Exo Lunatik : Ta femme
+3
Rebecca
grieg
Janis
7 participants
Page 1 sur 1
Exo Lunatik : Ta femme
Ta femme
Cet homme très grand, très long, est assis sur la plus petite chaise de la maison : celle de mon fils, trois ans.
Il a replié ses jambes et posé ses coudes sur ses genoux. Il tient sa tête entre ses mains osseuses.
Depuis plus d'une heure il me raconte, abattu, en buvant mon whisky.
Je ne l'écoute plus.
C'est homme est le second mari de ma femme, la mère de Tom, mon fils aîné.
Quand je le vois je lui dis : comment va ma femme ? et lui même, qui est marié avec elle depuis dix ans, dit tu as le bonjour de ta femme, ta femme a fait ceci, ta femme a dit cela.
Jo est la personne que je connais le mieux au monde.
Je me souviens que quand il a fallu se défaire de ce lien, le plus intime, le plus profond, le plus charnel qui soit, ce fut comme si on m'avait brutalement arraché toutes les dents.
Aujourd'hui encore quand je la vois j'ai un petit choc qui peut s'apparenter à une forme de peur : si j'ai cessé de souffrir, je me souviens de ce que nous avons enduré, tout mon corps s'en souviens. Notre fils jouait tout seul sur la pelouse pelée tandis qu'entre les murs se tramait, jour après jour, le drame conjugal.
Je n'ai pas envie d'écouter ce que dit cet homme abattu, son deuxième mari.
Soudain je prends conscience du silence dans lequel est plongé mon salon, tandis que l'obscurité tombe. La silhouette du mari de ma femme s'est encore un peu plus tassée, si c'est possible. Il est totalement recroquevillée sur la petit chaise, ses grandes mains enveloppent toute sa tête. Je vois ses articulations saillantes.
Je ne sais pas ce que je pourrais faire pour lui et si je compatis, je n'ai aucune envie de l'aider. Je suis la dernière personne à qui il devrait s'adresser. Il s'est battu comme un forcené pour obtenir ma femme, il me serait passé sur le corps avec un tracto-pelle s'il avait pu. Pourtant ce soir c'est dans cette maison noire qu'il avale cul sec des whisky-glaçons, et je ne l'ai pas encore mis dehors.
J'ai un souci. A l'origine, cet homme est venu chercher Tom qui doit passer la fin des vacances avec sa mère. Or il est fin saoul, et je suis très attaché à mon fils. Je profite du silence pour dire :
- Bon. Je vais t'emmener en voiture, tu n'es pas en état.
Il ne proteste pas. Je le déploie, littéralement, en le tirant par les bras. Je sens ses os maigres sous mes doigts, et le laisse s'appuyer lourdement sur mon épaule. Nous installons les garçons - mes deux fils, celui que j'ai eu avec Jo et celui que j'ai eu avec Biche, mon nouvel enfant de trois ans - dans la voiture et nous y allons. Il a posé sa grande tête contre la vitre et il ne dit plus rien, peut-être dort-il.
Au fur et à mesure que la voiture s'enfonce dans la ville, puis dans ses faubourgs, l'espace s'élargit et la tension monte. Je mets un peu de musique pour détendre l'atmosphère. C'est pire, Summertime chanté par Janis Joplin me donne un blues terrible.
Ma femme n'est pas exactement belle, elle n'a rien de spectaculaire, mais c'est celle que nous avons convoitée tous les deux, avec la plus grande obstination. Elle et moi nous sommes tombés si bas qu'on aurait pu nous rouler comme de vieux tapis râpés et nous jeter aux ordures. Comment cela s'est fait, je ne saurais le dire. Comment l'ardeur et le miel se sont transformés en antichambre de l'enfer. Il faudrait inventer des mots.
Voici la maison où j'ai vécu sept ans. Elle nous attend sur la terrasse, petite, solide, elle a enfoncé un bonnet sur sa tête et des grosses moufles sur ses mains.
Je dis : salut, elle répond de cette voix qui aussitôt me fait vibrer tout entier : bonjour, Georges, heureuse de te revoir. Elle enlève son gant et me tend la main et je touche sa peau fine et douce, j'ai envie de fermer les yeux et de me laisser glisser à ses genoux en lui demandant pardon.
Je me souviens de tout. Quand j'ai coupé la queue du chat avec un petit Opinel un soir d'alcool et de folie, et comment le chat s'est vidé de son sang sous mes yeux sans que je fasse un geste. Quand j'ai failli la tuer une autre fois : je visualise brutalement la scène. Je me retrouve avec un rondin de bois au bout du bras, la véranda a explosé, il y a du verre partout, je saigne, elle court en petite culotte dans la pente synclinale du jardin, elle a juste le temps de refermer le portail et de tourner la clef, je tambourine, tout le quartier est alerté, je la vois à travers la grille qui cache ses seins avec ses petites mains, elle a encore de la pudeur la garce, et appelle au secours.
Notre fils nous regarde par la fenêtre. Je le menace, le poing serré. Il recule dans l'obscurité de la chambre.
J'approche ma bouche de la sienne, je dis écoute, tu sais… Elle dit chut, Georges, tais-toi. Je sais.
Son mari est en train de s'extirper à grand peine de la voiture. Il titube, je dis à Jo, il vaut mieux le mettre directement au lit, pendant que les garçons dorment dans la voiture.
Il vacille mais est facile à manœuvrer. Nous entrons dans la maison. Depuis ma dernière visite, les murs semblent s'être rapprochés les uns des autres et les plafonds avoir baissé d'un bon mètre. Plusieurs carreaux du sol sont cassés. Planchers en pente et canalisations bruyantes. Je dis il manque un homme ici ! Elle sourit.
Nous jetons son mari sur le lit. Chacun, nous lui enlevons une chaussure. Cela nous fait soudain rire, d'être assis sur le lit en compagnie de cet homme immense et ivre mort, tenant ses chaussures dans les mains. Elle pose sa tête sur mon épaule. Je caresse ses cheveux. Elle dit tu sais, ça sera toujours comme ça entre nous. Il en crève, le pauvre.
Mais l'espace d'un instant, nous sommes replongés au cœur de l'enfer, et dans cet enfer il y avait nous et notre amour chauffé à blanc, incandescent, sans recours, fuites dans la nuit et bouteilles qui roulent sous les pieds. Entre nos murs, juste elle, moi, et la fureur, mais aussi, je me souviens, les lendemains matin. Alors je savais prendre sa tête entre mes mains, et dire écoute, écoute. Laisse moi un peu de temps. Tu vas voir. Elle y croyait pas, mais elle m'aimait, elle disait oui. Tom enroulé dans sa couverture, les yeux grand ouverts.
Nous nous embrassons brièvement, puis nous allons réveiller notre fils.
Ensuite je rentre chez moi avec mon nouveau petit garçon. Sa maman est partie quand elle a compris que quelque chose de plus fort qu'elle m'enchaînait à Jo, quelque chose que personne ne comprend, et à quoi j'ai pourtant renoncé.
Je vois Jo deux ou trois fois par mois, pas plus, et le plus souvent nous nous tenons prudemment à distance l'un de l'autre. Parfois la nuit elle m'appelle et nous parlons.
Pas de quoi se mettre dans cet état, ai-je dit à Biche le jour où elle a fait sa valise et m'a dit, désignant notre petit garçon : regarde-le bien, parce que t'es pas près de le revoir.
Mais il est vrai que juste avant, j'avais avec mon opinel fait sur sa joue cette petite entaille, qui lui donne un air canaille. D'ailleurs c'est bientôt l'heure (je ne la sors que la nuit, quand tout dort, nous restons assis dehors en fumant, elle ne dit pas grand-chose mais j'assure la conversation).
Cet homme très grand, très long, est assis sur la plus petite chaise de la maison : celle de mon fils, trois ans.
Il a replié ses jambes et posé ses coudes sur ses genoux. Il tient sa tête entre ses mains osseuses.
Depuis plus d'une heure il me raconte, abattu, en buvant mon whisky.
Je ne l'écoute plus.
C'est homme est le second mari de ma femme, la mère de Tom, mon fils aîné.
Quand je le vois je lui dis : comment va ma femme ? et lui même, qui est marié avec elle depuis dix ans, dit tu as le bonjour de ta femme, ta femme a fait ceci, ta femme a dit cela.
Jo est la personne que je connais le mieux au monde.
Je me souviens que quand il a fallu se défaire de ce lien, le plus intime, le plus profond, le plus charnel qui soit, ce fut comme si on m'avait brutalement arraché toutes les dents.
Aujourd'hui encore quand je la vois j'ai un petit choc qui peut s'apparenter à une forme de peur : si j'ai cessé de souffrir, je me souviens de ce que nous avons enduré, tout mon corps s'en souviens. Notre fils jouait tout seul sur la pelouse pelée tandis qu'entre les murs se tramait, jour après jour, le drame conjugal.
Je n'ai pas envie d'écouter ce que dit cet homme abattu, son deuxième mari.
Soudain je prends conscience du silence dans lequel est plongé mon salon, tandis que l'obscurité tombe. La silhouette du mari de ma femme s'est encore un peu plus tassée, si c'est possible. Il est totalement recroquevillée sur la petit chaise, ses grandes mains enveloppent toute sa tête. Je vois ses articulations saillantes.
Je ne sais pas ce que je pourrais faire pour lui et si je compatis, je n'ai aucune envie de l'aider. Je suis la dernière personne à qui il devrait s'adresser. Il s'est battu comme un forcené pour obtenir ma femme, il me serait passé sur le corps avec un tracto-pelle s'il avait pu. Pourtant ce soir c'est dans cette maison noire qu'il avale cul sec des whisky-glaçons, et je ne l'ai pas encore mis dehors.
J'ai un souci. A l'origine, cet homme est venu chercher Tom qui doit passer la fin des vacances avec sa mère. Or il est fin saoul, et je suis très attaché à mon fils. Je profite du silence pour dire :
- Bon. Je vais t'emmener en voiture, tu n'es pas en état.
Il ne proteste pas. Je le déploie, littéralement, en le tirant par les bras. Je sens ses os maigres sous mes doigts, et le laisse s'appuyer lourdement sur mon épaule. Nous installons les garçons - mes deux fils, celui que j'ai eu avec Jo et celui que j'ai eu avec Biche, mon nouvel enfant de trois ans - dans la voiture et nous y allons. Il a posé sa grande tête contre la vitre et il ne dit plus rien, peut-être dort-il.
Au fur et à mesure que la voiture s'enfonce dans la ville, puis dans ses faubourgs, l'espace s'élargit et la tension monte. Je mets un peu de musique pour détendre l'atmosphère. C'est pire, Summertime chanté par Janis Joplin me donne un blues terrible.
Ma femme n'est pas exactement belle, elle n'a rien de spectaculaire, mais c'est celle que nous avons convoitée tous les deux, avec la plus grande obstination. Elle et moi nous sommes tombés si bas qu'on aurait pu nous rouler comme de vieux tapis râpés et nous jeter aux ordures. Comment cela s'est fait, je ne saurais le dire. Comment l'ardeur et le miel se sont transformés en antichambre de l'enfer. Il faudrait inventer des mots.
Voici la maison où j'ai vécu sept ans. Elle nous attend sur la terrasse, petite, solide, elle a enfoncé un bonnet sur sa tête et des grosses moufles sur ses mains.
Je dis : salut, elle répond de cette voix qui aussitôt me fait vibrer tout entier : bonjour, Georges, heureuse de te revoir. Elle enlève son gant et me tend la main et je touche sa peau fine et douce, j'ai envie de fermer les yeux et de me laisser glisser à ses genoux en lui demandant pardon.
Je me souviens de tout. Quand j'ai coupé la queue du chat avec un petit Opinel un soir d'alcool et de folie, et comment le chat s'est vidé de son sang sous mes yeux sans que je fasse un geste. Quand j'ai failli la tuer une autre fois : je visualise brutalement la scène. Je me retrouve avec un rondin de bois au bout du bras, la véranda a explosé, il y a du verre partout, je saigne, elle court en petite culotte dans la pente synclinale du jardin, elle a juste le temps de refermer le portail et de tourner la clef, je tambourine, tout le quartier est alerté, je la vois à travers la grille qui cache ses seins avec ses petites mains, elle a encore de la pudeur la garce, et appelle au secours.
Notre fils nous regarde par la fenêtre. Je le menace, le poing serré. Il recule dans l'obscurité de la chambre.
J'approche ma bouche de la sienne, je dis écoute, tu sais… Elle dit chut, Georges, tais-toi. Je sais.
Son mari est en train de s'extirper à grand peine de la voiture. Il titube, je dis à Jo, il vaut mieux le mettre directement au lit, pendant que les garçons dorment dans la voiture.
Il vacille mais est facile à manœuvrer. Nous entrons dans la maison. Depuis ma dernière visite, les murs semblent s'être rapprochés les uns des autres et les plafonds avoir baissé d'un bon mètre. Plusieurs carreaux du sol sont cassés. Planchers en pente et canalisations bruyantes. Je dis il manque un homme ici ! Elle sourit.
Nous jetons son mari sur le lit. Chacun, nous lui enlevons une chaussure. Cela nous fait soudain rire, d'être assis sur le lit en compagnie de cet homme immense et ivre mort, tenant ses chaussures dans les mains. Elle pose sa tête sur mon épaule. Je caresse ses cheveux. Elle dit tu sais, ça sera toujours comme ça entre nous. Il en crève, le pauvre.
Mais l'espace d'un instant, nous sommes replongés au cœur de l'enfer, et dans cet enfer il y avait nous et notre amour chauffé à blanc, incandescent, sans recours, fuites dans la nuit et bouteilles qui roulent sous les pieds. Entre nos murs, juste elle, moi, et la fureur, mais aussi, je me souviens, les lendemains matin. Alors je savais prendre sa tête entre mes mains, et dire écoute, écoute. Laisse moi un peu de temps. Tu vas voir. Elle y croyait pas, mais elle m'aimait, elle disait oui. Tom enroulé dans sa couverture, les yeux grand ouverts.
Nous nous embrassons brièvement, puis nous allons réveiller notre fils.
Ensuite je rentre chez moi avec mon nouveau petit garçon. Sa maman est partie quand elle a compris que quelque chose de plus fort qu'elle m'enchaînait à Jo, quelque chose que personne ne comprend, et à quoi j'ai pourtant renoncé.
Je vois Jo deux ou trois fois par mois, pas plus, et le plus souvent nous nous tenons prudemment à distance l'un de l'autre. Parfois la nuit elle m'appelle et nous parlons.
Pas de quoi se mettre dans cet état, ai-je dit à Biche le jour où elle a fait sa valise et m'a dit, désignant notre petit garçon : regarde-le bien, parce que t'es pas près de le revoir.
Mais il est vrai que juste avant, j'avais avec mon opinel fait sur sa joue cette petite entaille, qui lui donne un air canaille. D'ailleurs c'est bientôt l'heure (je ne la sors que la nuit, quand tout dort, nous restons assis dehors en fumant, elle ne dit pas grand-chose mais j'assure la conversation).
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Exo Lunatik : Ta femme
exo lunatik : ta femme
fffffff
fffffff
grieg- Nombre de messages : 6156
Localisation : plus très loin
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exo Lunatik : Ta femme
qué ?
t'as tes règles ?
t'as tes règles ?
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Exo Lunatik : Ta femme
Janis je ne comprends pas la fin.
Tu écris :
"Sa maman est partie quand elle a compris que quelque chose de plus fort qu'elle m'enchaînait à Jo"
Et après :
"je ne la sors que la nuit, quand tout dort, nous restons assis dehors en fumant, elle ne dit pas grand-chose mais j'assure la conversation".
Elle est partie ou pas ?
Je me dis que comme il est question d'assassiner sa famille dans la nouvelle dont on doit s'inspirer ,et puis que tu nous as montré qu'il a des pulsions de violence, peut - être il l'a tuée et il sort son cadavre mais ce n'est pas clair.
Le coup de l'opinel non plus. Vu ce qui précède on ne sait si c'est son fils ou elle qui a eu la joue entaillée par l'opinel.
Le "d'ailleurs c'est bientôt l'heure" fait référence à quoi ?
On sent bien les relations perverses entre Jo et le narrateur mais si on comprend pas la fin on n'a peut être pas tous les éléments pour vraiment apprécier. Pour moi ça reste trop obscur il y a trop d'ellipses. Je reviendrai relire c'est peut être moi.
Tu écris :
"Sa maman est partie quand elle a compris que quelque chose de plus fort qu'elle m'enchaînait à Jo"
Et après :
"je ne la sors que la nuit, quand tout dort, nous restons assis dehors en fumant, elle ne dit pas grand-chose mais j'assure la conversation".
Elle est partie ou pas ?
Je me dis que comme il est question d'assassiner sa famille dans la nouvelle dont on doit s'inspirer ,et puis que tu nous as montré qu'il a des pulsions de violence, peut - être il l'a tuée et il sort son cadavre mais ce n'est pas clair.
Le coup de l'opinel non plus. Vu ce qui précède on ne sait si c'est son fils ou elle qui a eu la joue entaillée par l'opinel.
Le "d'ailleurs c'est bientôt l'heure" fait référence à quoi ?
On sent bien les relations perverses entre Jo et le narrateur mais si on comprend pas la fin on n'a peut être pas tous les éléments pour vraiment apprécier. Pour moi ça reste trop obscur il y a trop d'ellipses. Je reviendrai relire c'est peut être moi.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Exo Lunatik : Ta femme
rho oui rebeccas je sais
en général mes premiers jets sont absolument obscurs, même pour moi
et après j'éclaircis
là, pas assez
l'effet cévennes
en fait, c'est Biche, la deuxième femme, la mère du plus petit, qui, quoi ?
qui est séquestrée, à mon avis, à demi-morte
Avec Jo, ils ont trouvé un statu quo
mais bon, si c'est pas clair, c'est pas clair
ce dernier passage, je l'ai ajouté in extremis !
en me disant personne va rien comprendre
comme quoi, j'avais pas tort !
en général mes premiers jets sont absolument obscurs, même pour moi
et après j'éclaircis
là, pas assez
l'effet cévennes
en fait, c'est Biche, la deuxième femme, la mère du plus petit, qui, quoi ?
qui est séquestrée, à mon avis, à demi-morte
Avec Jo, ils ont trouvé un statu quo
mais bon, si c'est pas clair, c'est pas clair
ce dernier passage, je l'ai ajouté in extremis !
en me disant personne va rien comprendre
comme quoi, j'avais pas tort !
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Exo Lunatik : Ta femme
Oui,bien, bien écrit et tout, mais comme Rebecca, j'étais pas sûre du sens à donner à la fin et si (comme il me semblait), on parle de sa 2ème femme, j'ai trouvé curieux qu'ils partagent un moment apparemment calme en fumant une cigarette si elle est séquestrée et lui son gardien...
Donc effectivement, il y a peut-être des choses à clarifier.
Donc effectivement, il y a peut-être des choses à clarifier.
demi-lune- Nombre de messages : 795
Age : 64
Localisation : Tarn
Date d'inscription : 07/11/2009
Re: Exo Lunatik : Ta femme
norman bates a encore frappé
beaucoup de sensibilité dans ce texte
certes, il mériterait un petit nettoyage, une correction... un coup de bûche ?
mais ta façon, pour ne pas parler de style, reste précise et efficace.
beaucoup de sensibilité dans ce texte
certes, il mériterait un petit nettoyage, une correction... un coup de bûche ?
mais ta façon, pour ne pas parler de style, reste précise et efficace.
grieg- Nombre de messages : 6156
Localisation : plus très loin
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exo Lunatik : Ta femme
c'est vrai
mais quant à la fin, à vrai dire j'aime bien qu'on ne soit pas sûr
mais quant à la fin, à vrai dire j'aime bien qu'on ne soit pas sûr
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Exo Lunatik : Ta femme
J’ai aimé ce flou final qui laisse courir l’imagination, pour moi elle est morte, il garde son corps, c’est glauque mais j’aime l’idée au regard de ce qui précède.
Et c’est juste assez clair pour comprendre et juste assez flou pour imaginer, parfaitement dosé.
Avant il y a ton écriture, j’en lirais des pages sans me lasser.
Et c’est juste assez clair pour comprendre et juste assez flou pour imaginer, parfaitement dosé.
Avant il y a ton écriture, j’en lirais des pages sans me lasser.
elea- Nombre de messages : 4894
Age : 51
Localisation : Au bout de mes doigts
Date d'inscription : 09/04/2010
Re: Exo Lunatik : Ta femme
C'est pourtant un joli prénom, "Biche". Drôle d'impression. Beaucoup de flou, et en même temps ça semble coller avec le personnage, comme s'il y avait quelques trous noirs dans sa mémoire, ou qui reviennent par intermittences. L'écriture incisive nous emporte sans ménagement, l'ensemble est plutôt réussi.
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
Age : 34
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: Exo Lunatik : Ta femme
J'ai du mal avec la chute, moi aussi.
Et le texte m'en rappelle un autre (de toi ?) dont la fin aussi est nébuleuse : une femme qui part dans un taxi, un homme qui refuse son départ, une grille, une route... une ambiance qui m'avait plu et que je retrouve ici.
Et le texte m'en rappelle un autre (de toi ?) dont la fin aussi est nébuleuse : une femme qui part dans un taxi, un homme qui refuse son départ, une grille, une route... une ambiance qui m'avait plu et que je retrouve ici.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum