Leçon de séduction

Tu m'as séduite...
Dérision, humour, un style court qui serait comme une "recette" pétrie de poésie.

Où comment s'apprêter pour aller, au bal sous les tilleuls au son du violon de tonton Camille, en faisant cliqueter son squelette.
zig et zig et zag....

Paradoxale séduction, j'y succombe!

Rester le plus simple possible... oh, oui.

coline Dé a écrit:Se défaire des chairs abîmées
Racler
Exhiber bien poli un squelette élégant

que je vous rassure dame Coline
Si les hommes qui créent cette mode aiment à sucer les os,
c'est que femme-gaçon-femme, il rêvent et vous jalousent...
l'Homme, celui du grand H à petite apostrophe
vous préfère autrement, imparfaite animale...

D'autant plus séductrice qu'avec ce coloris on prend de la valeur et qu'il est propre à se laisser admirer, voire caresser, c'est que l'os peut être soyeux ! "Ignorer [donc] l'indécence" [ j'allais ajouter "Ignorer 'enfin' "]...

Beaucoup d'humour dans "Renoncer à faire "Bouh" aux promeneurs tardifs".


Bravo Coline pour ces jeux de l'amour et de la mort !

Une danse macabre facétieuse et pleine d'humour. En attendant de dévoiler sa substantifique moëlle, s'appliquer à offrir une carcasse nette et appétissante ! Tout l'art de la séduction est là !

En une seule leçon tu parviens à régler leur compte à toutes les donzelles qui ont posé pour la publicité d'AUBADE.
Le comble de l'élégance ne t'a pas échappé ! Je reconnais bien là ta malice efficace et baise avec respect le bout de tes phalanges cliquetantes.

super

Bravo!
Bien décortiqué!

Tout ce que j'aime. Se gausser de l'inéluctable.
Et c'est si finement fait !...

coline bien sur que
nous commanderons chez Jean Paul Gaultier un drap de fantôme ajouré façon bustier et bas résille
qui dessinera notre cage thoracique de façon trés avantageuse et mettra en valeur tibias et fémurs, Madonna pourra aller se rhabiller et la madone en sera verte de jalousie avec ses formes éternellement girondes et son Jesus sempiternel accroché au sein , bouh bouh bouh tandis que nous irons séduisant et terrifiant les badauds attardés, surgissant sans tifs ni soutifs de derrière les ifs, bou, et que nous rirons à vertèbres déployées en nous tenant les côtes, en jouant des castagnettes et en faisant des claquettes. "The artists"post mortem, t'en dis quoi Oscar ?

J'aime cet érotisme macabre nu de tous les artifices de la chair lol ! Il élève dans les profondeurs...
Ton poème n'est pas sans m'évoquer mon "Vieil if" (plus apprêté cependant)

On sait maintenant d'où venait "le fantôme" de Georges Brassens qui levait "un peu plus haut qu'il n'est décent son suaire".

Excellent poème à la fois léger et précis, et ce n'est pas évident sur un sujet macabre.