Rimes et (Dép)rime
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Rimes et (Dép)rime
Parfois sous les feuillages aux couleurs du printemps
Mon regard divague au hasard des verdures
J'ai vie comme je m'éteint, je sais depuis longtemps
Qu'en l'âme de chacun, une idylle perdure
J'aurais pu il est vrai, croiser d'autres chemins
Mais la vie va et vient le long des fleuves tranquilles
Pendant un court instant j'avais crue dans ma main
Tenir son cœur doré aux lumières d'Avril
Par ces temps voyageurs, je me prélasse enfin
Au bord des rives limpides qui lave ma tristesse
Bercé par des senteurs qui mêlent à ces parfums
Je m'endore ça et là en ce jour rien ne presse
Assis cheveux au vent, des lueurs juvéniles
Illuminent mes yeux qui cherchent au lointain
Des promesses d'antan aux saveurs de l'exile
Tapis en cette soirée dans les moindres recoins
Encore combien d'années avant de m'échouer
Sur les plages d'été aux reflets de cristal
Qu'en ce dernier départ, sa personne soit loué
L'amour est incertain, notre fin est fatale
< Afin de rester rigoureux dans la gestion des publications, et suite à nos premières remarques, ce texte sera rendu disponible aux commentaires à partir du lundi 16 janvier et vaudra pour la semaine qui se termine le dimanche 22...
Vous pourrez donc à nouveau poster en poésie à compter du lundi 23.
Merci de votre compréhension.
La Modération >
.
Mon regard divague au hasard des verdures
J'ai vie comme je m'éteint, je sais depuis longtemps
Qu'en l'âme de chacun, une idylle perdure
J'aurais pu il est vrai, croiser d'autres chemins
Mais la vie va et vient le long des fleuves tranquilles
Pendant un court instant j'avais crue dans ma main
Tenir son cœur doré aux lumières d'Avril
Par ces temps voyageurs, je me prélasse enfin
Au bord des rives limpides qui lave ma tristesse
Bercé par des senteurs qui mêlent à ces parfums
Je m'endore ça et là en ce jour rien ne presse
Assis cheveux au vent, des lueurs juvéniles
Illuminent mes yeux qui cherchent au lointain
Des promesses d'antan aux saveurs de l'exile
Tapis en cette soirée dans les moindres recoins
Encore combien d'années avant de m'échouer
Sur les plages d'été aux reflets de cristal
Qu'en ce dernier départ, sa personne soit loué
L'amour est incertain, notre fin est fatale
< Afin de rester rigoureux dans la gestion des publications, et suite à nos premières remarques, ce texte sera rendu disponible aux commentaires à partir du lundi 16 janvier et vaudra pour la semaine qui se termine le dimanche 22...
Vous pourrez donc à nouveau poster en poésie à compter du lundi 23.
Merci de votre compréhension.
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Lenor Knocker- Nombre de messages : 27
Age : 30
Date d'inscription : 31/12/2011
Re: Rimes et (Dép)rime
Je trouve bien douce et agréable cette mélancolie qui cèle mal une joie de vivre maline. Il faudra cependant éliminer quelques fautes d'orthographie (je m'éteinS; j'ai vie ?? -là on se demande si vous êtes tout à fait francophone: Je vis ou J'ai vécu; j'avais crU; qui lavENT ma tristesse; Je m'endorS etc.). Ensuite il y a quelque versification chaotique:
Mon regard divague au hasard des verdures : 11 pieds, dommage c'est très joli
J'ai vie comme je m'éteint, : 7 au lieu de 6 (et pas facile à rattraper : je vis comme je m'éteins = 7)
Mais la vie va et vient le long des fleuves tranquilles : 6 + 7 et vie/long fleuve tranquille, c'est un peu convenu depuis Jundera/Chatilliez, et puis vous nous servez deux fois de suite vie...
Pendant un court instant j'avais crue dans ma main
Tenir son cœur doré aux lumières d'Avril
ce passage est très beau et pas du tout déprimant. Pour résoudre la difficulté on peut envisager d'inverser tranquille et Avril. Ce qui donnerait:
Mais la vie va et vient en long fleuve d'Avril
Pendant un court instant j'avais cru dans ma main
Tenir son cœur doré aux lumières tranquilles ... mais je préfère votre première version.
Par ces temps voyageurs, je me prélasse enfin
Au bord des rives limpides qui lave ma tristesse: 7+6 ==> A des rives limpides qui lavent ma tristesse
Tapis en cette soirée dans les moindres recoins : 7 + 6
Encore combien d'années (7) avant de m'échouer ==> seule solution (bâtarde) : le Encor
Sur les plages d'été aux reflets de cristal
Qu'en ce dernier départ, sa personne soit loué
L'amour est incertain, notre fin est fatale
Cette dernière strophe me plaît moins, elle me dérange même avec cette apparition soudaine du bon Dieu en des termes crus (Soit loué = Amen / Inch Allah) et puis fin fatale c'est quasi pléonasme.
Au total cependant une belle impression.
Mon regard divague au hasard des verdures : 11 pieds, dommage c'est très joli
J'ai vie comme je m'éteint, : 7 au lieu de 6 (et pas facile à rattraper : je vis comme je m'éteins = 7)
Mais la vie va et vient le long des fleuves tranquilles : 6 + 7 et vie/long fleuve tranquille, c'est un peu convenu depuis Jundera/Chatilliez, et puis vous nous servez deux fois de suite vie...
Pendant un court instant j'avais crue dans ma main
Tenir son cœur doré aux lumières d'Avril
ce passage est très beau et pas du tout déprimant. Pour résoudre la difficulté on peut envisager d'inverser tranquille et Avril. Ce qui donnerait:
Mais la vie va et vient en long fleuve d'Avril
Pendant un court instant j'avais cru dans ma main
Tenir son cœur doré aux lumières tranquilles ... mais je préfère votre première version.
Par ces temps voyageurs, je me prélasse enfin
Au bord des rives limpides qui lave ma tristesse: 7+6 ==> A des rives limpides qui lavent ma tristesse
Tapis en cette soirée dans les moindres recoins : 7 + 6
Encore combien d'années (7) avant de m'échouer ==> seule solution (bâtarde) : le Encor
Sur les plages d'été aux reflets de cristal
Qu'en ce dernier départ, sa personne soit loué
L'amour est incertain, notre fin est fatale
Cette dernière strophe me plaît moins, elle me dérange même avec cette apparition soudaine du bon Dieu en des termes crus (Soit loué = Amen / Inch Allah) et puis fin fatale c'est quasi pléonasme.
Au total cependant une belle impression.
Re: Rimes et (Dép)rime
Il y a de jolies choses dans ce poème, une sorte de nonchalance triste qui lui donnent du charme en dépit de maladresses déjà soulignées par Marvejols
J'aime assez le " j'ai vie" que j'entends comme une licence poétique plutôt réussie
et je ne vois pas dieu dans la dernière strophe, mais bien la personne dont " j'avais cru tenir le coeur doré" ( quand on a un coeur doré on mérite d'être louée !) Je ne me moque pas là, ce coeur doré est une jolie trouvaille.
Ce que je n'aime pas c'est :
Quelques retouches et ce sera tout à fait honorable !
J'aime assez le " j'ai vie" que j'entends comme une licence poétique plutôt réussie
et je ne vois pas dieu dans la dernière strophe, mais bien la personne dont " j'avais cru tenir le coeur doré" ( quand on a un coeur doré on mérite d'être louée !) Je ne me moque pas là, ce coeur doré est une jolie trouvaille.
Ce que je n'aime pas c'est :
cheveux au vent fait très cliché et en plus comment peut-il dire de lui-même que des lueurs juvéniles illuminent ses yeux ! C'est Narcisse qui contemple son image !!!Assis cheveux au vent, des lueurs juvéniles
Illuminent mes yeux
Quelques retouches et ce sera tout à fait honorable !
Invité- Invité
Re: Rimes et (Dép)rime
A part le dernier ver maladroit, j'ai trouvé la composition assez évocatrice et harmonieuse de ces amours printanières que l'on croit fugaces mais qui nous brulent jusqu'au dernier jour.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
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