Dans nos génes

j'aime bien
la lecture est agréable

le mot souvent du dernier vers
est-il utile?

Je pense exactement comme tonton Frédéric,
Supprime "souven"t (et mets er à "compter") et ton poème sera nickel-chrome
Sans doute ton meilleur jusqu'ici.

J'ai bien aimé aussi.
J'ajoute aux remarques de F. Prunier et Tizef qu'à mon sens, dans les deux vers qui suivent "il n"en fallait pas plus pour que l'on dise" le futur aurait été préférable :
"Cet hiver la soupe aurait le gout de l’incertitude -- aura
Et la mort deviendrait, non pas une douce habitude"-- deviendra

Fréderic , le souvent peut etre enlevé, je suis ok

Tizef merci pour le compliment,

Modération " dans nos génes " = être mal à l'aise lol
mais rectifie le titre pour Gène merci d'avance

Albert merci le futur est pas mal , mais je vais rester avec mes temps

voici rectifié

Personne n’avait l’intention de s’alarmer
Pas même les fillettes jouant à chat perché
Prés de la forge à Mathurin
Alors quand la bombe explosa
En ce mois d’été
Tout l’or des champs semblait murmurer
Voilà le début des haines
Puis à son tour, l’orage tonna
Il n’en fallait pas plus pour que l’on dise
Cet hiver la soupe aurait le gout de l’incertitude
Et la mort deviendrait, non pas une douce habitude
Mais une compagne avec qui compter
Quand elle décide de ne plus vous lâcher
Vous laissant comme gage
Quelques rires, et des visages
L’histoire est une succession d’images

"Personne n’avait l’intention de s’alarmer
Pas même les fillettes jouant à chat perché
Prés de la forge à Mathurin
Alors quand la bombe explosa
En ce mois d’été
Tout l’or des champs semblait murmurer
Voilà le début des haines
Puis à son tour, l’orage tonna
Il n’en fallait pas plus pour que l’on dise
Cet hiver la soupe aurait le gout de l’incertitude"

Je trouve qu'à tous les niveaux la meilleure partie du poème est là et c'est ce que j'aurais gardé.
Le reste est moins surprenant. La mort qui ne veut pas lâcher, tout ça est bien plus cliché.
Tandis que là on a une histoire condensée, une petite parabole, et c'est bien. (le ton narratif du "alors", "il n'en fallait pas plus", etc..)

J'aime aussi beaucoup ce poème.
Si tu veux laisser les temps choisis (moi j'aurais mis le futur) il te faut écrire :
Il n’en fallait pas plus pour que l’on dise
que Cet hiver la soupe aurait le gout de l’incertitude.
A mon avis, si tu ne mets pas ce que il y a faute de conjugaison.
Sans cette rectification, le futur s'impose.

Et la mort deviendrait, non pas une douce habitude
Mais une compagne avec qui compter
Quand elle décide de ne plus vous lâcher
Vous laissant comme gage
Quelques rires, et des visages.

J'aime beaucoup cette fin, et persoje j'arrêterais là.

Je trouve ce texte plutôt bon - sur ce qu'il exprime et sur sa forme.
Sans esprit de controverse, je ne comprends pas pourquoi enlever "souvent" ?
En enlevant ce mot – l’auteur n’exprime plus tout à fait ce qu’il veut dire,
Sans le souvent ici cela reviendrai à dire que « L’histoire est une succession d’images »… "toujours"...
Et si dans l’esprit de l’auteur, ce n’est pas son sentiment, s’il pense que c’est seulement « souvent » et pas toujours ?
Faut-il donc, seulement chercher à faire joli, au dépens de la réalité (sa réalité) que l’on voudrait exprimer ?