'intensité et la cadence de tir indique qu'on est passé à un calibre supérieur. Faucheuse implacable qui ne laisse que peu d'espoir aux obstacles se trouvant dans sa ligne de mire.
- Capitaine Morin à Rouge.
- Rouge, j'écoute.
- Début de l'action cibles 2.
- Bien reçu.

J'attrape aussitôt mes jumelles. Les cibles 2 sont des répliques de chars montées sur des rails qui défilent à travers le champ de tir. Situées relativement loin, je ne peux valider les impacts qu'à l'aide de jumelles.
Dès qu'il les aperçoit, le chef de section se met à beugler : « Majewski, Da Costa, char à 300 mètres ! » Le binôme chargé du lance-roquette s'active alors fébrilement dans son trou. L'un charge la roquette par l'arrière du tube tandis que l'autre vise puis déclenche le tir. Je me recule prestement, les mains plaquées sur mes protections auditives. Le LRAC, comme il est nommé, est une arme puissante dont le souffle et la détonation demandent qu'on y prenne garde. À mes débuts j'avais commis l'imprudence de rester juste derrière et m'étais pris une volée de cailloux soulevée par les gaz d'expulsion. On ne refait pas deux fois la même erreur.

Raté. Le chef de section vocifère : « Qu'est-ce que vous branlez couilles de loup ! Chargez et retirez ! » Le deuxième char factice est déjà en train d'entamer sa progression. Furieux l'officier se tourne vers moi : « Ça va trop vite, c'est quoi ce bordel ?! »
- Ce sont les consignes mon lieutenant.

Il me lance un regard mauvais puis se remet à aboyer sur ses hommes. Pas commode.
J'observe les sections Jaunes et Bleues situées de part et d'autre de ma position. Ça canarde dur là aussi. Aux allées et venues de mes collègues le long du pas de tir je devine qu'ils sont aussi tendus que moi. De nouveau le talkie-walkie grésille :
- Capitaine Morin à Rouge
- Rouge, j'écoute.
- Commencez la progression.
- Bien reçu.

On est dans la nouveauté, traitement spécial pour légionnaires endurcis. Les trois sections vont embarquer dans des blindés transports de troupes - les fameux VAB - pour simuler une attaque. Toujours la recherche d'une mise en condition réelle. Avec les autres unités, jamais on ne quitte ainsi l'emplacement.

Je gueule mes ordres pour que tout le monde m'entende, pour me donner de l'assurance aussi : « Halte au feu ! Donnez l'assaut ! » Trois VAB jaillissent alors du bosquet où ils étaient dissimulés. Monstres de métal aux pneus sur-dimensionnés, fumant, puant de la combustion noirâtre du gasoil. Les machines rugissantes ouvrent grandes leurs portes pour avaler les soldats par groupes de dix. À leur suite je pénètre en me courbant, inquiet, le ventre de la bête. Je déteste ces véhicules que je connais trop bien pour les avoir souvent utilisés durant mes classes. Serrés comme des sardines, brinquebalés dans tous les sens, assourdis par le bruit du moteur, c'est un parfait cercueil ambulant en cas de guerre. Dans ce caisson hermétique la mort peut frapper à tout moment sans qu'on ne la voit arriver, totalement impuissant contre un missile perforant ou une mine de forte puissance.

Me voilà donc au milieu des gueules bigarrées des légionnaires dans un engin parti en trombe sur les causses du Larzac. J'en profite pour dévisager ces durs à cuire qui, à la réflexion, ne me semblent pas très rassurés. Visiblement ils ne s'attendaient pas à un tel traitement. J'entends des mots échangés avec un fort accent trahissant des origines diverses. Beaucoup de gars des pays de l'Est mais aussi des yeux bridés et quelques peaux mates.
Notre taxi stoppe brutalement. Disciplinés, les hommes giclent aussitôt du VAB et s'agenouillent, les Famas pointés vers l'objectif.
Je reste hésitant, ne sachant la suite à donner à cet exercice inhabituel.
Attendons les ordres …
C'est finalement le chef de section, hurlant de plus belle, qui relance l'avancée de ses troupes. Je me tiens derrière eux, le talkie-walkie collé à l'oreille. Soudain ça pète de partout, sous nos pieds, à gauche, à droite ! Le lieutenant se met à brailler et les légionnaires se jettent à terre. Quand je vois l'épaisse fumée qui nous envahit je comprends, n'empêche que j'ai eu une sacrée frousse. Les cons, personne ne m'avait prévenu que le secteur était truffé de pétards fumigènes actionnés à distance. J'imagine très bien les hauts gradés dans la tour de contrôle, rigolards, satisfaits de leur petit effet.

Les mecs sont déboussolés, on n'y voit pas à dix mètres.

- Capitaine Morin à Rouge.
- Rou…Rouge je vous écoute.
- Cibles 1 à quinze heures.
- Bien reçu.
- Gardez votre position, frappes des Milans.
- Bien reçu.
- Grenades autorisées.
- Bien reçu.


Putain c'est le feu d'artifice ! Des cibles de tireurs surgissent vers la direction indiquée, noyées dans le brouillard des fumigènes. Au jugé les soldats les arrosent copieusement de plomb. Juste au-dessus de nous déboulent les missiles Milans dans des sifflements stridents. Je cours vers le chef de section devenu écarlate pour le prévenir que ses hommes peuvent balancer leurs grenades à plâtre ; de nouvelles déflagrations qui se rajoutent à l'ambiance apocalyptique. Plus loin ce sont des violentes détonations qui indiquent que les LRAC se sont remis à parler chez les Jaunes.
Tellement calme en temps normal, le Larzac devient le théâtre d'une foire d'empoigne contre un ennemi fictif.
Je ne contrôle plus rien, j'attends que ça se passe, priant pour qu'un légionnaire n'ai la mauvaise idée de buter malencontreusement un compère. Aucune envie de perdre des galons si durement acquis.

« HALTE AU FEU !!! »

L'ordre bienvenu résonne dans tous les talkies-walkies des officiers de tir. Je m'empresse de répercuter la fin des hostilités, coupant net l'élan de légionnaires transfigurés. Effectivement, lancés dans la bataille, on dirait des chiens hargneux.
Les voilà qui se détendent progressivement, riant, blaguant, ravis de cet entraînement intensif. Soulagés également sans doute.
Après avoir vérifié qu'il ne reste ni balles ni chargeurs dans les Famas de chacun, je peux enfin ôter mon casque, humide de transpiration.

La pluie s'est arrêtée. De timides rayons de soleil caressent la terre meurtrie. Comme si de rien n'était, une alouette reprend possession des airs, toute gazouillante.
Les mains encore tremblantes j'allume une cigarette. Entre deux taffes, j'observe cet oiseau si petit, si fragile. Quelques plumes survolant des résidus de haine et d'acier.

Encore trois mois à tenir ...
Jano
Jano

Nombre de messages : 1000
Age : 54
Date d'inscription : 06/01/2009

Revenir en haut Aller en bas

Le salut au drapeau Empty Re: Le salut au drapeau

Message  Invité Sam 8 Oct 2011 - 7:14

A priori, je ne peux pas dire que le sujet de ce texte en lui-même m'intéresse. Et pourtant, je me suis surprise à le lire avec plaisir. La correction, la qualité de l'écriture en sont sûrement la cause.

Donc, pour résumer, j'ai apprécié ce texte.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Le salut au drapeau Empty Re: Le salut au drapeau

Message  Invité Sam 8 Oct 2011 - 9:28

Personnellement j'ai commencé à lire attentivement, le ton au début est prometteur. Puis, la faute à trop de détails "militaires", j'ai survolé, attendant le point où le texte bascule, où un "élément perturbateur" se manifeste mais je ne crois pas l'avoir trouvé en tant que tel. Du coup, je suis restée sur l'impression d'un compte-rendu (soigneusement écrit) du ras-le-bol d'un militaire malgré lui.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Le salut au drapeau Empty Re: Le salut au drapeau

Message  Invité Sam 8 Oct 2011 - 9:29

Relevé, en cours de lecture :

pendant une cérémonie solennelle qu'affectionne particulièrement les militaires. ("affectionnent", le sujet étant "les militaires")

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Le salut au drapeau Empty Re: Le salut au drapeau

Message  Beebop Sam 8 Oct 2011 - 10:56

Ton texte me semble très propre et très travaillé. Il tient indéniablement en respect son lecteur ! Je pense que tu pourrais donner encore plus de personnalité à ton style d'écriture (un peu plus explosif par exemple). Cela permettrait de tenir en haleine le maximum de monde (notamment ceux qui rechignent au genre militaire). Avec un scénario avec encore plus de rebondissements, ça peut donner des choses extrêmement intéressantes. Au plaisir de te lire.

Deux corrections :
"j'ai intérêt à rester vigilant. C'est sur moi et deux autres sous-lieutenants que reposent la sécurité et la coordination des tirs."

Beebop

Nombre de messages : 9
Age : 44
Localisation : idf
Date d'inscription : 01/10/2011

Revenir en haut Aller en bas

Le salut au drapeau Empty Re: Le salut au drapeau

Message  Invité Sam 8 Oct 2011 - 11:17

Je réagis au commentaire de Beebop à propos d'une impropriété soulignée dans le texte ci-dessus : "j'ai intérêt de rester vigilant. " qui a aussi retenu mon attention à la lecture.
Après vérification, j'ai vu qu'il était en fait possible de dire : "avoir intérêt de" : Vieilli. Avoir intérêt de + inf. La cour ne veut pas actuellement commencer la guerre, et (...) elle a intérêt de la différer quelque temps (Robesp., Discours, Guerre, t. 8, 1792, p. 99). dans le CNRTL ; même si "intérêt à" est plus courant : Cour. Avoir intérêt à + subst. ou inf. Teissier a tout intérêt d'ailleurs à ne pas laisser sans entourage une jeune femme qui aura bien des moments inoccupés (Becque, Corbeaux, 1882, IV, 6, p. 235). Un aubergiste, ayant intérêt à la mort d'une vieille femme, s'en débarrasse gaiement en la tuant d'eau-de-vie (Lemaitre, Contemp., 1885, p. 295). Il faut qu'il sache bien qu'il n'a aucun intérêt à dissimuler ses fautes (H. Bazin, Vipère, 1948, p. 63). (même source).

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Le salut au drapeau Empty Re: Le salut au drapeau

Message  Janis Sam 8 Oct 2011 - 15:53

Je ne suis pas non plus adepte du style militaire, et pourtant après quelques réticences, j'ai accroché : c'est bien écrit, dense et rythmé.
Néanmoins, je pense aussi que c'est un peu trop détaillé par moments, et qu'il manque une espèce de chute qui donne du sens à ce récit.
Voilà !
Janis
Janis

Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011

Revenir en haut Aller en bas

Le salut au drapeau Empty Re: Le salut au drapeau

Message  Jano Jeu 20 Oct 2011 - 7:32

Pas beaucoup de réponses, l'aversion du kaki peut-être ? Je me permets de faire remonter ce texte une fois, j'ai besoin d'autres avis si possible pour l'inclure dans un manuscrit ou non.
Quoi qu'il en soit, je remercie chaleureusement tous ceux qui ont pris la peine de commenter, leurs opinions me sont précieuses.
Jano
Jano

Nombre de messages : 1000
Age : 54
Date d'inscription : 06/01/2009

Revenir en haut Aller en bas

Le salut au drapeau Empty Re: Le salut au drapeau

Message  Janis Jeu 20 Oct 2011 - 8:07

Je réitère : pour moi, ça gagnerait à être allégé du point de vue des détails, des mots de la chose militaire, et comme l'écrit Beebop, à être un peu plus explosif, border line, pour aiguiser l'attention.
Peutêtre que si tu le proposes dans je ne sais plus quel fil où on cause et recause du texte, de l'écriture, où on peut dialoguer et faire remonter et tout, tu auras des pistes ?
Janis
Janis

Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011

Revenir en haut Aller en bas

Le salut au drapeau Empty Re: Le salut au drapeau

Message  GERWAL Jeu 20 Oct 2011 - 9:33

j'ai besoin d'autres avis si possible pour l'inclure dans un manuscrit ou non.
Bon, alors, j'y vais...
C'est curieux comme les impressions des lecteurs peuvent être différentes...
Je vois, personnellement, dans ce texte, une description fidèle et précise (le "trop de détails" relevé par certains) d'un état d'âme particulier dans une circonstance donnée: sans cette profusion de détails, le texte perdrait en crédibilité, en réalisme... (peut-être est-ce du à une expérience personnelle un peu semblable, dans un contexte à peine différent). Mais, quoi qu'il en soit, bravo pour le style...
Où je trouverais quelque chose à redire: j'aurais placé tout le passage "Pour en arriver là j'en ai bavé, terriblement bavé. Tous mes recours épuisés à l'issue de mes études, je devais faire mon Service Militaire..../...Il me restait six mois avant la quille...", (presque) à la fin du texte, introduit par un quelconque: "Oui, au fait, j'oubliais de vous dire, etc...", qui apporterait une touche de surprise... éclairant, ainsi, la vraie personnalité de cet officier un peu malgré lui...
(à ce propos: "Il me restait six mois avant la quille ...", au début du texte et "Encore trois mois à tenir..." à la fin manque un peu de précision, non ?)
GERWAL
GERWAL

Nombre de messages : 14
Age : 77
Localisation : Là-bas... (Non, ici, en fait..)
Date d'inscription : 10/10/2011

http://gerwal.blog4ever.com/

Revenir en haut Aller en bas

Le salut au drapeau Empty Re: Le salut au drapeau

Message  Rebecca Jeu 20 Oct 2011 - 20:07

Extrêmement bien écrit . Il y a un côté qui fait pitié et un côté hilarant je trouve dans ces scènes d'entrainement militaire. L'ambiance est finement restituée et l'ambiguité du narrateur bien rendue. Bravo parce que pour m'accrocher avec du kaki il faut se lever de bonne heure :- )))
Rebecca
Rebecca

Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009

Revenir en haut Aller en bas

Le salut au drapeau Empty Re: Le salut au drapeau

Message  midnightrambler Dim 23 Oct 2011 - 20:26

Bonsoir,

Ce texte est excellent dans son genre, tout les commentateurs l'ont dit !
Il trouvera sa place dans le contexte que tu lui aura choisi quel qu'il soit car des suites bien différentes peuvent lui être trouvées.

Amicalement,
midnightrambler
midnightrambler
midnightrambler

Nombre de messages : 2606
Age : 70
Localisation : Alpes de Haute-Provence laclefdeschamps66@hotmail.fr
Date d'inscription : 10/01/2010

Revenir en haut Aller en bas

Le salut au drapeau Empty Re: Le salut au drapeau

Message  gaeli Lun 24 Oct 2011 - 14:55

J'ai lu avec intérêt une bonne partie puis je me suis un peu lassée de ces jeux de guerre. Je crois qu'il manque ce petit quelque chose, un punch quelqconque pour tenir le lecteur en haleine. Je retiens que l'entraînement est long et pénible sur le physique et le mental... Bien écrit cependant.

J'ai noté :
Je reçus avec un S

Affût avec un accent circonflexe sur le u

J'ai intérêt à ( j'aime mieux, enfin!

Indique qu'on est ???? ( trop langage parlé)
gaeli
gaeli

Nombre de messages : 417
Age : 77
Date d'inscription : 21/05/2011

Revenir en haut Aller en bas

Le salut au drapeau Empty Re: Le salut au drapeau

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum