Exercice en direct mercredi 8 août à 21.00

Gobu Lune 13

Ca devrait être mieux, enfin j'espère !

Gobu Lune

Mentor : Ania 3

Zou a écrit:Mentor : Ania 3

hmmmmmmmmmmmmmm ! un régal ;-)

Je m'attends au pire -))))))

Kilis : Confiserie 11

Haa Kilis! Voilà qui devrait t'inspirer!

Merci pour les bonbons

mentor a écrit:hmmmmmmmmmmmmmm ! un régal ;-)

Bonjour Nath! :-)

Nina : Gendarme 8

Sahkti a écrit:

mentor a écrit:hmmmmmmmmmmmmmm ! un régal ;-)

Bonjour Nath! :-)

mais............... de koi me mèljeuh ?! :-)))

Noth : Pekin 20

EST CE QUE TOUT LE MONDE EST SERVI ?

Wouahou, ça voyage dans tous les sens... !

Les contraintes de Loup, zou!

Loup : Saltimbanque 22

Bon j'avais cru voir que Mya pensait passer, je lui en choisis aussi

Mya : Maureen 10

Zou
Jeudi 22

Voilà
Déso, ça a été assez long, mais le pc de la maison est pas tt neuf ;-(

J'espère que ça va pour tout le monde ?

Zou a écrit:Voilà
Déso, ça a été assez long, mais le pc de la maison est pas tt neuf ;-(

J'espère que ça va pour tout le monde ?

merci Zou, à +

c'est ok Zou!

Zou a écrit:Voilà
Déso, ça a été assez long, mais le pc de la maison est pas tt neuf ;-(

J'espère que ça va pour tout le monde ?

On se donne combien de temps ?

poster vers 23.00, nina

Samedi soir.
Mortel ennui.
Les Mojitos Rangers.
Trop de slows.
Pas terrible.

Je me sens seule.
Seule et honteuse.
Je ne connais personne.
Et puis je me sens moche.
Avec ma robe trop serrante.
Mes kilos en trop.
Mes cheveux colorés.

Je ne sais pas ce qui m'a pris.
Tout le monde me regarde.
Ils doivent se moquer de moi.
Pas un garçon pour m'inviter.
Les filles ricanent.
Oui, je le vois bien.

J'ai l'air bête.
Je le sais.
J'ai surtout l'air seule.
L'air de la solitude.
La solitude comme maquillage.
La solitude comme parfum.

Je fais tapisserie.
Je déteste ça.
Je voudrais être une mouche.
M'envoler loin d'ici.
Que plus personne ne me regarde.

Personne ne me regarde.
Je me regarde toute seule.
Mes pieds.
Mes mains.
Mon cafard.
Ma détresse.

Ma bêtise surtout.
Pourquoi venir ici.
Pour me faire mal.
Sans doute.

C'est réussi...

La musique classique et moi, ça a toujours fait deux! Voire plus. Comment expliquer alors ma présence en ce lieu incongru, alors que devant moi joue l'un des plus grands orchestres philarmoniques du monde.
-Chéri, j'ai envie de grande musique, m'avait-elle dit.
-Et qu'est-ce qui te ferait plaisir?
-Que tu m'emmènes à Pékin, voire de la musique classique?
-Rien que ça, Pékin! Pourquoi pas Oulan Bator ou Rawajputala? Et puis, c'est ça que tu appelles grande musique, du classique. C'est un peu surfait comme plan non?. Tu es enceinte? Car c'est vraiment une lubie de femme enceinte,
-Ce que tu peux être con quand tu t'ys mets alors
-Tu veux pas plutôt aller voir les Stones ?
-C'est ça où je te quitte, dit-elle sans que j'y croie une seconde
-Bravo, le chantage maintenant, je me suis fiancée avec une terroriste
-Tu ne crois pas si bien dire…
Je passe la suite de ces babillages infantilisants. Je fatigue et vous aussi. Toujours est-il que me voici assis sur la place Tien An Men, à écouter interdit de la grande musique devant la Cité interdite. Que voulez-vous, je suis un homme faible, prêt à toutes les compromissions pour combler un instant de délices. Sauf que là, je le paie au centuple.
Mais qu'est-ce que je fous là? Autour de moi, les spectateurs semblent savourer. Leurs têtes ondulent en accord avec les mélodies. Peut-être font-ils semblant parce que ça fait bien.
Et puis, super le décor, soigné. Il devait s'être pris la cuite de sa vie le génie surréaliste à qui l'on devait cette loufoquerie. Autour de l'orchestre, une rangée de cuberdons géants. Je savais que la mondialisation allait grand pas dans ce pays, mais je ne savais pas que les Chinois vouaient un culte à ces petites gommes au sirop…..
Et cette musique qui n'en finit pas… J'aimerais me lever comme cet étudiant l'a fait quelques années ici-même devant un char. Dire stop à cette mascarade. Foutre le souk. Mais non , je me retiens. Faible. Las. Et à côté de moi, elle se tient le ventre oscillant la tête en mesure.
Et oui, elle était effectivement enceinte. J'en serai quitte pour le champagne et les fraises après le concert!

Les glaciers fondent et c'est mauvais
Il faut arrêter cela, mais comment on fait ?
Vivent les voitures éléctriques et leur propreté
A mort les voitures polluantes qui ne font que hanter
Les ours blancs ou les manchots
qui meurent parce qu'il fait chaud.
Bientôt la fin du monde d'aujourd'hui
car ce monde sera bientot englouti.
En tout cas cela arrivera
si cette affaire ne s'arrête pas.
Je ne l'espère à personne
mais la fin de tout sonne.
Les glacier fondent en larmes
car le CO² vient de sortir ses armes.
L'Antarctique en est à son declin
J'espère au moins que ca va en toucher un.
Les gens s'en fichent on dirait
mais personne y est préparé.
Les glacons fondent au soleil
On ne verra plus bientôt ces merveilles.
C'est triste comme fin j'avoue
et j'espère qu'elle tourne la roue.
C'est parti pour une piscine infinie
De la Mediterranée à l'Océanie.
Juste un état des lieux
et que j'écris ce que je vois de mes yeux.
C'est mon inspiration que j'ai
eue en ayant vu ce glacier

Tout a vraiment commencé le jour où tu a dépensé la moitié de nos économies pour cette espèce de tableau. Tu disais qu’il te faisait penser au génie de Warhol, j’y voyais au mieux une campagne publicitaire pour Guy Degrenne. Tu me parlais de filtre polarisant linéaire appliqué par le photographe, je te répondais copier coller photoshop de l’informaticien. Bien sûr, j’ai cédé et nous l’avons accroché dans le salon. Tes amis s’extasiaient devant le génie de la toile, les miens rigolaient à la mi-temps de chaque match à la télé, presque autant que quand tu m’avais obligé à repeindre la cuisine et tous nos meubles de bois massif en rouge vif parce que tu l’avais vu faire dans une émission de décoration. Je crois qu’à ce moment là, j’aurais dû me rendre compte que nous n’avions rien en commun. Enfin, non, nous avions encore cette couette à partager et ce brûlant appel des corps qui nous masquait notre évident manque d’avenir. Alors oui effectivement, je t’en veux un peu … Non pas pour le mal que tu me fais en me quittant mais plutôt pour le culot que tu affiches en ne chiffrant pas ce tableau parmi nos biens communs à partager. Il m’aura tout de même coûté quasiment autant que ma 306 d’occase. En conséquence, je propose un partage équitable : je prends la tasse orange et la bleue, je te laisse la rose et la verte !

(je réduis un peu vos images, c'est trop lourd à afficher)

Sahkti a écrit:Samedi soir.
Mortel ennui.
Les Mojitos Rangers.
Trop de slows.
Pas terrible.

Je me sens seule.
Seule et honteuse.
Je ne connais personne.
Et puis je me sens moche.
Avec ma robe trop serrante.
Mes kilos en trop.
Mes cheveux colorés.

Je ne sais pas ce qui m'a pris.
Tout le monde me regarde.
Ils doivent se moquer de moi.
Pas un garçon pour m'inviter.
Les filles ricanent.
Oui, je le vois bien.

J'ai l'air bête.
Je le sais.
J'ai surtout l'air seule.
L'air de la solitude.
La solitude comme maquillage.
La solitude comme parfum.

Je fais tapisserie.
Je déteste ça.
Je voudrais être une mouche.
M'envoler loin d'ici.
Que plus personne ne me regarde.

Personne ne me regarde.
Je me regarde toute seule.
Mes pieds.
Mes mains.
Mon cafard.
Ma détresse.

Ma bêtise surtout.
Pourquoi venir ici.
Pour me faire mal.
Sans doute.

C'est réussi...

C'est fluide; j'ai eu du plaisir a lire ))))

pas trop inspiré ce soir, c'était service minimum pour moi :-)

En tous cas, merci Zou pour l'organisation. Un bel effort ;-)

Je vous commenterai demain et je vous souhaite une excellent nuit à tous.

Belle nuit à toi Charles!

Charles a écrit:pas trop inspiré ce soir, c'était service minimum pour moi :-)

En tous cas, merci Zou pour l'organisation. Un bel effort ;-)

Je vous commenterai demain et je vous souhaite une excellent nuit à tous.

Je suis d'accord ça a été dur d'ecrire sur des images )))

AU CLAIR DE LA TERRE

Au clair de la Terre
Mon ami Pierrot
Je tourne en solitaire
Depuis un an bientôt

Ma chandelle est morte
Je n’ai plus de feu
Le Diable m’emporte
Que je suis heureux !

Au clair de la Terre
Mon ami Pierrot
Si loin des misères
Je vois tout de haut

Ma chandelle est morte
Je n’ai plus de feu
Oui mais que m’importe
J’ai besoin de si peu

Au clair de la Terre
Mon ami Pierrot
J’ai plus de lumière
Que ce qu’il me faut

Ma chandelle est morte
Je n’ai plus de feu
Mais je vois la porte
Qui ouvre sur les cieux

Au clair de la Terre
Mon ami Pierrot
Y a plus de galère
Y a plus de boulot

Ma chandelle est morte
Je n’ai plus de feu
Mais la nuit me porte
Vers l’infini bleu

Au clair de la Terre
Mon ami Pierrot
Je lève mon verre
A tous les poivrots

Ma chandelle est morte
Mais j’ai de l’eau de feu
Qui me réconforte
Et je vous dis adieu…

Gobu

Voilà c'est posté. Pas arrivé à insérer l'image.

Sahkti si tu pouvais...

Mille mercis d'avance

Gobu

Gobu a écrit:Voilà c'est posté. Pas arrivé à insérer l'image.
Sahkti si tu pouvais...

voui voui! :-)

RECTO



Souvenir des studios Névada - Thanks fo your visit.

VERSO

Chère Mamam,

On a essayé de se faire un train, mais il est jamais passé.
Apparemment ici aussi il y a des grèves.
On te jure qu’on avait bien lu l’horaire et qu’on s’était pas trompé de ligne.
Lulu il s’y connaît en ligne. Les deux doigts dans le nez, il disait…

Alors, on a marché, marché et dans la première ville, on a tenté de se faire la banque.
Ils travaillent pas beaucoup ici, c’était fermé.
Bank Holiday, il était marqué.
Alors Lulu, fan de Johnny à fond comme tu le connais, il a plus voulu tenter le coup.
Il a même dit « Respect » en s’inclinant devant le distributeur de billets.

Donc on a continué notre route vers le Nord.
Se faire une rivière, qu’on se disait, juste quelques pépites de quoi t’offrir ton abri de jardin et 4 jours à Bénidorm.
Mais elle était à sec. Tant mieux, y aura qu’à se baisser et ramasser, me suis dit.
Mais Lulu s’est fait un lumbago du premier coup et moi bigleux comme je suis, j’ai rien vu.

On est revenu en ville, Lulu de mauvais poil, même handicapé de son dos, il voulait se faire un indien.
Moi, je voulais pas voir ça parce que dans les films, je tenais quand même avec eux. Alors pendant ce temps là, je me suis fait la petite Lily. C’est pas rien Lily, elle est responsable de la caisse dans le fond du bar près des toilettes. C’est une ruse en cas de descente du fisc qu’elle m’a dit. Faire diversion, tu vois ! Pas tout son fric dans le même panier, quoi ! Je suis finalement arrivé à me faire quelque chose tout seul comme un grand. C’est peut-être Lulu qui me porte la poisseen fin de compte ?
Lui en tout cas maintenant, je sais pas pourquoi, mais il porte tout le temps la casquette.

Voilà, je suis sur que lorsque tu recevras cette carte, nous serons riches et que tu pourras être fière de nous. On le sent bien là.

Bons baisers du Far-West de tes deux grands fils qui t’aiment.

Lulu et Fredo


PS. Si tu pouvais envoyer quand même un petit mandat pour nos collations. On t’aime.

Sahkti je t'adore

C'est vrai que sans la fôtô, c'est moins bô...

J'ai déjà survolé vos textes (de là-haut) ça m'a l'air pas triste !

Je m'y recolle pour un rapport circonstancié !

Merci à toute la bande, et dommage pour les lâcheurs...

Gobu

Impossible de ne pas regarder ses yeux. Et je ne m’en prive pas. Ils n’ont jamais pu décider de leurs couleurs. Chacun se voulait un dégradé rare, unique, où les nuances se mêleraient. Mais moi, ces yeux-là, je les connais par cœur, dans chacune de leurs teintes.
Dans l’arrondi des iris ceinturant des pupilles de jais, on devine toute la palette d’un ciel improbable à partir duquel tout pourrait changer, tout pourrait encore basculer. Vers le plus terrible des orages ? Vers la pureté fraîche d’un printemps de soleil ? Ils paraissent toujours hésiter, dessinés par je ne sais quel impressionniste génial. Chaque touche de couleur semble se diluer en sa voisine. Ici, de petits grains d’azur éclairent son regard comme au premier jour. Là, un gris de perle révèle une mélancolie sans tristesse. J’y trouve encore quelques fragments de jade. Enfin, là, une insignifiante tache d’or. Qui ouvre son âme. M’offre son présent d’intimité.
Le ton de ses yeux a toujours semblé suivre son humeur. Pétillants, ils s’assombrissent d’un coup, pour revenir aussi vite aux nuances de l’amour.
Ils ont tout vu. Les plus belles choses, et d’autres beaucoup moins. Le soleil de sa naissance, une mandarine au Noël de ses trois ans, son premier livre sans images, les films à l’eau de rose, les tableaux de Monet, ma main dans la sienne, notre départ aux Antilles, ma maladie, son courage, un horizon qui s’éclaire au matin bleu. Tout.
C’est vrai, je ne m’en lasse pas de son regard. Je l’aime tant. Peut-on tant aimer ? Je la fixe encore, fort, très fort. Et dépose un baiser au coin de sa lèvre rose.

.

On attend qui encore ? Kilis et Nina ?