Dans ta bouche je suis déjà mort
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Dans ta bouche je suis déjà mort
Dans ta bouche je suis déjà mort
C'était il y a longtemps tu ne te souviens pas
Je n'avais pas encore ce visage là j avais des paupières d allure, des paupières de lichens
des lèvres d'incantation j'étais toujours fait pour le carnage et partout on disait c'est la guerre la guerre la guerre
On parlait de moi dans toutes les inquiétudes
Je m'apprêtais a devenir une commémoration
mais
Je suis mort dans ta bouche
c’était avec une autre bouche que celle qui te prête une voix désormais
Qui te met des baisers païens aux dents
Jadis, tu portais mes cernes comme une lingerie fine
Jadis j'étais le scandale à la mode à la devanture de l'amour
Et ma mort a moi trainait mon image dans un miroir de larmes
Ces jours là j'avais des yeux de reflet, des yeux de mirage
Des yeux vairons des yeux de sacre
Je suis mort avant d'exister
Je n'étais selon la lumière qu une erreur
Et selon les fous que la folie même
J'étais mère sans le pouvoir
Et mes filles n'existent que pour toi
Je leur ai donné ton regard de pierres fines désolées
On les trouve dans toutes les bouches d'enfant
Minuscules et fragiles
Tu ne te souviens pas surement de la mort et sa démarche de diapositives
Comment pourrais tu
Ce jour la tu n’étais que le chagrin du pavé
Tu étais avant de trouver ta matière prétentieuse,
Avant de trouver ton visage de mariage
Un sentiment Un sentiment mortel Un sentiment pénal
voila je t’embarrasse les joues
C'était il y a longtemps tu ne te souviens pas
Je n'avais pas encore ce visage là j avais des paupières d allure, des paupières de lichens
des lèvres d'incantation j'étais toujours fait pour le carnage et partout on disait c'est la guerre la guerre la guerre
On parlait de moi dans toutes les inquiétudes
Je m'apprêtais a devenir une commémoration
mais
Je suis mort dans ta bouche
c’était avec une autre bouche que celle qui te prête une voix désormais
Qui te met des baisers païens aux dents
Jadis, tu portais mes cernes comme une lingerie fine
Jadis j'étais le scandale à la mode à la devanture de l'amour
Et ma mort a moi trainait mon image dans un miroir de larmes
Ces jours là j'avais des yeux de reflet, des yeux de mirage
Des yeux vairons des yeux de sacre
Je suis mort avant d'exister
Je n'étais selon la lumière qu une erreur
Et selon les fous que la folie même
J'étais mère sans le pouvoir
Et mes filles n'existent que pour toi
Je leur ai donné ton regard de pierres fines désolées
On les trouve dans toutes les bouches d'enfant
Minuscules et fragiles
Tu ne te souviens pas surement de la mort et sa démarche de diapositives
Comment pourrais tu
Ce jour la tu n’étais que le chagrin du pavé
Tu étais avant de trouver ta matière prétentieuse,
Avant de trouver ton visage de mariage
Un sentiment Un sentiment mortel Un sentiment pénal
voila je t’embarrasse les joues
Re: Dans ta bouche je suis déjà mort
"Jadis, tu portais mes cernes comme une lingerie fine".
Je (re)garde celui là mais il y en a tant d'autres.
Chapeau bas ..
Je (re)garde celui là mais il y en a tant d'autres.
Chapeau bas ..
Invité- Invité
Re: Dans ta bouche je suis déjà mort
Dommage qu'il manque des accents sur les "A" , les "LA" et quelques apostrophes.
J'aime ce foisonnement d'idées, cette errance, et cette chute imprévisible.
Je ne citerais pas les phrases qui m'ont ravies, je ne saurais laquelle choisir.
J'aime ce foisonnement d'idées, cette errance, et cette chute imprévisible.
Je ne citerais pas les phrases qui m'ont ravies, je ne saurais laquelle choisir.
Invité- Invité
Re: Dans ta bouche je suis déjà mort
j'aime aussi, je guetterai les autres
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Dans ta bouche je suis déjà mort
"J'étais mère sans le pouvoir
Et mes filles n'existent que pour toi"
J'ai eu du mal avec ces vers, le "mes filles n'existent que pour toi", dans la formulation, m'a gênée mais c'est psychologique je pense, parce qu'il y a quelques années j'écrivais des énormités du style
"Je n'existe que pour toi
Tu es tout ce qui brille pour moi"
Et Cætera...
Donc ça m'y fait penser, mais sans ça c'est sûrement des vers tout à fait corrects, je n'en sais rien...
Mais j'ai beaucoup aimé ce poème, le rythme semble très travaillé ou du moins très maitrisé, et j'adore ce style ainsi que certains vers tels que:
"Jadis, tu portais mes cernes comme une lingerie fine
Jadis j'étais le scandale à la mode à la devanture de l'amour"
"Je n'étais selon la lumière qu'une erreur
Et selon les fous que la folie même"
"Je leur ai donné ton regard de pierres fines désolées
On les trouve dans toutes les bouches d'enfant
Minuscules et fragiles"
Ainsi que la suite et fin du poème.
Et mes filles n'existent que pour toi"
J'ai eu du mal avec ces vers, le "mes filles n'existent que pour toi", dans la formulation, m'a gênée mais c'est psychologique je pense, parce qu'il y a quelques années j'écrivais des énormités du style
"Je n'existe que pour toi
Tu es tout ce qui brille pour moi"
Et Cætera...
Donc ça m'y fait penser, mais sans ça c'est sûrement des vers tout à fait corrects, je n'en sais rien...
Mais j'ai beaucoup aimé ce poème, le rythme semble très travaillé ou du moins très maitrisé, et j'adore ce style ainsi que certains vers tels que:
"Jadis, tu portais mes cernes comme une lingerie fine
Jadis j'étais le scandale à la mode à la devanture de l'amour"
"Je n'étais selon la lumière qu'une erreur
Et selon les fous que la folie même"
"Je leur ai donné ton regard de pierres fines désolées
On les trouve dans toutes les bouches d'enfant
Minuscules et fragiles"
Ainsi que la suite et fin du poème.
Re: Dans ta bouche je suis déjà mort
Les accents manquants s'expliquent d'une très bête façon. J'ai écrit ce poème d'un trait sur mon mur Facebook au moment de minuit comme animé d'une mauvaise fièvre. D'un grand sentiment. Je l'ai tapé en majuscules pour rendre par la casse la taille de ma colère. Pour le rendre ici lisible j'ai utilisé le maj+f3 de word qui fait tout en minuscules. J'ai relu rapidement pour ajouter accents et apostrophes, trop rapidement au final.
Tous mes poèmes sont des cailloux pas taillés, je les écris vite, sur mon téléphone le plus souvent. Une idée me saisit. Je la transcris en hâte. Ce n'est pas par paresse que je ne les travaille pas mais repassant dessus j'aurais la sensation de les user, de les gâcher.
Tous mes poèmes sont des cailloux pas taillés, je les écris vite, sur mon téléphone le plus souvent. Une idée me saisit. Je la transcris en hâte. Ce n'est pas par paresse que je ne les travaille pas mais repassant dessus j'aurais la sensation de les user, de les gâcher.
Re: Dans ta bouche je suis déjà mort
"Ce n'est pas par paresse que je ne les travaille pas mais repassant dessus j'aurais la sensation de les user, de les gâcher."
Je retiens cette phrase parce que je fais un peu de même.
Sinon, je taquine, mais un A s'il doit prendre un accent doit s'écrire À.
Ensuite le choix de ne pas retravailler vous (nous) appartient. Parfois le lecteur apprécie le résultat, d'autres fois, non. À les relire, plus tard, l'auteur sent bien ce qui ne va pas et voit, entre autres, les fautes de frappe et/ou d'orthographe.
Personnellement, je tiens compte des remarques...dans les écrits suivant.
Je retiens cette phrase parce que je fais un peu de même.
Sinon, je taquine, mais un A s'il doit prendre un accent doit s'écrire À.
Ensuite le choix de ne pas retravailler vous (nous) appartient. Parfois le lecteur apprécie le résultat, d'autres fois, non. À les relire, plus tard, l'auteur sent bien ce qui ne va pas et voit, entre autres, les fautes de frappe et/ou d'orthographe.
Personnellement, je tiens compte des remarques...dans les écrits suivant.
Invité- Invité
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