Les infortunes de la verrue

Je suis déçue, j'ai lu avec une jubilation grandissante, anticipant le bonheur de la chute, et là, ô rage, je ne (re)connais pas ce bidon à tête de mort... Me voilà avec un gros point d'interrogation en guise de fin de récit, bien marrie, bien frustrée parce que qu'est ce que c'était bon jusque là !

Ok, ça va mieux comme ça, avec le rajout magique des deux mots manquants :-)
C'est limpide, si j'ose dire.
Et toujours aussi bon !

Ah, oui, c'est sacrément bien !
Cette sorte de descente aux enfers de la voûte plantaire, avec, vraiment, de bonnes observations et sensations du pied et des choses qui entourent le pied, notamment l'obsession qui fait qu'on regarde la verrue à chaque minute, tous ces petits détails qui touchent au vrai, c'est génial. J'ai frissonné au moment où il gratte la verrue.
Bon la fin un peu déçu je m'attendais à quelque chose de plus grandiose, une vengeance à l'acide, pourquoi pas. Je crois que le sentiment de déception, de haine, etc, n'est pas assez poussé à la fin de la longue première partie pour qu'on trouve de la vraisemblance à cet acte final qui fait la du chute du texte.

Toutes les phases du processus sont consignées avec une précision méticuleuse, chirurgicale. Et l'on voit se dégrader parallèllement l'humeur du sujet qui parle. On sent sourdre sa haine qui s'exprime enfin, en fin de texte.
Agréable lecture.

Qu'est-ce que c'est bon !
Une histoire simple, mais une écriture jubilatoire que l'on déguste phrase après phrase, à la petite cuiller.
J'en ai oublié l'inconfort de la lecture sur écran.
Aseptans.Tu es l'Alphonse Allais* du XXIème siècle.

*Je précise que c'est un de mes auteurs préférés
NB: Est-ce pour éviter de tels ennuis que ton pseudo est aseptique ?

Suis passé vous lire cet après-midi, avec l'ordinateur du bureau.
Et je le dis ce soir : excellent.
M'en suis pourléché les badigoinces, ce texte est savoureux.

J'ai souffert mille tourments avec cette verrue, je t'en supplie, choisis un autre sujet moins pénible next time, ton écriture est si incisive que j'en ai la nausée !
M'atteindre ainsi est preuve d'un talent avéré.
Sinon je te félicite pour le soin apporté à la présentation. Que tout le monde en prenne de la graine. Vive les textes oppressants mais AERES ! Combien ai-je passés de textes à l'as parce qu'illisibles sur écran à force d'être compacts ?
J'apprécie aussi la diversité de ton inspiration. Je te place dans la liste de mes auteurs à lire d'office.

Ca se lit bien.
Mais tu fais peur, vu que la piscine j'y vais très souvent pour nager. Je suis pas assez réveiller pour parler des détails, je trouve qu'il y a trop de "il".

Merci pour vos lectures à tous (c'est récurrent mais qu'il est agréable d'être lu, et parfois apprécié).

Tizef, je suis dans la confusion totale, et la comparaison "Allaisienne" (même si je me revendique parfois du Maître), ne peut être à mon avantage, car outre son talent, il est un modèle "vital" que je ne saurais atteindre.

Pardon Rebecca de ces souffrances "plantaires" ; promis, la prochaine fois je serai dans une délicatesse moins terre à terre (mais je ne suis pas toujours fiable, qui sait ? ). Diversifier les propos, en prose (c'est plus difficile en poésie, c'est pourquoi j'apprécie Tizef ou Albert-Robert, et bien sûr d'autres, qui ont un style bien à eux, même si certains auront le tort de les trouver "classiques"), c'est terriblement amusant, c'est se mettre "à la place de" et de filer la métaphore jusqu'à l'absurde.