Malle y pense

C'est super ce poème ! En vers courts, avec un rythme haletant. ca change de ce que j'ai déjà lu de vous (et que j'aime cependant).
Je verrais bien un court métrage en noir et blanc à la charlie chaplin en vitesse légèrement accélérée.
(bon il y a le cuir violet mais bon j'ai vu du noir et blanc quand même...)

J'interprète la fin comme cela: l'homme découvre qu'il ne connaissait pas la sérénité hors de la valise. Je suis renforcée dans cette idée par les vers courts et rapides qui traduisent comme un manque de temps.
Est-ce ce que vous avez voulu dire ici ?
Ou alors on peut penser à un rêve, ou quelque chose comme ça...

Le violet est souvent un noir dégradé 'en peinture murale par exemple, lorsque les pigments ont viré). Donc pas de PB pour le N&B.

Sinon la malle ce peut être aussi un cercueil. D'où l'homme dedans qui n'est pas moi. D'où aussi possible le côté historiette et Mme Pipelette (attention à7ans, le machisme subreptice nous guette) qui dédramatise. Hypothèse, hyperthèse...

Inutile de dire que moitossi j'ai bien aimé. A relire je suis persuadé qu'on découvrira d'autres sens possibles. Aseptans est un malin du soir.

Bing! (light)

Le mec dans la malle doit être de Nice.
En effet, être dans sa malle c'est être au nid. Donc Au nid soit qui malle y pense.

Et d'ailleurs il est mal de penser à un cercueil à propos de cette malle arrivée par la poste (la malle postale).

J'aime bien vos interprétations Marvejols. (vous avez vu ? je ne fais plus de fautes à votre nom)

Ca me rapelle une chanson de Thomas Fersen:

Je commence à être habitué à la génialitude d'à7ans
Ici c'est du très haut de gamme
En soi, cette nouvelle brève, absurde et un poil macabre suffit déjà à titiller les boyaux de la tête et les zygomatiques
Mais l'idée farfelue de la versifier en vers très courts, limite comptine, lui donne du rythme une insolite "verticalité".
Bref, je m'en suis léché les babines.

Mme Pipelet cherche un chat. Elle s'appelle donc Michelle.

Sinon, la malle est un ventre. Donc nouvelle version: au nid soit qui mal de panse.

Petit texte énigmatique et riche à relire sans (la) modération.




Est-ce vraiment nécessaire ?
La Modération
.

Le mort se croyait encore vivant, vaquant à ces occupations quotidiennes.
J'ai beaucoup aimé ce texte surréaliste.
(une malle pour un cercueil, c'est osé)

Mâle y pense... il ne pense qu'à ça paraît-il.
Ça m'a rappelé Boris Vian : une négresse avec un intérieur en velours rose, mais je n'ai pas la citation exacte.

C'est dire si j'ai goûté l'histoire, mais, nonobstant le découpage en vers, j'ai du mal à y voir de la poésie.

Marvejols a écrit:nouvelle version: au nid soit qui mal de panse

très drôle

Marvejols a écrit:à relire sans (la) modération.

encore bien plus drôle

quel talent !

à part cette réaction épidermique du dessus, je réagis à ton texte
puisque ce n'est pas de la poésie (!)

j'ai bien aimé
sauf les retours ligne intempestifs ;-)

je me demande toujours qu'est-ce qui peut bien inspirer ce genre de texte
et j'ai jamais trouvé
si l'auteur voulait bien le dévoiler ? ça m'intéresse

Merci pour vos lectures.

Ces deux textes éclairent peut-être ce poème (ou autre chose) :-))) :

"Un drame bien parisien" (Allais Alphonse) ici chapitre 6 :

http://espace.freud.pagespro-orange.fr/topos/psycha/psysem/allais.htm

"La mort d'Olivier Bécaille" (Zola Emile) :

http://www.inlibroveritas.net/lire/oeuvre2577.html

mentor a écrit:

Marvejols a écrit:nouvelle version: au nid soit qui mal de panse

très drôle

Marvejols a écrit:à relire sans (la) modération.

encore bien plus drôle

quel talent !

mentor :
ON NE COMMENTE PAS LES COMMENTAIRES

sinon, emportée par les triolets, je ne l'ai pas lu mais je le ferai
sisi

aseptans a écrit:Merci pour vos lectures.

Ces deux textes éclairent peut-être ce poème (ou autre chose) :-))) :

"Un drame bien parisien" (Allais Alphonse) ici chapitre 6 :

http://espace.freud.pagespro-orange.fr/topos/psycha/psysem/allais.htm

"La mort d'Olivier Bécaille" (Zola Emile) :

http://www.inlibroveritas.net/lire/oeuvre2577.html

Merci. Je n'ai rien compris au premier texte (du moins à son intérêt ou à son lien avec le vôtre) il a seulement une Marguerite en commun avec le second. Ce dernier est bcp plus passionnant et parle d'une Marguerite, d'un mort et d'une malle. J'y pense.