Là où je vogue...

Bel écrit j'aime bien cette désespérance et ces regrets qui affleurent.

Cordialement

calijo

Et vous avez que dix huit ans !
Quelle maturité dans l'écriture et dans l'inspiration.
Je vous prédis un bel avenir.
Quelques petits bémols, bien pardonnables chez un tout jeune poète
Au pluriel, amours est féminin: on dit donc amours insolentes
Le vers 11 serait plus équilibré en changeant le premier mot
Et qui avait pour moi du charme et du désir
(J'y apprécie le zeugma)
Bonne continuation.

Si j'osais un poncif... non, quand même... Oh et puis si : "La valeur n'attends pas le nombre des années"

Je suis admiratif et je ne puis que m'associer aux louanges de Tizef et de Calijo

Effectivement, comme "orgue" et "délice", "amour est féminin au pluriel, ce qui pourrait donner :
"De mes années d'hiver aux amours insolentes
Je me souviens d'un homme à l'idylle malade,
Une brise à présent balance, nonchalante,
Les feuillages jaunis de biens tristes ballades "

Et puis, un petit hiatus : "s'en est déjà allé" , peu agréable à l'oreille. Je préfère "déjà s'en est allé"

Mais c'est vraiment peu de chose face au potentiel que je devine

Toujours chez Lenyrd Knockyrd des feuillages et des vallées
Pour abriter de nos sentiments en allés

Je trouve désespérant que l'amour soit si souvent apparenté aux regrets, mais quand cela donne d'aussi beaux poèmes que celui-ci, je dis oui, l'inspiration est superbe.
Un détail, je n'aime pas beaucoup (pas du tout même) les yeux bleus "violacés".

Je ne suis pas emballé par cette poésie qui souffre à mon avis de plusieurs défauts. Par exemple vous commencez avec vos « années d'hiver » que l'on invoque en général pour parler du crépuscule d'une vie et plus loin on apprend que vous n'avez que « vingt ans » !

Les « yeux bleus violacés » ne donnent pas envie d'embrasser la belle.

Je relève un vocabulaire disparate qui ne porte pas votre poésie mais l'égare dans l'approximation :
« D'attacher à mon cœur une princesse prude ». Pas si prude que ça puisqu'elle « avait pour moi du charme et du désir » ( l'adjectif charme est ici mal employé) et qu'ils sont partis « tourtereaux sur les rives du sud ». On a l'impression que la recherche de rimes à tout prix vous fait coller des mots inappropriés.

Par ailleurs, je suis très gêné par l'absence quasi totale de ponctuation qui ne donne aucune indication sur l'articulation de la poésie. On ne sait pas où commencent ni où finissent les vers et quel est leur rythme.

Croyez bien que je ne me livre pas à une entreprise de démolition mais que je souligne des maladresses dont vous tiendrez compte ou pas pour progresser. Considérez ce commentaire comme l'opinion d'un lecteur exigeant.

Je ne suis pas trop amateur(e) de poèmes d'amour surtout quand il s'agit "d'amour déçu" mais bien consciente qu'il faut s'essayer à tout, se frotter à tous les genres pour se forger un style.
Je n'aime pas beaucoup non plus les yeux bleus ecchymose violacés
La construction grammaticale de la troisième strophe me semble curieuse (pas de proposition principale ?)
Ne prenez pas ombrage de ces quelques remarques qui manquent d'enthousiasme et ne voyez dans ma sincérité qu'une preuve d'intérêt pour votre poésie.