Contrevoile

sur un tableau de Michel Feugère et avec son aimable autorisation

http://michelfeugere.e-monsite.com/

Pour voir le tableau en entier : http://michelfeugere.e-monsite.com/album/categorie-par-defaut/11 (2de toile, datée du 25/10/07)

Un voile tout en douceur qui révèle une musique sensuelle que j'aime.
J'aurais préféré avoir le texte à part du tableau pour savourer pleinement l'un et l'autre.
Cependant le texte habille la toile d'une jolie façon.

Merci du partage (pour le tableau)

j'aime le poème (à part peut-être "coiffée au bonnet de beauté", pour le hiatus et parce que perso j'aurais dit "coiffée d'un), il est une belle interprétation de la toile.
Si le peintre expose par ici je ne le manquerai pas.

L'écriture et la toile s'unissent pour me plaire (il me semble l'avoir vu sur votre espace, à moins que ce ne soit un autre poème et une autre peinture que j'avais beaucoup aimés)

Un texte comme une prière où me gène juste (pas beaucoup mais quand même :-) ) le "amour" qui rime avec "toujours".
A la deuxième lecture j'ai mis un point après "amour". Je préfère le sens que ça donne à la suite.

C'est vrai que le... "tableau"... est mis en valeur par le texte qui lui donne un sens.
Contrairement à Damy, je manquerai avec grand plaisir une expo du peintre. Je ne veux pas entrer dans un débat mais je suis allé parcourir son site et... bref.

J'ai aimé ce texte où le contrevoile se transforme en poussières d'étoile (et non en poussière des toiles, ça c'est juste pour dire que je n'accroche pas à ce genre de ... peinture lol).

Sympa, j'apprécie le vers "Elle" où effectivement il semble qu' "elle s'extrait"
mais j'aime particulièrement le derniers vers

au plaisir

Le tableau n'est ici que partiel (env. 60%) on peut désormais aller le voir en entier (et sans incrustation du texte) sur le site du peintre, j'ai demandé à VosE d'ajouter le lien direct (après avoir obtenu ce dernier, un peu difficile à dénicher...).

Pour le vers du bonnet il est vrai qu'il est heurté, voire cul-cul, et qu'il m'en a fait baver sans que je ne parvienne à la bonne solution. A revoir donc.
Pour le dernier vers, eh bien Nathanael je me demande en fait si je ne devrais pas l'ôter: avec le recul je trouve qu'il appuie trop.

Je découvre cette œuvre que je n’avais que survolée de haut et je voudrais dire ce que j’en aurais fait :
Du rêve de la toile doucement elle s’extrait légèrement inclinée => je jette (descriptif faiblement imagé).

Strophe suivante :coiffée au bonnet de beauté => je ne le sens pas ce bonnet là !

Ensuite, un amour toujours… => I ci, ça craint carrément (on en a marre d’entendre ça !)

Pour faire court, voici ce que j’aurais retenu et gardé (personnellement) :

Elle se lève des sables
Dans un voile d’horizon,
Et, sans un mot, demande
Qu’on la dévoile…

Et Ça, c’est vraiment beau ! (opinion subjective, certes, mais comment en sortir ?)

Il faut que j’ajoute une chose concernant cette peinture : j’aime ce monochromatisme épuré, cette lumière, ainsi que l’image produite, diffuse, estompée… Il est très difficile d’exprimer une lumière éclatante en peinture. Il me souvient d’avoir vu en réel un petit tableau de Vasarely (petit relativement aux autres qui couvrent des murs entiers), cela représentait tout simplement une bougie allumée… J’en suis encore tout illuminé…

J'aime bien la toile : il en "sort" quelqu'une.

Le texte est trop évident pour qu'on y comprenne quelque chose.

Mais ce n'est qu'un avis fugace, sans justification stylistique. Je n'y trouve pas d'émotion.

J'imagine prosaïquement une mariée dans le mouvement.
Après on peut toujours parler des sables en raison de la couleur ocre qui éclaire le tableau, mais ce peut-être également un rai de lumière chaude et dorée comme on en a en Provence et qu'on devrait songer à exporter, quant à ôter le(s) voile(s), même demandé gentiment par cette évanescente, il faudra qu'elle attende la fin du match France -Angleterre

T'as vu ça Marvejols ? On n'arrête pas de te faire remonter ton texte à la con !



< Un peu d'auto-modération svp, merci >