Totem

Totem

Voilée de songes érigés, vêtue d'un pagne illusoire,
Elle s'immisce, petite féline dans la conscience de ma passion.
Ma vagabonde a égaré la raison, des Cybèles voix d'oraison.
Mon vogue à l'âme s'est enfui, et elle, elle a vaincu le soir.
Te voilà,
Et tout me vaudoue en eaux douces.

Voiliers de sons d'Erythrée, venue d'Espagne transitoire,
Elle s'annonce, petit filet doux, leurre le silence de la saison.
Sa vallé d'ondes a élagué la chanson, décibles voies d'horizons.
Mon valdingage s'est enfoui, et elle, elle a veines couleur noires.
Te voilà,
Et tout me vaudoue en eaux douces.

Vol alloué d'or, de ronds dérivés, venins de signes ostentatoires,
Elle s'annihile, petite fille fine, dans la substance de mes suçons.
Ça valait bien un égard à la liaison, de si frêles vagues de lésions.
Ma valse d'apanage est en vie, et, elle, elle a voyagé en soie.
Te voilà,
Et tout me vaudoue en eaux douces.

Bois liés de souches affligées, vestige d'un sage d'illustre mémoire,
Elle saborde mon rivage, piété feinte, danse le succube de ma trahison.
Ça voltige bondage à l'occasion, défie du ciel vos justes opinions.
Mon vieux Dharma, je m'évite, et elle, elle a vins goûts à boire.
Te voilà,
Et tout me vaudoue en eaux douces.

Fichtre ! Pas un seul commentaire sur ce beau kaleïdoscope ?
Lu vite et été happée par un maelström de mots bigarrés, le sens je ne sais pas( je relirai) mais quel plaisir de rouler là-dedans !!!
Et ce petit refrain qui raccroche l'image dérivante....

Te voilà,
Et tout me vaudoue en eaux douces.

je suis un peu patraque, par ce vacillement entre le elle, le Te, et le tout.
mais ce vacillement n'est pas sans charme.