Les compères
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Les compères
Deux vieillards assis sur un banc public méditent.
Gaspard vêtu d’un béret marron à carreaux, un mégot entre les lèvres, observe la routine de son quartier parisien.
Léon vient le rejoindre d’un pas assuré et vif avec l’aide de sa canne.
Gaspard : Salut toi… Comment tu vas toi ?
Léon : Ca va et toi ?
-Je fais aller, ma clope est presque terminée, ça m’emmerde, j’ai oublié mon paquet de tabac. J’ai la flemme d’aller le chercher. Tu pourrais pas y aller à ma place ?
-Ah non… Ce n’est pas à moi de le faire. Je ne sais pas où tu habites. Je ne voudrais pas inquiéter ta femme en me voyant seul. Au moins ça sera une bonne raison de t’en passer…
-Tu préfères supporter mon sale caractère alors ? Tu me diras… Tu as l’habitude.
-Oui je te supporte tous les jours, sale ou bon caractère, tu restes toujours le même ! Et puis, si tu es chiant, je me casse … Alors quoi de neuf ?
-Rien… Toujours la même routine… Ah si ! La grosse dame n’est pas encore venue chercher son pain…
-Bizarre oui… A neuf heures, elle est passée habituellement. P t’être a-t-elle décidé de maigrir, sa graisse, deviendrait –t-’elle pesante ? Elle a raison de mincir, elle serait plus jolie…
-Oh arrête de rêver ! Cette femme n’aime pas les mecs !
-Qui t’as dit ça ?
-Je l’ai vue l’autre jour, en compagnie d’une charmante complice. Et… L’attitude qu’elles affichaient, montrait bien leur affinité.
-Non ! Tu crois qu’elle serait lesbienne ?
-J’en doute point…
-On comprend mieux alors !
-Tu n’es pas déçu, j’espère ?
-Non… Tu avoueras qu’elles sont difficiles à comprendre ces nanas… Qu’allons nous devenir, si toutes ces meufs s’accouplent ?
-On en fera autant, pardi! Imagine… Humm, toi et moi, ensemble…
- Ca va pas ? Je préfère te fréquenter de loin que de trop près.
- Puff… Je te remercie !
-Bon sur ce, je vais voir plus loin ce qu’il se passe.
-C’est ça, lâche moi, qu’est ce que je deviens sans mes cigarettes ? Hein ? Y as-tu pensé ?
-Je m’en fous… Tu te démerdes…
Léon se lève avec l’aide de sa canne tenue fermement. Il repart d’un pas décidé, en laissant son complice seul, en pleine méditation, de sa sainte journée sans tabac.
Gaspard vêtu d’un béret marron à carreaux, un mégot entre les lèvres, observe la routine de son quartier parisien.
Léon vient le rejoindre d’un pas assuré et vif avec l’aide de sa canne.
Gaspard : Salut toi… Comment tu vas toi ?
Léon : Ca va et toi ?
-Je fais aller, ma clope est presque terminée, ça m’emmerde, j’ai oublié mon paquet de tabac. J’ai la flemme d’aller le chercher. Tu pourrais pas y aller à ma place ?
-Ah non… Ce n’est pas à moi de le faire. Je ne sais pas où tu habites. Je ne voudrais pas inquiéter ta femme en me voyant seul. Au moins ça sera une bonne raison de t’en passer…
-Tu préfères supporter mon sale caractère alors ? Tu me diras… Tu as l’habitude.
-Oui je te supporte tous les jours, sale ou bon caractère, tu restes toujours le même ! Et puis, si tu es chiant, je me casse … Alors quoi de neuf ?
-Rien… Toujours la même routine… Ah si ! La grosse dame n’est pas encore venue chercher son pain…
-Bizarre oui… A neuf heures, elle est passée habituellement. P t’être a-t-elle décidé de maigrir, sa graisse, deviendrait –t-’elle pesante ? Elle a raison de mincir, elle serait plus jolie…
-Oh arrête de rêver ! Cette femme n’aime pas les mecs !
-Qui t’as dit ça ?
-Je l’ai vue l’autre jour, en compagnie d’une charmante complice. Et… L’attitude qu’elles affichaient, montrait bien leur affinité.
-Non ! Tu crois qu’elle serait lesbienne ?
-J’en doute point…
-On comprend mieux alors !
-Tu n’es pas déçu, j’espère ?
-Non… Tu avoueras qu’elles sont difficiles à comprendre ces nanas… Qu’allons nous devenir, si toutes ces meufs s’accouplent ?
-On en fera autant, pardi! Imagine… Humm, toi et moi, ensemble…
- Ca va pas ? Je préfère te fréquenter de loin que de trop près.
- Puff… Je te remercie !
-Bon sur ce, je vais voir plus loin ce qu’il se passe.
-C’est ça, lâche moi, qu’est ce que je deviens sans mes cigarettes ? Hein ? Y as-tu pensé ?
-Je m’en fous… Tu te démerdes…
Léon se lève avec l’aide de sa canne tenue fermement. Il repart d’un pas décidé, en laissant son complice seul, en pleine méditation, de sa sainte journée sans tabac.
karine- Nombre de messages : 6
Age : 51
Date d'inscription : 05/09/2011
Re: Les compères
L'idée est bonne, mais les échanges des "compères" ne suivent pas. Leur language a un petit quelque chose de trop moderne si ce sont des vieillards nés entre deux guerres. Ils me donnent l'impression d'être des jeunes d'aujourd'hui, sur une scène de théâtre, portant perruques et costumes.
Du coup, les dialogues pourraient être à la fois plus corrosifs et percutants.
Au risque de me répéter, l'idée est bonne et repose essentiellement sur ce qui se dit, alors, de mon point de vue, c'est à reprendre pour faire mouche.
Du coup, les dialogues pourraient être à la fois plus corrosifs et percutants.
Au risque de me répéter, l'idée est bonne et repose essentiellement sur ce qui se dit, alors, de mon point de vue, c'est à reprendre pour faire mouche.
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 46
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Les compères
Ça ne m'a pas enthousiasmé.
Honnêtement il faut être fort pour arriver à faire de bons dialogues sur une durée de texte assez longue.
Ici j'ai l'impression de quelque chose de trop banal, d'insipide. Oui je pourrais le voir dans la rue mais l'imitation de la réalité ici ne sert pas le texte ; ça me fait penser à Genet qui dit à propos du théâtre "je sais ce que je lui refuse d'être : la description de gestes quotidiens vus de l'extérieur".
Il faut qu'il y ait du piquant, quelque chose. Ici je ne parviens pas à trouver ni ambiance, ni humour, ni sensibilité, ni originalité qui permette au texte d'être plus qu'une copie d'un moment idiot et banal sur un banc.
Honnêtement il faut être fort pour arriver à faire de bons dialogues sur une durée de texte assez longue.
Ici j'ai l'impression de quelque chose de trop banal, d'insipide. Oui je pourrais le voir dans la rue mais l'imitation de la réalité ici ne sert pas le texte ; ça me fait penser à Genet qui dit à propos du théâtre "je sais ce que je lui refuse d'être : la description de gestes quotidiens vus de l'extérieur".
Il faut qu'il y ait du piquant, quelque chose. Ici je ne parviens pas à trouver ni ambiance, ni humour, ni sensibilité, ni originalité qui permette au texte d'être plus qu'une copie d'un moment idiot et banal sur un banc.
Re: Les compères
"-On comprend mieux alors !"
il dit parlant de la grosse dame, lesbienne, qui achète son pain avant neuf heures
Je me demande bien ce qu'il comprend mieux !
Les seules réponses que l'on peut déduire de ce texte
c'est qu'elle est lesbienne parce que grosse
ou grosse parce qu'elle achète son pain avant neuf heures
ou lesbienne parce que ce jour là elle est en retard
ou alors elle est grosse parce que lesbienne
euh moi j'avoue je ne comprends pas la démonstration
ni l'intérêt de ce dialogue de beaufs si il n'y a pas un contexte plus étoffé qui pourrait éveiller un interet ou un questionnement
de plus je ne connais pas de vieillards qui utilisent le mot meuf spontanément ce qui accentue l'aspect peu réaliste du dialogue
"Je ne voudrais pas inquiéter ta femme en me voyant seul" cette phrase me semble incorrecte
en me voyant seul avec cette construction qui commence par "je" indique que c'est celui qui parle qui s'imagine en train de se voir seul
"Ta femme s'inquiéterait en me voyait seul" serait plus logique je pense
il dit parlant de la grosse dame, lesbienne, qui achète son pain avant neuf heures
Je me demande bien ce qu'il comprend mieux !
Les seules réponses que l'on peut déduire de ce texte
c'est qu'elle est lesbienne parce que grosse
ou grosse parce qu'elle achète son pain avant neuf heures
ou lesbienne parce que ce jour là elle est en retard
ou alors elle est grosse parce que lesbienne
euh moi j'avoue je ne comprends pas la démonstration
ni l'intérêt de ce dialogue de beaufs si il n'y a pas un contexte plus étoffé qui pourrait éveiller un interet ou un questionnement
de plus je ne connais pas de vieillards qui utilisent le mot meuf spontanément ce qui accentue l'aspect peu réaliste du dialogue
"Je ne voudrais pas inquiéter ta femme en me voyant seul" cette phrase me semble incorrecte
en me voyant seul avec cette construction qui commence par "je" indique que c'est celui qui parle qui s'imagine en train de se voir seul
"Ta femme s'inquiéterait en me voyait seul" serait plus logique je pense
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Les compères
Lesbien descendu ?
Il manque un petit quelque chose, dans la forme et dans le dénouement, pour en faire une bonne idée.
Il manque un petit quelque chose, dans la forme et dans le dénouement, pour en faire une bonne idée.
Invité- Invité
Re: Les compères
j'ai relu 2 fois et non, pas d'aboutissant, pas de logique, pas d'effet de style dans les dialogue, effectivement les personne agée ne parle pas comme ça,
ils sont pas attachants.
on ne sais pas ou tu as voulu aller.
Je suis d'accords avec les remarques de Rebecca
ils sont pas attachants.
on ne sais pas ou tu as voulu aller.
Je suis d'accords avec les remarques de Rebecca
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