Chut !

Chut !

Chut !
Le vent et la jeune rose se reposent.
Chut !
La bise et la fleur lasse s’entrelacent.
Mais chut enfin !
Regardez, il embrase une princesse.
Bordel !
Pour une fois que ce n’est pas une pute…

Je ne sais pas trop quoi en penser mais j'aime bien qu'on me chut et que ça finisse de cette manière, donc réussi

Mouais ... l'idée, la chute, tout ça !
C'est bien peu en somme et mériterait un peu plus de travail.
Avec le court, le moindre accroc saute aux yeux. Si le vent se repose comment se fait-il qu'au vers suivant la bise enlace la fleur ? Une petite brise, à tout casser, peut-être ...

Je n'ai pas trop aimé, peut-être trop court à mon goût, ou trop abrupt et bref.
Et les rimes internes me plaisaient bien, mais il n'y en a qu'aux deux premiers vers. Sinon la démarche du romantisme interrompu par du trivial est sympa.

Ça partait bien dans le romantique et ça chute rue St Denis !
Pas trop mon truc la grossièreté en poésie... Enfin, chacun ses goûts...

Voilà un procédé bien connu qui consiste à faire parler de soi en cherchant la provocation. Ici elle réside dans la vulgarité.
Les mots grossiers peuvent parfois trouver leur place en poésie, rajoutant une force ou accentuant une émotion, mais il faut qu'ils soient subtilement amenées. Dans le cas présent, « bordel » et « pute » ne se justifient pas, ne créent même pas d'effet de surprise tant ils sont en décalage avec le reste. On se demande ce qu'ils font là, à quoi ils servent. C'est de l'outrance gratuite vide de sens.

C'est dommage car le début était plutôt réussi.

J'ai souri en écrivant ce texte sans prétention (peut-être le contexte) et je souhaitais simplement partager ce sourire avec vous.
Bon, apparemment ça n'a pas été le cas... tant pis.

Par ailleurs, si vous voulez me prêter d'autres intentions, faîtes comme bon vous semble.

Bonne soirée à tous.

Chris