Poème aux beaux mecs

Des hommes les plus beaux nous assaille l’écho,
Leurs photos par milliers que montrent les affiches
A les voir, embrasés, follement l'on s’entiche :
Sans espoir tant est vrai qu’ils sourient pour de faux.
Mais pourquoi s’exhiber à tous ceux qui moins beaux
En rien ne leur soucient, dont ils se contrefichent ?
Sans doute à se montrer les payent de plus riches
Pour vendre des maillots, des parfums, des autos.
Ainsi l’on reste seuls, les ayant crus possibles
Incapables d’aimer ceux qui restent loisibles
Comme des gueux devant, qui l’on roule en carrosse.
Leur beauté sans amour serait comme un venin
Souriez-vous à l’appât ? Aussitôt ses dédains
Vous arrachent le cœur et rongent jusqu’à l’os.

Amusant cette progression du constat léger moderne lucide du monde du beau, qui glisse vers la morale.
Je ne suis pas spécialiste mais suis toujours attirée par vos sonnets qui n'ont pas le découpage de ces poèmes, avec quelque liberté.
J'aime beaucoup vous lire.

Votre tableau me fait penser à la fois au calendrier des rugbymen de l'équipe de France et à la chanson "Le plus beau des laids" de Serge Gainsbourg.
Mais au fond, le mâle ne se féminiserait-il pas en ce moment ?

J'ai trouvé quelques inversions dans la constructions de certaines phrases qui m'ont obligé à m'y prendre à 2 fois pour les comprendre.
"Souriez" ne se décompose-t-il pas en sou/ri/ez ?

aïe ! Je ne veux pas ici jouer les Alceste, donc ... désolée !

Je poursuis, suis surprise, et je lis et médite.

Pas mal !
Un ou une Autre l'a dit, mais je crois avoir dit de même ailleurs sur un autre poème, le découpage du vos sonnets est toute personnelle, un style perso, et j'aime assez.