Mon poète

Mon poète

Entendez vous ces airs accrochés à des mots
Et chemins d'un village aux pieds des monts Cévennes;
Depuis qu'un rouge sang, s'est figé dans ses veines
Nous laissant cet espoir d'un jour guérir nos maux.

Comme blanche colombe au bec les verts rameaux
Son message n'est pas fait de paroles vaines.
Au bord de la Volane aux truites et chevesnes
Un éternel rêveur hante encor ces hameaux.

Trouvant dans tout bilan que la mort est cruelle
Pourtant comme Aragon ce n'est pas blasphémer
Que de chanter «Heureux celui qui meurt d'aimer».

Plus que sa Môme sa Montagne le rappelle
A nos cœurs orphelins d'une riche saison
Qui sut nous faire «aimer a perdre la raison».

bonjour jeangeo, bienvenue, merci pour ce sonnet et pour ce choix de mots-aux

Il est émouvant de se souvenir de Ferrat, cet homme hors du commun, en lisant un poème
qui le met en valeur de si belle manière. Bel hommage que ce sonnet de belle tenue.
Merci Jeangeo. Tu sais mieux que quiconque combien cela me touche.

J'aimais bien sa voix, sa gueule, son style, et ce poème est un joli hommage, Jeangeo.

Ferrat... C'est tout un poème! Là on peut le dire!