Dear Lewis Carroll
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Dear Lewis Carroll
Sonnet d'une Golden Afternoon
Vous viendriez bien à notre partie de thé ?
De connivence avec le Lièvre de Mars
Dans ce pays merveilleux où tout n'est que farce
Ce fut la demande folle du Chapelier
Petite Alice enfin sortie du labyrinthe
Converse avec le Chat de Chester haut perché
Félin au sourire tardant à s'effacer
Et dont les rimes apaisent la fille et ses craintes
La cruelle reine de cœur n'en ayant un,
Invite cet enfant à un jeu incertain
Une partie de croquet sans but ni raison
Dans ce jardin où les roses rouges étaient noires
Les cartes battues au jeu crient leur désespoir
Car leur têtes pourraient rouler sur le gazon
Vous viendriez bien à notre partie de thé ?
De connivence avec le Lièvre de Mars
Dans ce pays merveilleux où tout n'est que farce
Ce fut la demande folle du Chapelier
Petite Alice enfin sortie du labyrinthe
Converse avec le Chat de Chester haut perché
Félin au sourire tardant à s'effacer
Et dont les rimes apaisent la fille et ses craintes
La cruelle reine de cœur n'en ayant un,
Invite cet enfant à un jeu incertain
Une partie de croquet sans but ni raison
Dans ce jardin où les roses rouges étaient noires
Les cartes battues au jeu crient leur désespoir
Car leur têtes pourraient rouler sur le gazon
Mokona- Nombre de messages : 2
Age : 35
Localisation : Belgique
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: Dear Lewis Carroll
je vais me la jouer SJB :
"écoute, les rimes ne sont pas très riches, je trouve, tu pourrais faire beaucoup beaucoup mieux en retravaillant ce poème"
haha ! il est mignon ce sonnet
"écoute, les rimes ne sont pas très riches, je trouve, tu pourrais faire beaucoup beaucoup mieux en retravaillant ce poème"
haha ! il est mignon ce sonnet
Re: Dear Lewis Carroll
Modernisation d'un conte que je n'ai jamais beaucoup aimé car il n'allait pas au bout de ses convictions et de ses fantasmes... à l'image de Carroll lui-même et je ressens à la lecture une mise en abîme particulière entre une actualité judiciaire triste (voir Charleville) et les penchants jamais vraimant avoués de Lewis Carroll en matière de sexualité. Notamment à cause de "Félin au sourire tardant à s'effacer Et dont les rimes apaisent la fille et ses craintes" ou de "Invite cet enfant à un jeu incertain Une partie de croquet sans but ni raison".
Interprétation très personnelle, c'est certain, et ce malaise n'appartient qu'à moi. Il me permet cependant de déceler bien plus de gravité dans ce texte dit mignon qu'il n'y paraît.
Interprétation très personnelle, c'est certain, et ce malaise n'appartient qu'à moi. Il me permet cependant de déceler bien plus de gravité dans ce texte dit mignon qu'il n'y paraît.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Dear Lewis Carroll
C'est vrai que le conte n'est pas très net (pas plus que L. Carroll) et se prête à toutes sortes d'interprétations (certains s'en sont donné à coeur joie), c'est pourquoi je trouve ce poème réussi, qui rend bien le malaise qu'on éprouve à la lecture du conte ; je trouve fort aussi d'avoir en quelques lignes sinon fait le tour de Alice, d'avoir au moins inclus une grande partie des éléments qui composent le récit, que j'aime bien pour ses références ;-)
Invité- Invité
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