Que ne suis-je en enfer pour implorer « Pardon »

Quand les grands froids d’hiver ne mordent plus les joues
Et que le bleu du ciel se fait sombre au regard
Quand le soir n’est plus soir ni le chant grégorien
T’en vient-il de penser à tes amours passées ?

Et si l’aube revient les paupières gonflées
Te souffler à l’oreille « il est encore blessé »
Te vient-il de pleurer ton amant disparu
Qui avait ton retour tellement attendu ?

Il était si facile à vingt ans de quitter
Et la carte postale au crayon griffonner
Il était si facile à vingt ans de quitter
Et son cœur de cristal, de mes rires briser

Au bar des Rendez-vous, il n’est plus de retour
Absorbé par le soir et son bec de vautour
Pourtant certains le voient sur le sentier d’en haut
Mais les chiens n’aboient pas quand il est au village

Toulouse, le 31/01/2012

Adieu à Henrik

le titre me plaît

le reste s'affaiblit à mesure : tous les deux vers, toutes les deux strophes

oui, mais quand même, c'est beau c'est triste, même si (même si, même si, tout disparaît, je serai près de toi), même si c'est un peu grandiloquent