Exo Une image, mille mots : Brocoli mon ami

....................................Brocoli mon ami

tu n'as plus d'âme, tu n'es qu'un tronc.... Condamné à mort, triste rognure

et tous mes rêves se mélangent
des corps...................d'esclaves................endormis
pinces d'ouvre-boite étrange ?
Est-ce une clé ?.............j'ouvre...................soumis

Sans tête je suis aussi.......................Condamné à mort, minable déconfiture

peut-être vers d'autres possibles
échappons-nous............et plus.....................alors
d'étrangeté inaccessible
en trépanés...................vides.....................dehors

tout est fini, brocoli,. mon ami...........Condamnés à mort, alignés contre un mur

et si nos vies rêvent encore
tout ce qu'on veut.....................à volonté
un prince dort............................décapité
j'attends mon sort.....................à déguster

…..je me souviens d'une image, Shéhérazade était alanguie, douce censure
il est trop tard, la nuit finie, Condamné je dors, dans mille rêves, me torturent

rhooo c'est bien !

Frédéric Prunier a écrit:
tu n'as plus d'âme, tu n'es qu'un tronc.... Condamné à mort, triste rognure

Sans tête je suis aussi

Condamnés à mort, alignés contre un mur

Bien vu, c'est vrai qu'il y a un côté peloton d'exécution, raideurs aux bras entravés se serrant en un ultime appel.

Mais non, mais non, ils ne sont pas morts.
Ce n'est qu'un cauchemar mon frère...

Voilà une nuit étrangement bien remplie. Tous les rêves s'y mélangent avec grâce et Shéhérazade en aurait la clé ?
Allez, broc, au lit ! tu as encore bien des merveilles à nous conter.

arielle
Shéhérazade et l'ouvre boite, c'est la reproduction de Laure Missir que vous aviez proposez...

https://i.servimg.com/u/f46/17/06/64/32/laure_12.jpg

J'avais très bien compris et il me semble en avoir reconnu quelques autres : Shéhérazade au joli tatouage, les décapités écervelés entre autres ...

J'ai bien aimé l'allusion aux Esclaves de Michel Ange et la facture, un peu étrange, un peu torturée.

Frédéric, comme d'habitude je reste bouche bée, juste le temps de me ventiler le cerveau !

Monsieur Pruneau et cher ami
Je lisis votre Euv-re, et je m'en esbaudis
Incapable toutefois d'en exprimer le suc
d'un divergent strabisme affligée que je suis
Mais le conte était bon et je vous nomme duc !

Ducal, duculot, ducâlin... ma foi, ça vous va bien !

malgré vos compliments qui me vont droit au coeur, comme disait Ney
je m'interroge sur la difficulté de lecture
que mon texte a pu vous occasionner
...
la trop grande quantité d'images et de sens
rend-t-elle cette petite histoire obscure et acadabrantesque ?

un poète sans doute
sans doute s'embête

Variation alambiquée, épousant tous les angles du brocoli immortalisé par le cliché clin d'oeil.