Pendant la mort, le délire continue

Il m'a fallu lire et relire. Alors j'ai aimé ce panoramique d'une vie sous un angle d'images à mille sens.

Ça aussi, bien sûr

Janis a écrit:Ça aussi, bien sûr

Bien sur quoi ?
Tu ne serais pas un peu flemmarde ?
C'est un sujet grave pourtant. Ma seule préoccupation est de savoir si CE sujet est perceptible.
De ces deux commentaires, je n'apprends rien.

suite et fin du vieux nazi aux confins de l'amérique dousoud ?

ou d'un ex-dictatour en cavale, ské la même chose.

Ou pétêtre cé vieux Léon Trotsky, pouisque ça sé passe au Mexique...

pas de vidéaste à cette époque, mais l'histoire est relatée comme si.

C’est quoi cette histoire ? un révolutionnaire qui va crever et qui fantasme encore sur la nana type de son pays, le Chili, si j’ai bien compris. D’ailleurs, j’apprends ici qu’il existe plusieurs systèmes pileux luxuriants ! Trop cool…

Show must go on. Scène de folie ordinaire, la mort dans la vie. Les apparences, les ombres sur le mur du fond de la caverne, comme un cinéma, une cinétique cynique d'une chienne de vie de morts-vivants. Les murs du Mexique ont leurs fresques rondes et enflées. Comme la folie qui enfuit la vie. Le rouge sur le blanc du mur. Entre 4 murs.

Saisissante scène, un instantané que je perçois comme la folie résumée en une image. Que je perçois cependant plus comme prose réussie que comme poésie.

éclaircie a écrit:Il m'a fallu lire et relire. Alors j'ai aimé ce panoramique d'une vie sous un angle d'images à mille sens.

Je crois en effet qu’il s’agit d’un kaléidoscope. je suis content que tu l’ai perçu.

Janis a écrit:Ça aussi, bien sûr

Bouh, bouh

pandaworks a écrit:suite et fin du vieux nazi aux confins de l'amérique dousoud ?

pandaworks a écrit:ou d'un ex-dictatour en cavale, ské la même chose.

Salut Panda de mon cœur. Je crois que le tu es le seul ici qui me comprenne vraiment car tu es aussi troll déglingué que moi.

Gobu a écrit:Ou pétêtre cé vieux Léon Trotsky, pouisque ça sé passe au Mexique...

J’avoue ne pas bien saisir cet aimable correspondant : qu’on lui coupe la tête !

Tollelege a écrit:pas de vidéaste à cette époque, mais l'histoire est relatée comme si.

Ça se corse : de quelle époque parlons-nous en effet ? Je n’avais pas cru mettre de référence temporelle dans ce texte. Mais…

Pascal-Claude Perrault a écrit:C’est quoi cette histoire ? un révolutionnaire qui va crever et qui fantasme encore sur la nana type de son pays, le Chili, si j’ai bien compris. D’ailleurs, j’apprends ici qu’il existe plusieurs systèmes pileux luxuriants ! Trop cool…

Toi, tu lis plus les commentaires que les textes (rire). Pour les sytème pileux, oui, il en existe plusieurs, je te le confirme. Entre les jambes, sous les bras, sur la tête, et en Amérique du sud —puisque c’est mystérieusement là bas que vous situez l’inaction de mon texte— sur beaucoup de mâles poitrines.

Marvejols a écrit:Show must go on. Scène de folie ordinaire, la mort dans la vie. Les apparences, les ombres sur le mur du fond de la caverne, comme un cinéma, une cinétique cynique d'une chienne de vie de morts-vivants. Les murs du Mexique ont leurs fresques rondes et enflées. Comme la folie qui enfuit la vie. Le rouge sur le blanc du mur. Entre 4 murs.

Saisissante scène, un instantané que je perçois comme la folie résumée en une image. Que je perçois cependant plus comme prose réussie que comme poésie.

Toujours le Mexique ! Mais d’où sort-il ?
Bon, tu n’es pas si loin d’avoir entrevu ce dont quoi je cause.
Je livre ma version et tire les conclusions du contresens général : je n’ai pas réussi mon coup.

Donc pour moi, il s’agit du poème d’un mourant, vu en subjectif. Mettons qu’il est sur son lit de mort à l’hosto et qu’il délire. Ces instantanés sont des images qui défilent devant lui comme dans un film d’Andreï Tarkovski
Je n’ai jamais rien situé au Mexique, la Chilienne est un fantasme de moribond, il s’enfonce dans la mort et c’est comme une hallucination.

“Sur le mur de la clinique, le délire continu.

C'est la vie jusqu'au bout.“

C’est bien dans une clinique que ça se passe, mais pourquoi au Mexique ?

Amitié à tous. Je vais commenter au lieu de publier pendant quelque temps.
Je ne suis pas en forme.

Le Mexique ? Bah, c'est bien simple:
1- "Une poterie aztèque. "
2- "taxis déglingués" c'est très amérique latine, alors après Aztèque "ça colle": Mexique..
3- "un train" : chacun voit dans les westerns mexicains un train qui longe le Rio grande ou s'enfonce dans le désert aux triple cactus... Et puis un train se nomme souvent désir : et le désir Gringo, c'est ce qui mène le mundo..
4- "corps rond et pictural" ben oui et c'est bien sûr: les fresques mexicaines toutes en rondeurs et couleurs
5- "soleil"
6- "Révolution" : là c'est sûr c'est le Mexique, gringo: Zapata et Pancho villa (et même Bolivar qui rode plus au Sud)
7- "Sur le mur ... le délire continue" : j'vous disais, les fresques. Un vrai délire pictural.

En + l'atrice Chilienne nous a conforté dans une SudAméricanité totale et torride. Inutile donc de nier :
le Mexique malgré toi. Tu viens de découvrir que tu as un inconscient mexicain... Va falloir faire avec!

J'y ai vu un poème psychédélique.
Un dérèglement des sens du à l'effet de substances illicites ou pharmaceutiques. Ou tout simplement de celui de l'alcool.
La mort évoquée ne pouvant être simplement qu'une forme de coma.
En tout cas, ça sort de l'ordinaire.

Quant à la présence du vidéaste, je faisais suite à la suggestion d'y voir un Trotski un peu catarrheux.
Cette technologie ne pouvant lui correspondre.

Comme tu dis du panavision
travelling avant sur un cerveau en marmelade une âme en dérobade
plan moyen sur l'infirmère qui nous ballade
travelling arrière
la mort donne son aubade

Belle mise en scène. J'applaudis.

la première version me suffisait, et je ne trouve pas ce texte si déglingué (ou alors je le suis moi même)

je me suis retrouvé dans le village pourri du film "le salaire de la peur"

Pareil ! la première version plus condensée marque l'oeil. On visualise. Là, cette infirmière détourne notre malsaine contemplation, on ne prête (qu'aux riches) plus son attention au mourrant qui fait pourtant ce qu'il peut pour se faire remarquer.

Bah moi j'aime bien ce deuxième feu d'artifice !
...Me semble être le bouquet !