Plumes et feuilles, folles plumes

J'aime bien la nostalgie qui se dégage dans ce texte ("et ça résonnait si fort / que je l'entends parfois")

J'ai moins apprécié les poulets plumés à la fin. Peut-être n'ai-je pas compris. Que diable viennent-ils faire dans cette forêt où l'automne les plume ?

Il y a ça qui pourrait être le centre de quelque chose de grand :

"Oh ! mon amour
est-ce un chasseur
qui a tué
un oiseau qui ne savait pas voler ?"

Le reste me laisse dubitatif, mais mon goût n'est qu'à moi et je le sais parfois mauvais.

J'aime bien ce nouveau poème dans la tonalité des regrets. Avec d'ailleurs un nouveau "tombe(nt)" (c'est une série).

J'aime moins le "qui ne savait pas voler ?" que je trouve un peu lourd et long, et qui me gâche un peu la belle strophe.
Je n'aime pas mais pas du tout les poulets à la fin: pas pu résister au jeu de mots, Prunier? même si on peut deviner qu'il s'agit de 2 tendres ouailles, de deux jeunes coq et poule. Persomoi je conseille d'arrêter à "plumé":
Dans la forêt
C'est l'automne
Qui a plumé.

Et comme j'auras raison le brocanchanteur me doit 60€.

J'aime bien vous lire, car vos poèmes ne me laissent jamais indifférente. Là aussi, il y a des idées des passages que j'aime beaucoup et d'autres beaucoup moins.

"Oh ! mon amour
est-ce un chasseur
qui a tué
un oiseau qui ne savait pas voler ?"
les deux "qui" me gênent un peu.
"Le soleil entre les arbres tout nu
clignait de l'oeil"
J'aurais plutôt vu, les arbres "tous nus"
(et pour le e dans l'o, il suffit sous windows de taper en même temps "alt" et " 0156" pour le voir apparaître, j'ai appris ça dans le tableau sous le lien "http://www.tedmontgomery.com/tutorial/altchrc.html")
et "les poulets" m'ont plus que surprise (pas trop aimé les trouver)

À partir de "nous avons bien ri" j'ai beaucoup apprécié, ce côté enfantin, souvenirs de cette cour d'école, cet amour qui semble s'éloigner. Le premier vers aussi m'enchante.

Moije les aime bien ces poulets qui mettent une note de fantaisie après ce très cérémonieux "mon amour" et nous ramènent à cette cour d'école où le marronnier lâche sa pluie d'étoiles.
D'accord avec Eclaircie pour le ki-ki à revoir, mais dans son ensemble la promenade dans cette forêt-volière m'a transportée agréablement dans le vert paradis des amours enfantines et j'en reviens ravie.

j'aime aussi ces poulets déplumés qui mettent de la distance et éloignent aussitôt de toute idée de sentimentalisme baveux ou béat (que j'exècre en général). Joli, le kiki ne m'a pas sauté à l'oreille.

Tes poulets ont fait marrer mon kiki, et tes qui qui ont fait marrer les poulets !

Pour Frédéric Prunier, les arbres sont des poulets ! Et alors, il a le droit hein !

C'est sympa, mais ce n'est pas de saison Fred,
on est au printemps.

...merci merci...

je souris, en vous lisant, de constater que vous n'êtes pas d'accord
parce que l'un aime ce que l'autre n'aime pas etcetc

. pour le qui qui, j'assume l'effet de style pour enfantillage

. et pour les poulets, plumes et feuilles, folles plumes,
(une image est dans ma tête, quand il reste quelques plumes accrochées au croupion des poulets)

je comprends que l'analogie de l'arbre déplumé et du poulet peut être difficile à digérer,
et je sais que la voie de l'abstraction en poésie a ses limites,
mais cela fait du bien de temps en temps, et même souvent, de jouer les fument en bulles....


amitié

Pour ma part, je prends tout de ce poème.
J'ai vu le soleil cligner de l'œil, et les poulets déplumés.
Oui, je les ai vus.
Oui, je prends toutes vos images dans ce poème ; inconditionnellement.