Réunion

--voila pour le fun et en guise d'introduction--
c'est poussé, un peu trop peut être, certain on trouvé cela incompréhensible, pour ma défense ils avait entre 12 et 18 ans.

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"Cette fois, ce sera sans moi !" , la phrase tombait pas dans les escourbilles de sourds.
Je me tenais sur mes cannes devant cette assemblée de micheton. Non c'était injuste, y'avait pas que des caves.
Zazou piquait un fard en m'entendant, on avait fait les quatre cents coups tous les deux jusqu'à se faire mettre la pine en tulipe par une turbineuse un peu poivrée, pour éviter les drapeaux. Je voyais bien à sa façon de me reluquer qu'il pensait que je dépassais les bornes. Qu'importe.
Les frères Mamoud, c'étaient pas l'exemple type de la fratrie idéale, z'avaient le thermomètre à moustache au garde à vous les trois quart du temps, même pour des faraudes à peine déniaisées. Les apaches s'en méfiait comme de la peste, y pouvaient jouer les aide-maris si les bergères se trouvaient pas farouches. Du coup, pas tranquilles les Mamoud, ils vérifiaient des trous de lavabos jusqu'aux empaves de leurs carrés avant de se pieuter.
A côté d'eux y'avait le « visqueux », un vrai griffard le loulou, capable de dégrossir le manant et de happer le taillis sans que les perdreaux lui fourre la trogne sous le massicot. Il paraitrait qu'il avait fait enflaquer par les cognes Armand « le coq » qui essayait de lui endormir la moitié de son commerce.
Mais c'était des pallots face aux grinches de la haute pègre qui squattait le reste de la tablée. Point de souffreteux ou de chevaux de retour. Le haut du panier, des artistes de Paname que je ne connaissais que de réputation.
On nous avait empioler ici, à Cannes, à moins d'une demi-plombe des palmiers et du sable. Comme si on avait les coloquintes à se faire frire le frétillant devant le dardan.
On peut dire ce qu'on veux de moi, je suis pas un loqueteux, pas du genre a faire le fanfaron devant une batelé de larron. Mais quand c'est pas acceptable, j'accepte pas, c'est tout.
« Je vais pas débiner contre le commanditaire, mais franchement on n' est pas du genre à marner pour de la mornifle, encore moins pour un taf aussi puant. J'ai déjà assourdi pas mal de caves, j'ai bien failli casser ma bouffarde pour des tuyaux percés. Je suis un affranchi, un régulier comme vous tous, chez moi la parole d'homme se monnaie pas. Comme disait mon darron, plus on remue la boue, plus elle sent mauvais. Souris bien l'visqueux, mon pater c'était p'être un rimailleur, mais il avait la caboche solide. J'irai pas ebassir un chiard, je m'afficherai pas avec ça sur mon pédigré. Je me fous que ce soit le fils du dabot du coin comme un poisson d'une pomme. On refroidit pas un moufflet, c'est la loi du milieu, non ? »
Je voyais bien que ça grognait, mais j'avais fait mon effet, ca rousinait ferme, les regards en racontaient. Ils allaient revoir leurs priorités. Il le fallait, pour moi surtout, car quand on est un baveux des condés, tremper dans le dézinguage du fils de leur patron, ça la fout mal.
L'honneur entre les truands n'existent que dans la tête des chanceux, les malchanceux connaissent la loi du milieu, donner ou éternuer dans le sac.

Bon, il est certain que même si je connais un peu d'argot, là je suis largué, de loin. Cependant, en étant attentif aux phrases, on peut en induire certains termes et retomber sur ses pattes.
Ce qui me gêne plus, ce sont fautes d'orthographe, d'accord, etc. Je ne me sens pas le courage de les recenser, mais c'est dommage, ça gâche la qualité. Il y aurait matière à faire un recensement exhaustif, minutieux. Si je trouve l'énergie, je reviendrai pour m'en charger. Juste les signaler.
Le fond : eh bien en fait, c'est un début. Intéressant dans la mesure où il laisse présager une suite. Une assemblée de margoulins ( si le terme vous convient ) est là pour mettre au point un "coup" où il est question de "refroidir" un gamin, si j'ai tout capté. A quoi le narrateur s'oppose, conscient des règles d'honneur qui s'imposent dans le milieu. Je ne lui donnerai pas tort.
Maintenant, s'agit de savoir qui va dire quoi, ce qui va se décider, quelle sera l'attitude ultérieure du narrateur, à savoir se mêler à la chose, l'empêcher, s'en désintéresser, se... quoi ?
Un début, donc, et comme tout début, difficile de juger comme ça.
Restent donc les fameuses bourdes, ainsi que je le disais. Ce qui est fâcheux, c'est que du coup, on ne voit plus qu'elles. On les verrait de toutes façons, mais si l'histoire trouvait son issue, on pourrait être plus indulgent.
Et je dirais : tant mieux, si l'histoire ne finit pas. Ainsi, au moins, avant que d'aller plus loin, il vous reste à rectifier le tir. Comprendre pourquoi, retenir, appliquer par la suite. Et vous améliorer. Faites ça avant de penser à la suite de l'histoire. Commencez par ce boulot certes peu passionnant, mais très formateur, et vous verrez que le reste viendra tout seul !

Ubik.

P.S. : ne me répondez pas ici, mais sur le fil ad hoc.

AleK a écrit:
"Cette fois, ce sera sans moi !" , la phrase tombait pas dans les escourbilles de sourds.
Je me tenais sur mes cannes devant cette assemblée de micheton. Non c'était injuste, y'avait pas que des caves.
Zazou piquait un fard en m'entendant, on avait fait les quatre cents coups tous les deux jusqu'à se faire mettre la pine en tulipe par une turbineuse un peu poivrée, pour éviter les drapeaux. Je voyais bien à sa façon de me reluquer qu'il pensait que je dépassais les bornes. Qu'importe.
Les frères Mamoud, c'étaient pas l'exemple type de la fratrie idéale, z'avaient le thermomètre à moustache au garde à vous les trois quart du temps, même pour des faraudes à peine déniaisées. Les apaches s'en méfiait comme de la peste, y pouvaient jouer les aide-maris si les bergères se trouvaient pas farouches. Du coup, pas tranquilles les Mamoud, ils vérifiaient des trous de lavabos jusqu'aux empaves de leurs carrés avant de se pieuter.
A côté d'eux y'avait le « visqueux », un vrai griffard le loulou, capable de dégrossir le manant et de happer le taillis sans que les perdreaux lui fourre la trogne sous le massicot. Il paraitrait qu'il avait fait enflaquer par les cognes Armand « le coq » qui essayait de lui endormir la moitié de son commerce.
Mais c'était des pallots face aux grinches de la haute pègre qui squattait le reste de la tablée. Point de souffreteux ou de chevaux de retour. Le haut du panier, des artistes de Paname que je ne connaissais que de réputation.
On nous avait empioler ici, à Cannes, à moins d'une demi-plombe des palmiers et du sable. Comme si on avait les coloquintes à se faire frire le frétillant devant le dardan.
On peut dire ce qu'on veux de moi, je suis pas un loqueteux, pas du genre a faire le fanfaron devant une batelé de larron. Mais quand c'est pas acceptable, j'accepte pas, c'est tout.
« Je vais pas débiner contre le commanditaire, mais franchement on n' est pas du genre à marner pour de la mornifle, encore moins pour un taf aussi puant. J'ai déjà assourdi pas mal de caves, j'ai bien failli casser ma bouffarde pour des tuyaux percés. Je suis un affranchi, un régulier comme vous tous, chez moi la parole d'homme se monnaie pas. Comme disait mon darron, plus on remue la boue, plus elle sent mauvais. Souris bien l'visqueux, mon pater c'était p'être un rimailleur, mais il avait la caboche solide. J'irai pas ebassir un chiard, je m'afficherai pas avec ça sur mon pédigré. Je me fous que ce soit le fils du dabot du coin comme un poisson d'une pomme. On refroidit pas un moufflet, c'est la loi du milieu, non ? »
Je voyais bien que ça grognait, mais j'avais fait mon effet, ca rousinait ferme, les regards en racontaient. Ils allaient revoir leurs priorités. Il le fallait, pour moi surtout, car quand on est un baveux des condés, tremper dans le dézinguage du fils de leur patron, ça la fout mal.
L'honneur entre les truands n'existent que dans la tête des chanceux, les malchanceux connaissent la loi du milieu, donner ou éternuer dans le sac.

Voilà, j'ai signalé les fautes d'accords, etc.
Reste : Mamoud. A mon avis, ça doit s'écrire Mahmoud, je n'en mettrais pas ma main au feu, mais sous l'eau froide, oui.
Ah, et puis aussi : "ils vérifiaient des trous de lavabos jusqu'aux empaves de leurs carrés avant de se pieuter". Là j'avoue que c'est resté du charabia pour le "cave" que je suis...

Voilà, j'ai fait ma B.A.

Aux autres la suite.

Ubik.

Ah ben oui, j'imagine que les 12/18 ans ont dû y perdre leur verlan !
Je trouve ça marrant mais en même temps, c'est fatigant à lire : il faut sans cesse faire la traduction (même si j'entrave un chouille l'argomuche, c'est quand même pas ma langue maternelle !)
A voir la suite, mais à mon avis, c'est un poil trop.

Le propos est clair. Heureusement qu'il y a le contexte. J'ai bien aimé mais il ne faudrait pas que ça dure 10 pages. Bravo pour l'exercice.

Les fautes :

garde à vous : garde-à-vous

les trois quart : quarts (il y en a 3).

Les apaches s'en méfiait : méfiaient

les aide-maris : aides (je suppose)

A côté : À côté

les perdreaux lui fourre : fourrent

On nous avait empioler ici : empiolés

On peut dire ce qu'on veux de moi : veut

devant une batelé : batelée

Comme disait mon darron : daron

c'était p'être : pt'être

mon pédigré : pédigrée

moufflet : mouflet

L'honneur entre les truands n'existent : n'existe

Pas fini, pas envie de faire l'effort de traduire plus avant ; j'aime une lecture fluide, là ça heurte, ça coince tous les deux mots. Maintenant, ça ne remet pas en cause la possible qualité du texte, c'est juste un manque d'intérêt personnel pour ce genre de littérature.

je ne vais pas en rajouter une couche
comme tu dis : "c'est poussé"... Sûrement trop loin
m'en vais lire ton loiseau

V’là un asticot qu’a biberonné du San Antonio, l’a été amendé à la jactance Dardienne.
Le zozieau que j’suis sait apprécié la tournette du genre « thermomètre à moustache », « comme si on avait les coloquintes à se faire frire le frétillant devant le dardan »,
c’est de la poésie ! (là, le dardan, normalement c’est du participe présent gadjo !)
C’est de la poésie réservée à l’élite, et tu balances ça dans l’tarbouif des enfants de chœur !
Tu vas leur faire éclater l’citron, tu vas leur fêler l’bocal.
Et après ça, tu vois l’topo : pour se faire des aminches dans le panier de crabes, macache bono !

PS
Faudra que tu penses à enfiler ta prosaille dans le cribleur du correctif la prochaine fois, y a des trucs qui ne sont pas passés à travers les mailles critiques.
Escourbilles : jamais esgourdé le trucmuche, ça sonne provençal, c’est de la langue d’oc (ça vaut mieux que la langue de bois) ; moi je ne connais que les portugaises, les feuilles, les écoutilles, les capteurs, les antennes...

Allez, à la prochaine.