Réécriture Italo Calvino : les 60èmes rugissants
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Réécriture Italo Calvino : les 60èmes rugissants
Texte original
En partant de là et en allant trois jours vers le levant, l'homme se trouve à Diomira, une ville avec soixante coupoles d'argent, des statues en bronze de tous les dieux, des rues pavées d'étain, un théâtre en cristal, un coq en or qui chante chaque matin sur une tour. Toutes ces beautés, le voyageur les connaît déjà pour les avoir vues aussi dans d'autres villes. Mais le propre de celle-ci est que si l'on y arrive un soir de septembre, quand les jours raccourcissent et que les lampes multicolores s'allument toutes ensemble aux portes des friteries, et que d'une terrasse une voix de femme crie : hou !, on en vient à envier ceux qui à l'heure présente pensent qu'ils ont déjà vécu une soirée pareille et qu'ils ont été cette fois-là heureux.
60èmes rugissants
coupole, coupole, coupole, coupole, coupole et une coupole,
coupole, coupole, coupole, coupole, coupole et une coupole,
coupole, coupole, coupole, coupole, coupole et une coupole,
coupole, coupole, coupole, coupole, coupole et une coupole,
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coupole, coupole, coupole, coupole, coupole et une coupole,
coupole, coupole, coupole, coupole, coupole et une coupole,
Je ne sais pas si c'est l'odeur des frites ou bien le parfum de Diomira, mais alors, j'ai un tournis à vomir mon coq au vin.
Ca fait 3 jours qu'on marche, j'me souvient même plus pourquoi on a choisi septembre pour visiter Acroupolis.
Mêmes mes pompes en sont raccourcies, je n'avance plus comme si quelqu'un avait coulé du bronze dans mes semelles.
Elle pourrait m'attendre quand même l'autre là bas, à gambader avec ses escarpins de cristal.
Houhou, attends moi !
PW
En partant de là et en allant trois jours vers le levant, l'homme se trouve à Diomira, une ville avec soixante coupoles d'argent, des statues en bronze de tous les dieux, des rues pavées d'étain, un théâtre en cristal, un coq en or qui chante chaque matin sur une tour. Toutes ces beautés, le voyageur les connaît déjà pour les avoir vues aussi dans d'autres villes. Mais le propre de celle-ci est que si l'on y arrive un soir de septembre, quand les jours raccourcissent et que les lampes multicolores s'allument toutes ensemble aux portes des friteries, et que d'une terrasse une voix de femme crie : hou !, on en vient à envier ceux qui à l'heure présente pensent qu'ils ont déjà vécu une soirée pareille et qu'ils ont été cette fois-là heureux.
60èmes rugissants
coupole, coupole, coupole, coupole, coupole et une coupole,
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Je ne sais pas si c'est l'odeur des frites ou bien le parfum de Diomira, mais alors, j'ai un tournis à vomir mon coq au vin.
Ca fait 3 jours qu'on marche, j'me souvient même plus pourquoi on a choisi septembre pour visiter Acroupolis.
Mêmes mes pompes en sont raccourcies, je n'avance plus comme si quelqu'un avait coulé du bronze dans mes semelles.
Elle pourrait m'attendre quand même l'autre là bas, à gambader avec ses escarpins de cristal.
Houhou, attends moi !
PW
Invité- Invité
Re: Réécriture Italo Calvino : les 60èmes rugissants
Ouais, moi itou je me le serais bien fricassé au pinard, cet enfoiré de coq en gold qui vient nous les concasser à point d'heures ! Vengeance de cuistot, en tous cas.
Savoureuse dérive du texte. Mais j'ai assez apprécié aussi ta variante triangle d'or...
A propos, t'en cuisines, du coq au vin, par chez toi loin dans l'Orient gourmand ?
Gobu
Savoureuse dérive du texte. Mais j'ai assez apprécié aussi ta variante triangle d'or...
A propos, t'en cuisines, du coq au vin, par chez toi loin dans l'Orient gourmand ?
Gobu
Gobu- Nombre de messages : 2400
Age : 70
Date d'inscription : 18/06/2007
Re: Réécriture Italo Calvino : les 60èmes rugissants
Sieur,
Non nous faisons rarement , le coq au vin.
Plutôt poulet aux morilles et poulet aux cèpes.
C 'est déjà pas mal au pays des dindes farcies.
Amitiés
PW
Ton texte est très bon.Cependant, je te soupçonne d'un soupçon de Facilité
Prévèrienne.Un jeu d'enfant somme toute pour notre maitre du Souvenir.
Non nous faisons rarement , le coq au vin.
Plutôt poulet aux morilles et poulet aux cèpes.
C 'est déjà pas mal au pays des dindes farcies.
Amitiés
PW
Ton texte est très bon.Cependant, je te soupçonne d'un soupçon de Facilité
Prévèrienne.Un jeu d'enfant somme toute pour notre maitre du Souvenir.
Invité- Invité
Re: Réécriture Italo Calvino : les 60èmes rugissants
C'est original sur la forme. Au début en tout cas. Puis ça retombe (dommage) dans quelque chose d'un peu trop superficiel, presque bâclé, en tout cas plus plat. A mes yeux.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Réécriture Italo Calvino : les 60èmes rugissants
Le début est super bien, j'ai pensé à une parodie de "persiennes" d'Aragon (c'est ça ?).
Et la suite n'est pas mal, mais ne colle pas tellement avec le début, je trouve...
Et la suite n'est pas mal, mais ne colle pas tellement avec le début, je trouve...
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
Age : 52
Localisation : loupbleu@vosecrits.com
Date d'inscription : 12/12/2005
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