Dear God.

[Lunatiic]

Je voyage dans les veines de la ville
L'encre coule sur la feuille morte
Renaissance,
Ma plume part en vrille
Avant qu'le vent n'l'emporte.

L'être humain que je haïs,
M'inspire comme je respire
J'essaie de fuir ce monde banni
Comme ses rimes que je transpire.

Et si l'écriture était libre
C'est tout ce dont l'être humain rêve
La vie n'est qu'un satané livre
Jusqu'à qu'le Paradis nous crève.

Je m'évade dans chaque souffle
L'imaginaire reprend l'dessus,
Pour qu'j'oublies, pour pas qu'je n'souffre
Je confie à l'arbre c'qui m'a déçu.

On monte au ciel, six pieds sous terre
La route est longue vers l'infini
Le chemin un coin, nous l'p'tit orteil.
Autant avoir de beaux souliers.

[Frédéric Prunier]

...vous lire me fait penser
que, les styles, les modes,... nous font croire à la modernité de notre écriture (ce qui ne veut pas dire que je n'ai pas apprécié vous lire, au contraire)mais que nos sujets eux, sont toujours universellement identiques

(je crois que votre avatar influence ce commentaire au moins tout autant que votre texte)

amicalement

[solfa]

jusqu'à c'que l'paradis nous

Sinon je n'aime pas du tout parce que je trouve ça trop facile - mais le rap tient trop à la voix qui le dit pour que je puisse dire ça en toute honnêteté.

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