Je parle encore de moi!

« Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage, traversé çà et là par par de brillants soleils. » Baudelaire


Avant toute chose j'aimerais dire que ce texte parlera une fois de plus de moi... je ne vois peut être pas plus loin que le bout de mon nez comme certains pourront le penser, mais personne ne peut m'en vouloir d'avoir besoin d'écrire pour mieux comprendre ce que je ressens et extérioriser mes émotions...
Je préfère vous prévenir que ce qui cherche du rêve ne le trouverons pas dans ce texte donc il est encore temps de reculer... peut être une prochaine fois mais malheureusement l’inspiration ne se commande pas.
Si mon écriture est trop simpliste c'est sans doute du à mon jeune âge ou non, je m'en rends compte moi même et j'essaye d'y remédier, comme ces maudites fautes d'orthographes qui m’horripile moi-même et qui font très mauvaises impressions j'en ai bien conscience!
Assez parlez ou plutôt écris... place à la lecture.


J'ai besoin d'écrire pour reconstituer une partie de ma vie. Je retranscris ma jeunesse pour mieux la comprendre, mieux comprendre ce que j'ai vécu, mieux comprendre ce que j'ai mal compris et ce que je ne comprends toujours pas!
J'essaye d'écrire le plus clairement et le plus sincèrement, sans valoriser ni dévaloriser cette période!
Ma jeunesse ne fut qu'arbitraire: la séparation des parents, petite vivant chez sa mère puis chez ses grands parents puis chez son père...
Comment comprendre cela lorsqu'on a 5, 6 ou 7ans ?
Aujourd'hui j'aimerais tout reconstituer, comprendre la façon dont j'appréhendais la vie, si j'ai pleuré ou eu de la peine!
Je n'ai que de vagues souvenirs, je ne me souviens pas avoir été malheureuse mais je ne me souviens pas avoir été heureuse non plus, des sourires qui cachent beaucoup de chagrins sur les photographies familiales, une lueur dans les yeux un peu trop vive... on a tous des secrets de familles... on ne choisis pas ces parents... on manque d'amour dans la famille...
Une délivrance qui n'ai toujours pas faite, j'ai abandonné depuis longtemps l'idée d'éclaircir le passé, trop de souvenirs douloureux pourrais ressurgir, le présent et le futur sont déjà assez compliqué pour en rajouter... MARRE D'ECRIRE!

J'ai modifié ton titre pour le mettre en minuscules (plus de majuscules SVP, merci!)

Mais pourquoi donc enlever les majuscules, torsionnaire, va !
C'est une dépravation de son oeuvre, quel conformisme...

Voyons voir si je puis t'aider.
Tu sembles tiraillée entre le besoin d'écrire, de comprendre ton passé pour te l'assimiler et l'emporter partout comme un baggage utile; et la peur de ce passé, de ses souvenir douleureux : tu dis vouloir, ou plutôt nécessiter, écrire, puis, à la fin, le contraire ; voilà un retournement de situation propre à nos jeunes âges.
C'est donc que, selon toi, ce passé est utile, utile à ton futur. Mais ne te trompes-tu pooint ? Je veux dire : pourquoi ne pas vivre maintenant, et réserver nos souvenirs à notre vieillesse ? Et si tu penses avoir besoin de ce passé pour savoir qui tu es, demandes-toi si tu préfères emmener avec toi cette enfance pas trop heureuse ou ce présent dont tu es seule maîtresse.
J'espère n'avoir point été à côté de la plaque et t'avoir aidé plutôt qu'embrouillé,

D'autre part:
-Si jamais tu décides te t'affranchir de cette écriture sérieuse, j'espère te retrouver dans le "poème de la Mer, infusé d'astres et lactescent".
Ce n'est point que je fusse las de ta prose jeune et sincère, mais curieux de voir cette esprit aiguisé révant en vers.

-Et si l'on vous a dit que vous étiez simplette,
C'est que ces détracteurs ne pouvaient écrire' francs...

Voilà, à cia0

PS: En fait, je crois avoir trouvé mon égale en matière d'égocentrisme (ce qui n'est point une honte, pour répondre à ton titre).

Ô ! j'oubliai.
La désinvolture à vos traits
Et à vos formes élancées
N'a* d'égaux que vos écrits frais :
Blonds comme purs - vive jeunesse !

*Bien que petite' soit la photo


@+