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L'heure du choix

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Message  cft Mar 5 Juin 2012 - 15:38


Bonjour à tous,
Je suis à la fin de l'écriture d'une histoire et je suis en plein doute concernant ce chapitre. Je suis conscient qu'il sera difficile pour vous de raccrocher l’histoire mais j'ai besoin de savoir si la scène se tient, si c'est plausible, si je n'en fais pas trop.
Merci pour vos retours avisés, ou pas.


Il faisait froid. Ses yeux étaient fermés. Elle releva doucement la tête. Petit à petit, elle émergeait de l’état de léthargie dans lequel elle se trouvait. La douleur se faisait de plus en plus présente. Ses paupières s’ouvrir doucement.
Ela était assise sur une chaise. Ses poignets étaient attachés dans le dos. Son épaule la faisait atrocement souffrir. Une douleur à la base de son crâne lui rappela ce qui s’était passé avec les agents du FBI. Quelqu’un l’avait assommé. La peur s’empara de son corps en comprenant que c’était le tueur qui l’avait retrouvé. Elle se concentra pour reprendre ses esprits.
La pièce dans laquelle elle se trouvait ressemblait à un bureau. La plus grande paroi était complètement vitrée. Des armoires basses remplies de classeurs étaient collées contre les murs. Elle était en face d’une table en fer rempli de dossiers. Une télévision allumée sur une chaîne d’information en continu était accrochée dans un coin de la pièce. Elle diffusait la météo. Une fille blonde gesticulait devant une carte de la côte Est.
Ela tourna la tête pour regarder à travers la paroi de plexiglas. Elle se trouvait dans un grand hangar quasiment vide. Des cartons étaient empilés dans un coin mais aucun indice ne permettait de savoir où elle se situait exactement. La sensation de froid qu’elle avait ressenti était provoquée par un bloc d’air conditionné qui lui soufflait sur la nuque. Lorsque la porte s’ouvrit, une bouffée de chaleur entra dans la pièce.
• Tu es enfin réveillé, dit Karl en refermant derrière lui.
Ela était pétrifiée. Le tueur passa à côté d’elle. Il avait un énorme couteau attaché à sa ceinture et un pistolet à la main. Il contourna le bureau puis, elle le vit donner des coups de pied sous la table comme pour pousser quelque chose. Elle ne pouvait pas voir ce que c’était. Tout à coup, elle vit la jambe d’un homme dépasser. Ela comprit que quelqu’un était étendu là, par terre, probablement mort. Il s’agissait du propriétaire des lieux qui s’était trouvé au mauvais endroit au mauvais moment.
Karl posa son arme sur une pile de dossier et s’assit sur une chaise juste en face d’elle. Elle l’avait reconnu. Il n’y avait plus de doute. L’homme qu’elle avait aperçu dans la petite salle du DEFCON était Karl. Le petit garçon avait bien grandi depuis la dernière fois où ils s’étaient vus.
• On va pouvoir en finir. C’est la fin du chemin, dit-il d’un air sadique.
• Pourquoi tu ne m’as pas encore tué ?
• Tu es pressé ? Avant, j’ai quelque truc à te raconter.
Karl n’avait pas encore pris la décision de la tuer. Il était toujours torturé entre la volonté imposée par son père et ce sentiment nouveau qui l'empêchait de remplir son contrat. Esther n’avait pas quitté son esprit. Le geste de tendresse qu’elle avait eu envers lui avait suffi à le déstabiliser. Jusque-là, la haine avait toujours guidée ses décisions. Cette fille avait remis en cause ses certitudes. Il se demandait maintenant s’il devait éliminer Ela où la laisser partir.
Elle le regardait pétrifié. Elle savait de quoi il était capable. Il faut que je trouve une solution pour m’échapper se dit-elle. Elle tirait sur ses bras en éloignant légèrement les mains du dossier de la chaise. Son visage se crispa de douleur. C’était comme une aiguille qui traversait son épaule de part en part. Elle essayait de garder son calme. Ses poignets n’étaient pas attachés au dossier, c’était déjà ça.
Karl ne s’aperçut de rien, il se saisit de la télécommande et augmenta le son de la télévision.
• Regarde dit-il en désignant l’écran.
On pouvait voir un reporter qui se trouvait dans une rue devant un grand bâtiment. C’était le lieu où se tenait une réunion des vingt pays les plus puissants de la planète. Il commentait la création d’une organisation de régulation de la finance. Elle allait concentrer énormément de pouvoir. Le journaliste expliquait avec conviction que le but était de contrôler les flux monétaires pour enrayer les dérives constatées depuis plusieurs années. La photo d’Roger Baldo s’afficha à l’écran.
• C’est ton père, dit Ela avec surprise.
• Oui, il a atteint son objectif. Ta présentation au DEFCON n’a rien changé.
• C’est lui qui dirige véritablement Auzy ?
Elle découvrait avec étonnement que la personne dont Yvan avait parlé n’était autre que le père d’une vieille connaissance.
• Il n’est pas tout seul, mais il en fait partie dit Karl en bombant le torse.
Un lien inconnu commençait à se dessiner entre Auzy et Ela. De vieux souvenirs remontaient à la surface. C’était il y a si longtemps.
• Explique-moi ce que je viens faire dans cette histoire.
Il marqua une petite pause et commença son récit. Son visage exprimait tour à tour de la sympathie puis de la haine. Ela l’observait attentivement. Elle essayait de trouver dans son attitude une faille qu’elle pourrait exploiter. Elle voulait le convaincre de la laisser partir. C’était peut-être sa seule chance.
Karl lui expliqua que Blanchard était un ami de son père et que c’était lui qui était l’auteur de son viol. Karsov y avait participé. Le professeur le faisait chanter pour qu’il garde le silence sur ce qui s’était passé. C’était grâce à Karsov si elle avait été embauchée chez Auzy. Mais maintenant, il avait décidé d’en finir avec cette histoire. C’est pour ça qu’il devait l’éliminer.
Il ne raconta pas beaucoup de détail mais il donna à Ela les pièces du puzzle qui lui manquait. Elle trouvait les réponses aux questions qu’elle s’était toujours posées.
Ce qu’il venait de dire la laissait sans voix. Elle ne s’attendait pas de telles révélations. Elle comprit que l’homme qui s’était occupé d’elle après son agression était en fait celui qui l’avait violé. Elle avait du mal à l’imaginer. Ses agresseurs portaient des cagoules. Elle n’avait jamais eu d’indice sur leurs identités et n’en avait pas cherché.
Elle sentait le dégoût dans sa bouche. Dans l’esprit de Ela, la haine commençait à remplacer la peur. Elle avait la sensation qu’au plus profond de son âme, elle l’avait toujours su. Elle savait que Blanchard n’avait pas toujours été honnête avec elle. Elle voyait clair maintenant. Il savait plus de chose sur son viol qu’il n’avait voulu le dire. Elle n’était pas vraiment surprise. Elle comprit qu’elle en était déjà persuadée. C’était comme quand on est petit, que l’on grandit et que l’on prend conscience de notre véritable place. La réalité est souvent décevante. Il est plus facile pour un adolescent d’imaginer que sa triste existence est le résultat d’un complot. Que la vie est une mise en scène, que son entourage fait tout pour enrayer sa glorieuse destinée. C’est un passage quasiment obligé vers la vie d’adulte. Ela n’avait pas fait exception à la règle. Elle s’était imaginé que son enfance d’orpheline était le résultat une volonté supérieure. À l’époque, elle était persuadée que quelqu’un d’invisible faisait tout pour lui pourrir l’existence. Ce n’était pas complètement faux.
Elle écoutait Karl lui expliquer que Yvan, à force de fouiner avait fini par trouver un lien entre elle et Karsov. Il avait été éliminé à cause d’elle. Ela se sentait vaciller sur sa chaise. Elle avait envie de vomir. Karl continuait à lui parler sur le même ton, sans se rendre compte de l’effet que cela faisait sur sa prisonnière.
• Pourquoi tu ne me tus pas ? Demanda Ela sur un ton de défiance. Les muscles de ses bras étaient crispés, les poings serrés. Elle ne ressentait presque plus la douleur de son épaule. Un autre mal beaucoup plus profond avait commencé à prendre sa place
Karl souriait. Il s’amusait en apercevant le regard sombre de sa prisonnière.
• Quelqu’un m’a ouvert les yeux, dit-il en sortant le petit bout de carton écorné que lui avait donné Esther.
Ela le regardait sans comprendre. Il avait toujours ce petit sourire sadique au coin des lèvres. Il avait envie de la faire souffir. Il poursuivit.
• Je n’aurai pas dû tuer le petit garçon et sa mère sur l’île. Je l’ai fait juste parce que tu m’avais énervé. En fait c’est un peu à cause de toi s’ils sont morts.
• Tu as tué Jean, dit Ela horrifiée.
• J’ai commencé par sa mère. La pauvre femme, elle n’a rien compris à ce qui lui arrivait. Je l’ai égorgé devant le gamin. Il ne pleurait même pas. Il regardait sa mère se vider de son sang. On est resté là, debout l’un à côté de l’autre. Je lui ai dit que c’était à cause de toi si tout ça était arrivé. Je crois qu’il était d’accord avec moi. Après, je lui ai dit qu’il fallait que je le tue. Il me regardait comme s’il était d’accord. Il était courageux ce petit. Quand je lui ai planté le couteau dans le cœur je lui ai dit que c’était toi qui le tuais.
Ela pleurait. Elle avait froid. Elle luttait pour ne pas vomir. À cause d’elle, trop de gens étaient morts. Elle avait éprouvé de la tendresse pour Jean. Elle s’était sentie proche de lui et une nouvelle fois la vie venait lui ôter le peu de chose auxquelles elle tenait. Elle se sentait perdre pied. La douleur dans sa tête était insupportable. Le voile qui planait sur son agression venait de s’envoler en quelques minutes. La vérité était dure à entendre. C’était comme un pansement que l’on arrache d’un coup sec et qui met à vif une blessure. Elle avait mal.
Karl était toujours assis en face de Ela. Il regardait son visage se décomposer au fur et à mesure qu’il racontait les atrocités qu’il avait fait subir à Jean. Il fut surpris par la réaction de sa prisonnière. Il savait qu’elle était capable de faire preuve de combativité. Il ne s’attendait pas au déferlement de rage qui allait se produire.
C'était un peu comme lorsque tout est calme, que l’on marche tranquillement le long d’un chemin et que tout à coup une voiture surgit sans crier garde et bouleverse votre vie. Malgré le changement brutal, il y a toujours un instant de conscience avant que tout ne bascule. Le temps est comme figé. Parfois, il ne dure qu’une fraction de seconde. Il semble pourtant interminable. Le tueur savait reconnaître ses instants. Il s’était arrêté de parler. Seul le bourdonnement de la climatisation semblait insensible à ce qui allait se produire. Au moment où il comprit, Ela avait déjà un temps d’avance.
Elle tirait sur ses bras. Les os de ses épaules se dessinaient sur ses vêtements comme s’ils allaient déchirer le tissu. La cordelette pénétrait dans la peau de ses mains et faisaient couler le sang le long de ses doigts. Mais Ela continuait de tirer ignorant la douleur. Le cartilage de son pouce émit un craquement lorsqu’il sortit de son logement. Les liens se détendirent.
Elle se lança violemment en avant. Ses mains étaient libres. Karl esquiva un coup-de-poing avec le bras mais sa chaise bascula en arrière poussé par Ela qui s’était jeté sur lui comme une furie. Ils se retrouvèrent tous les deux au sol. Elle était survoltée mais cela ne suffisait pas pour prendre le dessus sur cet homme au sommet de sa force. Il la repoussa avec violence. Son dos frappa le coin du bureau. Elle était assise par terre. Karl était déjà debout, le couteau à la main. Il allait se jeter sur elle lorsque le bruit de la détonation envahie la pièce.
Le pistolet posé sur le bureau était tombé par terre. Ela s’en saisit et le braqua sur Karl. Elle serrait la crosse avec les deux mains. Le projectile pénétra sous son œil gauche. Il lui arracha une partie du visage. Karl s’écroula sur le sol. En un instant le rapport de force avait changé. La tension était retombée d’un coup. Le bourdonnement de la climatisation reprit ses droits. Ela était toujours assise à même le sol, le pistolet à la main. Elle regardait Karl. Il était presque immobile. Son corps était traversé par des spasmes qui le faisaient sursauter. Ela ne pouvait pas détacher le regard de son visage. Les os de son crâne ressortaient au milieu de la bouillie de chaire et de sang.
Lorsque le corps du tueur ne bougeait plus du tout, Ela éclata en sanglot. Elle se releva et laissa tomber le pistolet sur le sol. Elle se saisit de son sac à dos et sorti de la pièce en courant. Elle était complètement désorientée. Sa vue était troublée par les larmes. Elle aperçut une porte en fer au fond du hangar. Elle courut dans la direction de la sortie. Elle l’ouvrit et se retrouva face au désert de Mojave. La lumière jaune, aveuglante la cloua sur place.
Elle avait la main sur son front pour protéger ses yeux du soleil. Sa vision était complètement troublée par un brouillard jaunâtre. Au bout de quelque seconde, la vision s’améliora. Elle comprit que c’était de la poussière qui se dissipait doucement. Un véhicule venait de s’arrêter sur l’étendue de sable. Ela commençait à distinguer la voiture et la silhouette d’un homme debout, à côté de la portière ouverte. Elle le reconnut. C’était Chad. La nouvelle de l’attaque de Karl sur les agents du FBI avait rapidement fait le tour de la communauté présente au DEFCON. En quelques heures Ela avait été érigé en martyr. Chad avait alors réagi rapidement. Il avait compris que c’était le tueur qui l’avait retrouvé. L’implant de Ela était toujours actif. Les coordonnés GPS arrivaient sur l’ordinateur du jeune homme. Il ne lui avait pas fallu longtemps pour la retrouver. Avant d’arrêter sa voiture devant le hangar, il était très inquiet. Son portable était posé sur le siège passager. Il pouvait voir le rythme cardiaque de Ela qui avait augmenté de manière alarmante. Lorsqu’il ouvrit la portière, il était prêt à en découdre. Quels que soient les risques, il avait décidé de se battre pour l’aider. Il s’était rendu compte que sa vie avait pris un sens nouveau depuis qu’il était avec elle.
Ela était submergée par une vague de sentiments contradictoires. Ils se trouvaient à une dizaine de mètres l’un de l’autre. Chad était encore là, malgré ce qu’il avait subi pour elle. Elle ne se sentait pas la force de tout lui expliquer, ce qui venait de se passer, son viol, son enfance. Il ne comprendrait peut-être pas. Il la regardait sans bouger.
Je dois avoir une tête à faire peur se dit Ela. Elle avait encore un bout de cordelette autour de son poignet. Elle ressentait de la honte. Elle lui tourna le dos et se mit à courir le plus vite possible sans se retourner, le visage plein de larmes. Il resta planté sans comprendre en la regardant s’éloigner.
Le hangar était situé à la périphérie de Las Vegas. Il était étonnant de se croire en plein désert et l’instant d’après se retrouver tout à coup dans une ville grouillante d’activité. Ela avait couru le plus longtemps qu’elle avait pu.
Elle s’était arrêtée dans un parc. Son corps tout entier la faisait souffrir. Elle avait sorti son ordinateur et s’était connectée à son implant. Elle avait désactivé l’envoi automatique. Puis, elle était restée longtemps allongée sur l’herbe, à se demander ce qu’elle allait faire de sa vie.

cft

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Message  Invité Mer 6 Juin 2012 - 15:33

La première chose qui saute aux yeux, ce sont les fautes d'accord. Elles sont vraiment très très nombreuses et fréquentes, gênantes à la lecture.
Ensuite, des maladresses, des répétitions, par exemple ici :
"La pièce dans laquelle elle se trouvait ressemblait à un bureau. La plus grande paroi était complètement vitrée. Des armoires basses remplies de classeurs étaient collées contre les murs. Elle était en face d’une table en fer rempli de dossiers. Une télévision allumée sur une chaîne d’information en continu était accrochée dans un coin de la pièce. Elle diffusait la météo. Une fille blonde gesticulait devant une carte de la côte Est.
Ela tourna la tête pour regarder à travers la paroi de plexiglas. Elle se trouvait dans un grand hangar quasiment vide. Des cartons étaient empilés dans un coin "
J'ai franchement cru lire deux fois de suite le même début de paragraphe.

Pour être tout à fait honnête, je dois avouer avoir survolé la fin de cet extrait parce que je n'ai aucun repère avec ce qui peut précéder et que les noms et les relations entre les personnages ne m'évoquent rien.
Il me semble ne tout cas que l'écriture est trop fournie, trop bavarde, et gagnerait à se faire plus parcimonieuse (un mot qu'on aime bien sur VE) - ce qui semble aller dans le sens des craintes exprimées en prologue du passage.

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Message  Invité Dim 10 Juin 2012 - 13:06

Je suis sûrement mauvais juge car ce genre d'histoire n'est pas du tout dans mes lectures, mais je trouve que c'est beaucoup trop touffu et vraiment - transposé à une autre époque donc avec d'autres codes - j'ai l'impression de lire Les deux orphelines : tous les malheurs qui s'abattent sur cette pauv fille ! Et des viols en veux-tu en voilà, des revolvers, des couteaux, du sadisme , bref de l'action à l'américaine genre série B...
Beaucoup de fautes d'accord, des descriptions bâclées, on dirait que tu es pressé d'en finir (et je te comprends !), je pose la question : où est le plaisir d'écrire là-dedans ?
OK : déjà boucler une histoire en retombant sur ses pieds, ça peut être jouissif.
Mais pour moi c'est insuffisant.
Encore une fois, c'est un ressenti personnel, les amateurs de thriller diront peut-être autre chose. J'ai exactement la même sensation de vacuité quand je lis Grangé, donc tous les espoirs te sont permis ! ( sauf pour les fautes!)

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Message  AleK Dim 10 Juin 2012 - 18:06

dur dur a lire, on ne ressent pas trop le devoir de distraire le lecteur, trop d'explications tue l'explication, les scènes de combats sont laborieuse, l’écriture devrait êtres fluide a ces moments là pour accompagner l'action, le rythme.

Moi qui suis assez habitué par la littérature policière ou populaire, j'avoue que la je ne prend pas plaisir a lire, cela manque de poésie peut être. Ca fait très adolescent comme chapitre, un coté bit-lit.
Beaucoup d'images sont mal placé. Les dialogues ne fonctionnent pas.

Je sais c'est dur comme critique, désolé.

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Message  AleK Dim 10 Juin 2012 - 18:07

et les descriptions sont systématiquement avec le verbe être, c'est peut être aussi un des noeuds du problème
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Message  demi-lune Dim 10 Juin 2012 - 20:02

Je ne vais pas (trop) en rajouter après les précédents avis (que je partage) : il y a déjà de quoi t'inciter à reprendre très largement et retravailler l'ensemble. Le style est assez pauvre et s'appuie par trop sur les images un peu 'gore' de certaines scènes, ce qui ne suffit pas à retenir le lecteur côté intrigue. Et en effet, beaucoup à revoir côté accords, orthographe et impropriétés... Bon, désolée, j'en ai rajouté..
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Message  cft Mer 20 Juin 2012 - 20:14

D'abord merci pour vos commentaires, j'ai essayé d'en tenir compte au mieux en me remettant au travail. Je ne sais pas trop si ça se fait mais je poste quand même une nouvelle version du même chapitre ici.

Absolument, cela se fait.
L'esprit-même de l'atelier d'écriture.
La Modération



Ses yeux roulaient sous les paupières fermées. Il fait froid. Le mascara avait coulé dessinant de petites auréoles grisâtres sur ses joues. Jola émergeait doucement de l’état de léthargie dans lequel elle se trouvait.
Elle était assise sur une chaise, les mains attachées au dossier. Les os de ses épaules ressortaient dans son dos en formant une vallée d’ombre sur le tissu des vêtements. Une raideur à la base de son crâne lui rappela ce qui était arrivé une heure plus tôt. La peur s’empara de son corps en comprenant que c’était lui qui l’avait assommé. Elle se concentra pour reprendre ses esprits.
L’endroit ressemblait à un bureau à l’intérieur d’un grand hangar. Au fond de la pièce, sur une télévision allumée, une présentatrice blonde sexy, gesticulait devant une carte météo de la côte Est. Sur le mur opposé, un bloc d’air conditionné soufflait de l’air froid sur la nuque de Jola. Elle avait maintenant tous les sens en alerte.
Brutalement, la porte s’ouvrit en laissant entrer une bouffée de chaleur.
• Ah. J’ai cru que tu n’allais jamais te réveiller, dit Karl.
La tension monta d’un cran. Il passa à côté d’elle. Il avait un énorme couteau à la ceinture et un pistolet gris chromé à la main. Il posa son arme sur une table en fer et s’assit juste en face de sa prisonnière. Elle l’avait reconnu. Le petit garçon avait grandi depuis la dernière fois où ils s’étaient vus. Sa gueule d’ange avait disparu. De son regard noir autrefois plein de malice, émanait aujourd’hui une sensation de malaise. L’innocence de leur jeunesse semblait bien loin.
• Cette fois je t’ai eu, dit-il.
• C’est toi qui étais à ma poursuite ?
• Il y a beaucoup de chose que tu ignores.
Karl n’avait pas pris sa décision, la tuer ou la laisser partir ? Il était torturé entre la volonté imposée par son père et ce sentiment nouveau qui l'empêchait de remplir son contrat. Esther, la call-girl qu’il avait rencontrée quelques jours auparavant n’avait pas quitté son esprit. Le geste de tendresse qu’elle avait eu, avait suffi à le déstabiliser. Jusque-là, la haine avait toujours guidé ses choix. Cette fille était parvenue à remettre en cause ses certitudes.
Jola le regardait sans comprendre. Elle savait de quoi il était capable. Je dois m’échapper d’ici. Son visage se crispa de douleur lorsqu'elle tira sur ses liens. Une aiguille imaginaire traversa de part en part son épaule blessée. Elle respira profondément en relâchant la pression. Garder les idées claires.
Karl se saisit de la télécommande et augmenta le son de la télévision.
• Regarde dit-il en désignant l’écran.
On pouvait voir un reporter, le micro à la main, devant un grand bâtiment. C’était le lieu où se tenait la réunion des vingt pays les plus puissants de la planète. Il commentait la création d’une organisation de régulation de la finance. Elle allait concentrer énormément de pouvoir. Le journaliste expliquait avec conviction que le but était de contrôler les flux monétaires pour enrayer les dérives constatées depuis plusieurs années. La photo d’Emlin Karsov s’afficha à l’écran.
• C’est ton père ! Dit Jola, surprise.
• Oui, il a atteint son objectif. Ta présentation au DEFCON n’a rien changé.
Elle découvrait que la personne dont William avait parlé n’était autre que le père d’une vieille connaissance. Un lien inconnu se dessinait entre elle et Auzy. De vieux souvenirs remontaient à la surface. Il y a si longtemps.
• Qu’est ce que je viens faire dans cette histoire ?
Il marqua une petite pause et commença son récit. Son visage exprimait tour à tour de la sympathie puis du mépris. Jola l’observait attentivement. Les changements d'attitudes du tueur lui donnèrent l’effet d’un homme empli de doute. Un état schizophrène aurait probablement été plus proche de la réalité. Il y a une faille à exploiter de ce côté-là, se dit-elle.
Karl lui expliqua que le professeur Calarde était un ami de son père et que c’était lui qui était l’auteur de son viol. Karsov y avait participé. Calarde le faisait chanter en échange de son silence sur ce qui s’était passé. Mais maintenant, il avait décidé d’en finir. C’est pour ça qu’il devait l’éliminer.
Jola resta sans voix. Elle ne s’attendait pas de telles révélations. Elle comprit que l’homme qui l’avait accueilli après son agression était en fait celui qui l’avait violé. Elle avait du mal à l’imaginer.
Dans son esprit, la haine remplaçait la peur. Elle avait la sensation de l’avoir toujours su. Elle se doutait que Calarde n’avait pas été complètement honnête avec elle. Elle voyait clair maintenant.
Elle avait envie de vomir. L’homme en face d’elle ne se rendait pas compte de l’effet dévastateur que faisaient ses révélations.
• Pourquoi tu ne me tus pas ?
Elle sentait le dégoût dans sa bouche. Les muscles de ses bras étaient crispés, les poings serrés. La douleur dans son épaule avait perdu en intensité. Un autre mal beaucoup plus profond avait commencé à prendre sa place. Karl souriait. Il s’amusait en apercevant le regard sombre dans les yeux de sa prisonnière.
• J’ai découvert une nouvelle façon de voir les choses, dit-il, un sourire coincé au creux des lèvres.
Il sortit la carte de visite écornée que lui avait donnée Esther. Jola l'observait triturer le petit bout de carton. Il est cinglé. Le visage de Karl se referma en voyant l’attitude désabusée de Jola. Il ressentit tout à coup l’envie de la faire souffrir.
• Je n’aurai pas dû tuer le petit garçon et sa mère sur l’île. Je l’ai fait juste parce que tu m’avais énervé. C’est à cause de toi s’ils sont morts.
La phrase eut l’effet escompté. Un cri inaudible sorti de la bouche Jola alors qu’il continuait de parler.
• J’ai commencé par la femme. La pauvre, elle n’a rien compris à ce qui lui arrivait. Je l’ai égorgé devant le gamin. Il ne pleurait même pas. Il regardait sa mère se vider de son sang. On est resté là, debout, l’un à côté de l’autre. Je lui ai dit que tout ça, c’était de ta faute. Je crois qu’il était d’accord. Après, je lui ai expliqué que je devais le tuer. Il n’a rien dit. Il était courageux ce petit.
Les larmes coulaient sur les joues de Jola. Elle avait froid. Elle luttait pour ne pas vomir. Trop de gens étaient morts. Elle avait éprouvé de la tendresse pour Juan et une nouvelle fois la vie venait lui ôter le peu de chose auxquelles elle tenait. Elle se sentait perdre pied. La douleur dans sa tête était insupportable.
Karl était toujours assis en face. Il prenait du plaisir à contempler son visage se décomposer au fur et à mesure qu’il déballait des atrocités qu’il avait fait subir au garçon. Il fut surpris par la réaction de sa prisonnière. Il la savait capable de faire preuve de combativité. Les brûlures sur ses avant-bras pouvaient en témoigner, mais il ne s’attendait pas au déferlement de rage qui allait se produire.
Comme quand tout est calme, que l’on marche tranquillement le long d’un chemin et que brusquement une voiture surgit sans crier garde pour bouleverser votre vie. Malgré le changement brutal, il y a souvent un instant de conscience avant que tout ne bascule. Le temps est comme figé. Parfois, il ne dure qu’une fraction de seconde. Il semble pourtant interminable. Le tueur savait reconnaître ces instants. Il s’était arrêté de parler. Seul le bourdonnement de la climatisation semblait insensible à ce qui allait se produire. Au moment où il comprit, Jola avait déjà un temps d’avance.
Elle tirait sur ses bras. On aurait dit que les os de ses épaules allaient déchirer le tissu. La cordelette pénétrait dans la peau et faisait couler le sang le long de ses doigts. Mais Jola continuait, ignorant la douleur. Le cartilage de son pouce émit un craquement lorsqu’il sortit de son logement. Les liens se détendirent.
Elle bondit sur lui, les poings en avant. Il esquiva. La chaise bascula en arrière. Ils se retrouvèrent tous les deux au sol. Elle était survoltée mais cela ne suffisait pas pour prendre le dessus sur cet homme au sommet de sa forme. Il la repoussa violemment. Son dos frappa le coin la table et retomba lourdement par terre. Karl était déjà debout. Il brandissait son couteau lorsque le choc de la détonation résonna dans la pièce.
Les doigts de Jola s’étaient posés sur le Glock semi-automatique. Elle serrait la crosse entre ses mains. Une fumée bleue sortait du canon de l’arme. Le projectile pénétra sous son œil gauche. Il lui arracha une partie du visage. Karl fit un quart de tour sur lui-même et s’écroula, poussé par l’impact. La tension était retombée d’un coup. Le bourdonnement lancinant de la climatisation reprenait ses droits.
Jola était assise à même le sol, immobile. Elle ne pouvait détacher ses yeux du corps de Karl. Des spasmes le traversaient à intervalle irrégulier, comme des décharges électriques qui faisaient sursauter ses membres. Les os de son crâne ressortaient au milieu d’un mélange de chair et de sang.
Elle se releva et laissa tomber le pistolet. Son sac à dos était à quelque mètre de Karl. Elle attrapa la lanière et sorti de la pièce. Elle était complètement désorientée. Elle se mit à courir en direction d’une porte en fer, au fond du hangar. Elle l’ouvrit et resta figée sur le seuil, face au désert de Mojave. La chaleur ainsi que la lumière jaune aveuglante, la clouait sur place.
Elle se protégeait du soleil avec la main sur son front. Un brouillard jaunâtre envahissait tout. Au bout de quelque seconde, la vue s’améliora. De la poussière se dissipait doucement. Un véhicule venait de s’arrêter sur l’étendue de sable. Jola commençait à distinguer la voiture et la silhouette d’un homme debout, à côté de la portière ouverte. Elle le reconnut.
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Message  Invité Jeu 21 Juin 2012 - 18:40

Bon, il reste quelques fautes.
J'ai arrêté exactement ici ;

Il sortit la carte de visite écornée que lui avait donnée Esther.

non pas par ennui, car je trouve cette écriture "polar de gare" pas dénouée de charme. Elle se lit bien malgré sa mise en page un peu atypique. Mais du contraire, tout me semble aller trop vite; les infos sont distribuées en rafale, le rythme n'est pas assez sournois, chargé de suspens pour me tenir en haleine. Je trouve l'exercice aux frontières du réussi. Faites durer le plaisir. Gardez la trame de l'histoire et rajoutez de la masse littéraire - digressions, anecdote, développement - ça devrait donner un résultat acceptable dans le genre.

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