Homophonie pour la paix

Regardez de mes yeux cette LARME qui coule.
C’est l’œuvre de L’ARME qui sur moi a fait feu.
Car les armes provoquent des larmes en foule.
L’arme déjà avec son apostrophe, un peu
Comme une goutte, annonce la larme à venir.
L’ALARME d’une larme. Saleté des armes.
Ce qui les divise, faut bien en convenir,
Se loge dans leur L, ce qui n’est pas sans charme.
Une arme sans AILE tombe, tandis que celle
Des larmes, d’un coup d’aile, fait voler les pleurs,
Et au ciel où s’estompe le monde réel,
Par un déplacement de l’R, avec bonheur,
C’est l’ÂME qu’elle trouve, chapeautée dessus
D’un accent, pareil au petit toit des maisons.
Dessous viennent se sécher nos larmes émues.
L’âme, dans ce courant d’air, vogue à l’horizon,
Elle perd son chapeau, mais elle prend un R
Devant, pour ramer longtemps longtemps, elle RAME
Jusqu’à ce lointain pays sans arme et sans guerre,
Ni larme, où les mots ferment leur bouche de flammes. [center]

Les mots en majuscule (mais pas tous les homophones) gênent la lecture, on ne se penche pas trop bien sur le fond ni la forme alors. On trouve aussi des anagrammes. Je le vois un peu comme un exercice.

Exercice, certes... un peu laborieux.

Je ne retiens que ceci qui, à mon sens, est ce qu'il y a de plus fort :

Regardez de mes yeux cette larme qui coule.
C’est l’œuvre de l'arme qui sur moi a fait feu.
Car les armes provoquent des larmes en foule.

J'ai volontairement supprimé les majuscules.

Amicalement,
Pascal