Cinquième type

Je n'ai pas une impression de prose ici, mais bien de poésie, ou de prose poétique, mais peu importe...
Ce texte dégage pour moi une très curieuse impression : il semble attirer et rejeter dans un même mouvement !
J'illustrerai mon impression par ces formulations " j'ai souri à personne" ou " A l’endroit doté de l’envers du tout."
Je ne dis pas que ce soit désagréable, mais c'est étrange !
Et j'ai adoré cette " fiancée des chemins" !

Une collection de belles formules dans ce texte qu’il est possible de déplacer en poésie si tu souhaites.

Tout s'explique ?
;-)

Bonjour à vous qui avez répondu à ce premier post ici!
Oui, d'ailleurs je l'ai mis ici, car en tant que nouvelle je ne savais pas trop dans quelle catégorie le ranger, et puis j'en avais deux et j'ai essayé de les mettre là où je pensais que cela convenait, à peu près...

Coline,
Merci pour la "fiancée des chemins".
(au passage je trouve que Coline résonne très joli.)
J'espère qu'entre "attrait et rejet" je saurai faire peu à peu pencher l'équilibre dans le bon sens, ce qui n'est pas sûr car l'"étrangeté" risque de se reproduire malgré moi, je le crains...

Easter,
J'aimerais s'il te plaît que tu m'en dises plus sur cette "collection de belles formules", pour que j'aie une idée plus nette de ce que tu entends vraiment par là.

Sinon, je prends bien toutes les impressions, bonnes ou mauvaises: je suis là aussi pour un déshabillage, j'ai bien l'impression! Je n'avais pas prévu ce qui m'arrive en venant sur le forum, toutes ces "rencontres textuelles" mais comme je n'avais rien prévu, et bien... j'y vais, quoi!

* je prends bien sûr toutes les impressions, voulais je dire

De belles formules, oui, au regard des sonorités comme du fond, qui révèlent selon moi une certaine plume et une certaine sensibilité. J'ai été touché à plusieurs endroits, et c'est peut-être là l'essentiel.
Mais je rejoins aussi Easter lorsque je lis "collection" (tout en espérant ne pas me tromper dans l'interprétation du terme) : ça manque de liant, de vue d'ensemble, de sens général, j'ai eu l'impression de me retrouver face à une juxtaposition de phrases bien faites et porteuses d'émotion. A la fin de ma lecture, je me suis retrouvé un peu bête car je n'avais rien retenu du texte, si ce ne sont quelques traces sans forme laissées au hasard. Je ne suis pas partisan forcené de l'exactitude et de la cohérence, loin de là, mais ce texte me semble tout de même manquer d'une structure, d'un début, d'un milieu et d'une fin, ou simplement d'un sujet voire d'une redondance qui permettrait le regroupement, l'union autour d'un sentiment, même hybride, que l'on pourrait garder avec soi.
Par ailleurs, outre les retours à la ligne, ce texte m'apparaît clairement comme poétique et non prosaïque, surtout en prenant compte ces émanations, ces images, ces renvois intuitifs auxquels manque un caractère qui les concentrerait, un rendu homogène.

Ma réaction va paraître étrange mais je récuse illico mon commentaire ci-dessus.
J'ai relu le texte, plus attentivement, et il m'apparaît bien un mouvement qui se suffit à lui-même, une sorte d'éveil absolu, cosmique, primitif, qui m'avait échappé au départ, je ne sais pas pourquoi. J'étais déstabilisé peut-être par la puissance solitaire de chacun des vers, notamment par ce "miroir des vents" qui m'a, je crois, soufflé en dehors du chemin. Donc, oublie mon commentaire précédent ; mon avis n'est plus du tout le même, donc il n'a pas lieu d'être...
J'ai vraiment été touché par cette atmosphère originelle, fœtale, douce et violente à la fois, à l'instar de la naissance ou, plus exactement, de la venue au monde. J'utilise plus haut l'adjectif "primitif" ; je vais aller plus loin : à mon sens, le propos du texte se rapproche du primitivisme, présente par menues foulées les premiers pas d'un être encore innocent, encore loin de la pensée, de la civilisation, de la société et de l'angoisse qu'elles apportent conjointement. En somme, le premier jour comme garant de la pureté. Lorsqu'on vient au monde, l'être est encore immaculé, authentique, son état le plus naturel, le plus élémentaire, signifie l'absence de conscience, de complexité et donc de perversité.
Le dernier vers du poème semble faire surgir l'autre, à l'instar de l'enfant qui se découvre lui-même et donc l'autre par extension grâce à l'expérience du miroir, du je spéculaire. L'apparition de ce visage paraît brutale, intrusive, comme une menace à la perfection éthérée des commencements, comme l'arrivée de la perception morale et du rapport humain évacuant la spontanéité, la sincérité, le mouvement vrai, obligeant à la définition de structures collectives anxiogènes, au diktat de l'opinion.

C'est vrai, Lu-k c'est ce que j'ai voulu rendre, là...merci...!
L'autre ayant pour l'instant, sur cette "cheminée" là, un visage annonciateur d'un sentiment de paix... petite variante solaire aux routes pavées d'autre chose.



< Une nouvelle fois, nous vous demandons de bien vouloir veiller à ne pas répondre trop systématiquement à chacun de vos commentateurs !
On vous a expliqué pourquoi.
Cela vous a même été explicité par un membre le jour-même de votre présentation sur le site...
Merci de votre compréhension.
La Modération >
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la suite !

hi wen a écrit:la suite !

Et tes débuts à toi, c'est pour quand ?