Noyers
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Noyers
Je tentais t'inventer dans le mutisme de mes gestes
Mais ton silence à toi ne s'imite pas
C'est le bruit impossible des étoiles
Le pouls qui remonte la nuit
Ton silence embaume les péris que la mer doucement recrache au monde
Comme une idée oubliée
Une copie de philosophie où l'image est punie
Je me souviens le matin en sursis dans tes yeux
La tristesse comme une écume qui y perdait sa vague
J'ai voulu tes lèvres tes lèvres de voyage d'angoisse tes lèvres de solitude
Tu me manques comme à un amoureux
Comme l'eau parfois peut manquer au noyé
Mais ton silence à toi ne s'imite pas
C'est le bruit impossible des étoiles
Le pouls qui remonte la nuit
Ton silence embaume les péris que la mer doucement recrache au monde
Comme une idée oubliée
Une copie de philosophie où l'image est punie
Je me souviens le matin en sursis dans tes yeux
La tristesse comme une écume qui y perdait sa vague
J'ai voulu tes lèvres tes lèvres de voyage d'angoisse tes lèvres de solitude
Tu me manques comme à un amoureux
Comme l'eau parfois peut manquer au noyé
Re: Noyers
Je tentais t'inventer dans le mutisme de mes gestes-> je t"entais de t'inventer, plutôt il me semble.
De belles images (comme le dernier vers que j'aime beaucoup) même si ce poème est déconcertant, à la fois il me plait mais il me manque quelque chose pour l'aimer vraiment (et je ne sais dire quoi)
De belles images (comme le dernier vers que j'aime beaucoup) même si ce poème est déconcertant, à la fois il me plait mais il me manque quelque chose pour l'aimer vraiment (et je ne sais dire quoi)
Invité- Invité
Re: Noyers
Ce petit texte me laisse une impression très sympa de mélange entre une profonde sensibilité et une encore-maladresse. Par exemple ces hiatus (doux pour ceux-ci : bruit impossible, idée oubliée, sophie où, à un; hard pour celui-là : qui y).
Au milieu une perle :
J'ai bien aimé pour ma part l'innovant
J'ai moins apprécié "les péris" une faiblesse du texte à mon ais. En revanche j'ai été sensible à la répétition des T sonores dans la première strophe:
Je tentais t'inventer dans le mutisme de tes gestes
Mais ton silence à toi ne t'imite pas
Tu es le bruit impossible des étoiles
Le pouls qui remonte la nuit
Au milieu une perle :
J'ai bien aimé pour ma part l'innovant
où je sens un italianisme et peut-être un hispanisme à moins qu'il ne s'agisse simplement du calque sur la forme nominale qui elle est directe: tenter l'impossible, tenter le diable, tenter l'ascension... (pas vérifié le TLFi sur la forme transitive éventuelle avec l'infinitif).boudi a écrit:Je tentais t'inventer
J'ai moins apprécié "les péris" une faiblesse du texte à mon ais. En revanche j'ai été sensible à la répétition des T sonores dans la première strophe:
On pourrait m'aime en rajouter:boudi a écrit:Je tentais t'inventer dans le mutisme de mes gestes
Mais ton silence à toi ne s'imite pas
C'est le bruit impossible des étoiles
Le pouls qui remonte la nuit
Je tentais t'inventer dans le mutisme de tes gestes
Mais ton silence à toi ne t'imite pas
Tu es le bruit impossible des étoiles
Le pouls qui remonte la nuit
Re: Noyers
Oh, non je voulais vraiment noyers comme titre, comme j'aurais pu mettre chêne, j'aimais l'idée d'immobilité et j'ai dit noyers pour écho au noyer du texte. Effectivement l'omission du "de" dans "je tentais t'inventer" est volontaire quoi que peut-être un peu courageuse. Ce poème est assez maladroit, c'est vrai, et tout le début sert surtout de prétexte à la dernière strophe qu'elle j'aime beaucoup mais qui, selon moi, ne pouvait exister sans le reste. Comme un contexte, comme on va introduire une pièce de théâtre, ce n'est pas encore l'acteur qui s'avance avec son visage de grâce. J'avais là posté quelque chose de moins hasardeux : http://www.vosecrits.com/t10724-lalala (je ne sais pas si la modération autorise cette sorte d'auto-référence...)
Re: Noyers
...c'est mieux si je la cite :Marvejols a écrit:Ce petit texte ... Au milieu une perle :
Je me souviens le matin en sursis dans tes yeux
Noyers
Je tentais t'inventer ne me choque pas au contraire, après tout c’est une figure que l’on peut oser même si elle ne respecte pas la règle qui impose la préposition avant le verbe.
Ton silence embaume les péris ?¿ C’est bizarre ça, j’ai cru que tu avais voulu dire périls, mais en fait, il s’agit de naufragés, de noyés péris en mer, c’est bien ça ? Bref, pas trop clair pour moi.
Je me souviens le matin en sursis dans tes yeux
La tristesse comme une écume qui y perdait sa vague Ces deux vers sont beau mais c’est vrai que le kihi craint un peu.
Comme l'eau parfois peut manquer au noyé Là je ne comprends pas comment l’eau peut manquer à un noyé, à la cellule à la rigueur. Pas trop aimé cette métaphore.
Le titre m’apparaît hors sujet. Autrement tout cela est assez sensible, c’est bien.
Ton silence embaume les péris ?¿ C’est bizarre ça, j’ai cru que tu avais voulu dire périls, mais en fait, il s’agit de naufragés, de noyés péris en mer, c’est bien ça ? Bref, pas trop clair pour moi.
Je me souviens le matin en sursis dans tes yeux
La tristesse comme une écume qui y perdait sa vague Ces deux vers sont beau mais c’est vrai que le kihi craint un peu.
Comme l'eau parfois peut manquer au noyé Là je ne comprends pas comment l’eau peut manquer à un noyé, à la cellule à la rigueur. Pas trop aimé cette métaphore.
Le titre m’apparaît hors sujet. Autrement tout cela est assez sensible, c’est bien.
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
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Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
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