Ici, on parle de MUSIQUE ! (1)

Une jolie brochette de "jolies" chanteuses (même Joplin avait un charme fou).

J'aime beaucoup cette version :

un murmure :

J'ai pas eu ma dose cette semaine :

Oui je sais je "remets" beaucoup ; j'essaie de partager la musique que j'écoute, je n'écoute pas "exprès" :-)

J'ai le mille Emile !!! (qu'est-ce qu'on gagne ? )

LE manifeste poétique de Celaya (c'est quoi la poésie ? ) :

HDP superbe :-))))))))))))) ; même si parfois on n'aimerait n'être qu'une pierre :

Ma préférée, ma joie de vivre :

Si vous vous branchez sur france musique, en ce moment même dans "openjazz" est diffusé en direct le concert de Gregory Porter à marciac

http://sites.radiofrance.fr/francemusique/em/concert-soir/emission.php?e_id=80000056&d_id=515000922

viiiiiiiiiiiiiiiite

Cool c'est "podcastable" ; bonsoir Polixène :

Il faut qu'à chaque moment des fleurs naissent :

Une des plus belles chansons d'amour (à mon sens bien sûr), avec un texte du 14 ième siècle d'un très grand : Ausias March, d'un modernisme extraordinaire :

"je vous comparerai à un jeu de dés".

Bonsoir A7ans !
Ce soir je ne suis pas au festival mais j'écoute non stop.
Ibanez, un très très grand.

Bonne nuit Polixène et les autres ; je vais le mettre "aller à Marciac" si ça joue toujours ;-)

Une dernière :

salut, les hispanisants :-) !!

pour ma part je continue dans cette plume dont je ne me lasse pas d'arpenter les arcanes:
(pour la petite histoire et ceux que ça intéresserait éventuellement, c'est en tournant ce clip dans lequel elle joue qu'il a rencontré sa dernière femme)
paroles, Alain B./Jean F.

il est beau, ce duo père/fils...

C'est bien Arthur, même avec papa.

Pour le premier degré, ça parle des vacances ; au delà une des plus belle chansons de Trenet ... qui parle de tout sauf des vacances :

Je la trouve rafraîchissante.
Un petit extrait du à venir :

crois-je à la coïncidence, aseptans ?!

Easter(Island) a écrit:crois-je à la coïncidence, aseptans ?!

Jamais et toujours :

Une chanson qui a bercé mon enfance, car j'avais l'âge du héros :

Lhasa, car elle avait cette grâce :

Toujours, cette belle simplicité dans l'interprétation et le choix des mots :

Changement de registre : que pense un indigène des vacanciers ?

Bonnes vacances aux aoûtiens ; bon courage aux boueux et égoutiers qui doivent ramasser le surplus :

Sans transition, comme on dit au journal TV :

Bien sûr :

Merci Igloo pour cette très belle chanson père/fils que je ne connaissais pas. Ce sont deux artistes que j'aime particulièrement, ayant vu l'un et l'autre en concert, le père il y a fort longtemps sur des concerts magiques, le fils plus récemment à Saint-Rémy de Provence, seul au piano dans une nuit musicale en plein air, c'était superbe.

Merci aussi Aseptans pour ce souvenir d'enfance... Ah Mehdi ! Et pour le plaisir de voir sa bouille inoubliable :

Jean Anouilh, un très beau texte ; Poulenc, une musique merveilleuse ; Jessye Norman, une voix qui reste audible et magique ; ça me charme toujours. Bonne nuit musicale.

"Un jour j'ai senti sur moi bruler tes mains".

j'aime beaucoup cet album de Lhassa, la llorona, que j'ai depuis longtemps.
et belle et sébastien, aussi!!
et je t'en prie, Phylisse ça me fait plaisir que tu aies aimé!
bonne nuit et à bientôt,
:-)

hello, par ici !!
aujourd'hui je fais faire concis.
juste celle là:

aba non, finalement il y a celle là aussi :

(génial, bach. précurseur du jazz, voire même quelque part du rock...)

pardon: Bach. quand même !

Vive Jean-Sébastien !!!

J'ai besoin d'angélisme aujourd'hui :-)

Oh oh oh oh oh oh oh yes

(et c'est Brenda Lee qui chante, pas la jolie blonde)

Je m'envole :

Cette ronde de nuit est un chant de Noël inhabituel. Les paroles sont tellement fondues dans la musique que je vous les poste ici.
Dites-moi ce que vous pensez de ce texte :

« Nos enfants qui sont sous terre
Dorment baignés de lumière
Et les hommes et les roseaux
Et les landaus et les cerceaux
Nos enfants de la lumière
Dorment au chaud de la poussière
Et les villes et les berceaux
Tournent en rond près des ruisseaux
Lentement sont oubliés
Les beaux joujoux et les souliers
Où les doux yeux se sont fermés
Tout simplement pour oublier…
Je l’ai vu la nuit dernière
Tout resplendissant de verre
Comme ce bel oiseau d’éther
Si cristallin dans la misère
Lumineux rameau d’hier…
Comme un beau sapin l’hiver
Il est venu sur la terre
Recouvrir de ses pieds chauds
Désaltérer de ses racines
Nos enfants qui sont la terre
Les rivières aussi les pierres
Les cailloux et les roseaux
Les doux rochers, les coquelicots
Comme un voile humide et sombre
Enveloppant les oubliés
La nuit saisit ce bouquet d’ombre
Elle transporte le passé
Sautez sautez à la corde
Jouez chapeaux cornes
Et que le diable vous encorde
Dansez riez cornes
Sautez sautez jouez cordes
Riez vous des cornes
Et si le diable vous encorde
Sautez ! Et courez !
Sur un pied
Vous cacher !
Qui la nuit
Les poursuit ?
Ils s’enfuit !
La nuit…
Ecoutez
Dans un pré
C’est le vent
Près des champs
Qui entonne
Chantonne
Sa vie
Pour lui
Dejà les tout petits
Près d’une étoile se sont blottis
Ils n’entendent plus la vie
Sous un grand chêne comme assoupis
A nouveau semblent rêver
Près de maman les oubliés
Ce soir j’ai senti mon cœur
Monter si près des cieux
Comme le chant d’un rossignol
Mon cœur, qui a perdu sa maison
Oh ! Il est gravé en nos cœurs
Cet oiseau silencieux
Qui chantait, riait des farandoles
Qu’ils battaient sans raison…
La nuit…
Oublié l’été
Soyons comme les blés.
Au royaume des oubliés
Sont retourné pour libérer.
Oubliez l’hiver
Le ciel de la terre.
Nos enfants de la lumière
Sont entrés de sous la mer.
Tous !
Entendez vous
Tous !
Qui raisonnez tous
Célébrez en tous !
Très haut la mer
Entrez dans la danse
Voyez comme on danse
Sautez, dansez
Embrassez qui vous voudrez
TOUS ! Allez
Tous !
En vous tous
LIBERES !
Vous qui tous
Sonnez en tous
Pensez En, tous
Aujourd’hui
Qui avez tous Senti l’eau
Coulez en terre
Vous ruisseaux
Tournez les pierres
Vers la lumière
Vous, sources claires
Et répandez…
Si loin d’un soir étoilé
Un oiseau semble porter
Les rèves tendres et les misères
De nos enfants de la lumière
Sur un nuage d’écume
Amère nos cœurs se sont brisés
Transpercés par une plume
Décrivant un cercle doré
Ils ont touché du doigt l’Eternité…
Qui s’en est envolé
Chanter, délivrer
De l’automne, la mémoire des pensées
Dans l’oubli, glacé
Mais la Nuit qui les poursuit
Entre dans la ronde
Pour danser fêter Noël aussi
Le Printemps du monde
Venez c’est Noël !
Le jour de Noël…
Chut…
Soyez sages !
Sur un lac de coquelicots
Un oiseau bleu se désaltère
Tourné vers ceux, qui sont sous terre
La nuit dans les yeux, coulent, à flots
Ô cloches tonnez ! volez pierres !
Pour nos enfants de la lumière
Pour les cailloux et les roseaux
Les doux rochers, les coquelicots
Lentement sont oubliés…
Où les doux yeux se sont fermés…
Je l’ai vu la nuit dernière…
Tout resplendissant de verre
Si cristallin dans la misère…
Seul un musicien qui songe
Sous un tilleul assoupi
A entendu ce son, qui plonge
Au fond de lui, comme infini
Résonne encore encore
La ronde brisée repose
La Nuit qui s’enfuit
Des mondes où les rochers
Les doux cailloux
Les coquelicots
Caressent l’eau
Dans l’oubli
Elle repose
La ronde
Silencieuse
Ment.
La nuit… »

Drôle de chant de Noël ! Ecouté deux fois, PCP, parce que étrange, entêtant. Glaçant (sans jeu de mots), ce lac de coquelicots par exemple...

Un chant de douleur, presque choral, à l'enfance perdue (au sens premier de la perte mais qui peut je crois s'étendre aussi à l'enfance perdue) très émouvant, j'y ai été sensible. J'ai beaucoup aimé cette opposition qui joue sur le souvenir de nos éternelles ritournelles, cette enfance qui danse, et puis en face, pas loin, celle qui se perd dans la nuit, fini de jouer, de croire, d'espérer. Ce curieux mélange donne de la puissance au message me semble-t-il.

Je n'ai pas pu l'écouter, non à cause d'un problème technique mais parce que je n'ai pas aimé l'interprétation ou la musique je ne sais pas, ou les deux peut-être. J'ai donc largement préféré le lire plusieurs fois dans le silence.

Merci du partage, Pascal-Claude.

Très beau texte, mais ou ressort l'archaïsme charmant et sinistre du "magma" ...

Pour une sieste tranquille :