Responsabilité

J'ai pas choisi de vivre seul sous les projecteurs,
sa lucidité n'a de cesse de me rappeler mes horreurs.
Je ne vois en moi que l'éclat de ma crinière,
héritage de poussière de feu mes pères.

Seul responsable de tous les sots de la terre, ma mère;
me rappelant d'où elle puise son amour, de sa chimère.
J'accuse les tares de licencieuse créativité,
de cultiver l'orgueil des mondanités,

de succomber à la culture du vignoble,
avec pour compagnon le paso-doble.
Je puise mon innocense dans l'eau bénite des dieux,
que leurs miséricordes m'aide à fermer les yeux.

Les jours me paraissent moins pénible dans les bras de Morphée.
Qui d'Erato ou d'Homère me plongera dans le joyaux de son épopée.

Ce texte me paraît très "personnel", je ne me sens pas concernée par le fond.
Pour la forme, 5 fautes dans un texte si court, cela me paraît beaucoup !
Seule responsable de tous les sots de la terre, ma mère;
Je puise mon innocence dans l'eau bénite des dieux,
que leurs miséricordes m'aident à fermer les yeux.

Les jours me paraissent moins pénibles dans les bras de Morphée.
Qui d'Erato ou d'Homère me plongera dans les joyaux de son épopée ?

J'ai pas choisi de vivre seul sous les projecteurs,
sa lucidité n'a de cesse de me rappeler mes horreurs.

A qui ?

Seul responsable de tous les sots de la terre, ma mère;

Doit-on comprendre que tu es seul responsable de tous les sots de la terre ? à mon avis, tu te vantes, sur ce coup !

J'accuse les tares de licencieuse créativité,

Je ne comprends pas bien...

de succomber à la culture du vignoble,
avec pour compagnon le paso-doble.

Succomber à la culture du vignoble... c'est vrai, c'est une culture épuisante. Le riz encore plus, d'ailleurs.

avec pour compagnon le paso-doble

On dirait bien que ce compagnon n'est pas là de son plein gré !

Bon, j'arrête de me moquer bêtement : je n'ai rien compris. Y a-til quelque chose qui m'a échappé ?

j'aime bien, à part le dernier couplet.

j'ai vraiment du mal avec les rimes suivies