Confession silencieuse
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Confession silencieuse
Je revins à la vie étonnée du souvenir du monde qui s'agitait, dansait, se donnait du courage, et se soutenait contre le vent.
Je me souviens de la fumée des gros cigares des gros messieurs qui riaient fort et haut. Elle piquait mes yeux. C'est bien curieux alors que nous étions dehors et que le vent balayait tout sur son passage !
En fait les larmes étaient venues seules au bord des cils sans y être conviées par l'extérieur. Elles n'étaient que l'écume de cet océan qui grondait au fond de moi et qui ne demandait qu'à libérer son flot.
Je me souviens de la brise douce et calme qui avait succédé au vent violent et qui avait caressé ma joue avant que je ne tombe.
J'étais loin et je suis revenue dans ce jardin vide de vie où je m’étais réfugiée. Le marbre glacé des statues me renvoyait la vanité de l'homme. Vaincre le néant en laissant trace de son passage…Un oiseau posé sur la tête d'un lion rageur mais impuissant soulignait le caractère vain de la démarche.
Un lampadaire éclairait un regard plongé dans la lecture de pages sculptées à l'ombre des fontaines.
Le génie des lieux semblait l'inspirer. Il déchiffrait les instructions secrètes qui l'amenaient vers une évasion propice.
Le visage de bronze du vieil homme ruisselait de la pluie qui désormais battait le rythme des mots et scandait les phrases au point qu'on pouvait entendre leur musique.
La lune gorgée d’eau et de lumière mordorée embuait les arbres, les bassins et cet étrange rêve.
Sa mémoire s'effaçait comme les pas du marcheur sur le sable du désert.
Il voulait être dans l'instant et se fondre dans les mots qu'il lisait pour ne faire plus qu'un avec cette écriture magique qui jetait un pont entre les univers, entre les mondes, entre les âmes qui se cherchent.
Dans la mousse tendre de ce lieu onirique je fis mon lit et décidait de dormir sous le chant de l'oiseau qui riait de moi et des autres.
Qu'aurais-je pu faire d'autre ? On ne survit pas toujours au jeu de la syncope...surtout si on se réveille !
Je me souviens de la fumée des gros cigares des gros messieurs qui riaient fort et haut. Elle piquait mes yeux. C'est bien curieux alors que nous étions dehors et que le vent balayait tout sur son passage !
En fait les larmes étaient venues seules au bord des cils sans y être conviées par l'extérieur. Elles n'étaient que l'écume de cet océan qui grondait au fond de moi et qui ne demandait qu'à libérer son flot.
Je me souviens de la brise douce et calme qui avait succédé au vent violent et qui avait caressé ma joue avant que je ne tombe.
J'étais loin et je suis revenue dans ce jardin vide de vie où je m’étais réfugiée. Le marbre glacé des statues me renvoyait la vanité de l'homme. Vaincre le néant en laissant trace de son passage…Un oiseau posé sur la tête d'un lion rageur mais impuissant soulignait le caractère vain de la démarche.
Un lampadaire éclairait un regard plongé dans la lecture de pages sculptées à l'ombre des fontaines.
Le génie des lieux semblait l'inspirer. Il déchiffrait les instructions secrètes qui l'amenaient vers une évasion propice.
Le visage de bronze du vieil homme ruisselait de la pluie qui désormais battait le rythme des mots et scandait les phrases au point qu'on pouvait entendre leur musique.
La lune gorgée d’eau et de lumière mordorée embuait les arbres, les bassins et cet étrange rêve.
Sa mémoire s'effaçait comme les pas du marcheur sur le sable du désert.
Il voulait être dans l'instant et se fondre dans les mots qu'il lisait pour ne faire plus qu'un avec cette écriture magique qui jetait un pont entre les univers, entre les mondes, entre les âmes qui se cherchent.
Dans la mousse tendre de ce lieu onirique je fis mon lit et décidait de dormir sous le chant de l'oiseau qui riait de moi et des autres.
Qu'aurais-je pu faire d'autre ? On ne survit pas toujours au jeu de la syncope...surtout si on se réveille !
AGANIPPE- Nombre de messages : 39
Age : 65
Date d'inscription : 10/03/2012
Re: Confession silencieuse
Bonsoir,
La syncope ? Un stratagème de femme qui leur donne en tout cas de très jolis réveils poétiques.
Amicalement,
midnightrambler
La syncope ? Un stratagème de femme qui leur donne en tout cas de très jolis réveils poétiques.
Amicalement,
midnightrambler
midnightrambler- Nombre de messages : 2606
Age : 71
Localisation : Alpes de Haute-Provence laclefdeschamps66@hotmail.fr
Date d'inscription : 10/01/2010
Re: Confession silencieuse
Je suppose qu'il ne s'agit pas là de pâmoison (qui elle est parfois un stratagème). Quoi qu'il en soit, malgré la poésie dégagée par ce trop court texte, je suis resté sur ma faim. Il y manque de la matière. J'aurai souhaité quelque chose de plus touffu ; peut-être que l'auteur aurait dû développer et introduire l'état syncopal par une mise en situation plus détaillée.
Points de détail : les points de suspension sont suivis d'un espace. La mise en page laisse également à désirer.
Points de détail : les points de suspension sont suivis d'un espace. La mise en page laisse également à désirer.
Invité- Invité
Re: Confession silencieuse
moi j'aime bien cette rêverie
cest vrai c'est assez aérien, ça a l'air d'être prêt à s'éparpiller, mais agréable lecture
sauf peut-être la dernière phrase avec ce point d'exclamation qui ressemble à un commentaire
cest vrai c'est assez aérien, ça a l'air d'être prêt à s'éparpiller, mais agréable lecture
sauf peut-être la dernière phrase avec ce point d'exclamation qui ressemble à un commentaire
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Confession silencieuse
Luluberlu,
Non, non ce n'est pas une pâmoison, c'est une vraie syncope (romancée ou idéalisée ) qui m'avait conduite à l'hôpital dans les bras de beaux pompiers
Janis ,
c'est vrai , il est inopportun ce point d'exclamation
Merci pour vos commentaires précieux pour progresser
Non, non ce n'est pas une pâmoison, c'est une vraie syncope (romancée ou idéalisée ) qui m'avait conduite à l'hôpital dans les bras de beaux pompiers
Janis ,
c'est vrai , il est inopportun ce point d'exclamation
Merci pour vos commentaires précieux pour progresser
AGANIPPE- Nombre de messages : 39
Age : 65
Date d'inscription : 10/03/2012
Re: Confession silencieuse
Deux remarques :
La première, sur cette phrase, longue et que la répétition du "qui" rend disgracieuse :
Il voulait être dans l'instant et se fondre dans les mots qu'il lisait pour ne faire plus qu'un avec cette écriture magique qui jetait un pont entre les univers, entre les mondes, entre les âmes qui se cherchent.
La seconde, sur la secousse qu'occasionne ce vilain mot de syncope. On est parti dans le rêve, on est ailleurs et tout d'un coup, paf, brutal, le retour à la laide réalité avec cette dernière phrase qui rompt vraiment trop brutalement avec ce qui précède :
Dans la mousse tendre de ce lieu onirique je fis mon lit et décidait ("décidai")de dormir sous le chant de l'oiseau qui riait de moi et des autres.
Qu'aurais-je pu faire d'autre ? On ne survit pas toujours au jeu de la syncope...surtout si on se réveille !
La première, sur cette phrase, longue et que la répétition du "qui" rend disgracieuse :
Il voulait être dans l'instant et se fondre dans les mots qu'il lisait pour ne faire plus qu'un avec cette écriture magique qui jetait un pont entre les univers, entre les mondes, entre les âmes qui se cherchent.
La seconde, sur la secousse qu'occasionne ce vilain mot de syncope. On est parti dans le rêve, on est ailleurs et tout d'un coup, paf, brutal, le retour à la laide réalité avec cette dernière phrase qui rompt vraiment trop brutalement avec ce qui précède :
Dans la mousse tendre de ce lieu onirique je fis mon lit et décidait ("décidai")de dormir sous le chant de l'oiseau qui riait de moi et des autres.
Qu'aurais-je pu faire d'autre ? On ne survit pas toujours au jeu de la syncope...surtout si on se réveille !
Invité- Invité
Re: Confession silencieuse
Commentaire trop rapide, je corrige.
Concernant la première remarque, c'est la répétition des relatifs qui est en cause (et pas seulement du "qui").
Concernant la première remarque, c'est la répétition des relatifs qui est en cause (et pas seulement du "qui").
Invité- Invité
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