Voyageurs, Nouvelle intro du chap 2

Hello v'rybody,
L'intro du chapitre 2 posté il y une semaine ou deux est caduques, elle s'est vu rattachée au chapitre 1, étant donné qu'il s'agit de la suite de la journée de Victor.
Par ailleurs, j'ai inclu mon "CENT : Gerone" (voir autre fil) dans mon récit, j'ai trouvé que cela pouvait être interressant dans la construction de mon Victor, mis à part qu'il ne meurt pas à la fin lol.
Voilà merci de me dire ce que vous en pensez, si je dois revenir au schema qui était en place avant ou est-ce que c'est mieux comme ça.
Thanks, bonne lecture.
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Chapitre 2,

Je me souviens d'une virée sur la plage de Barcelone, je me souviens aussi d'Isabelle, et surtout de Gerone.
Gerone sous le soleil de Mathieu. Gerone, après Tarragone, Barcelone. Avant Perpignan, Gerone.
Quand au centième kilomètre on survolait cette ville sur l'autoroute 135, il était minuit et j'avais dit lucioles, elle avait dit lumières, voilà le genre de mots qui nous éloignaient. Les couleurs d'un tableau de bord et le noir de l'extérieur, le vent des autres véhicules qui nous doublaient, les autobus, les poids lourds et les lucioles de Gerone, en contrebas. Le moteur qui bourdonnait, on ne l'entendait plus et les Chesterfield que l'on grillait lentement dans nos gorges serrées, elles étaient bonnes. A Gerone, dans la nuit catalane, il y a du rouge et du jaune. Il y a cent kilomètres derrière, il y en a cent au devant.

« Elsa ? c'est une amie, c'est ma meilleure amie, rien de plus. »
Isabelle ne répondait pas, elle pleurait. Moi je conduisais et elle regardait à droite, les lumières de Gerone.
Avant Perpignan, il y a cent kilomètres et je me demandais comment j'allais m'y prendre. J'avais cent kilomètres pour lui dire. Lui dire la vérité sur cette fille, sur ce message qu'elle avait lu : « Appelles moi quand t'es sur Paris. Bonne route, Elsa qui t'aime.».
De toute façon, je ne l'aimais plus, je ne le savais pas mais je ne l'aimais plus. Elle, elle m'aimait fort, à en pleurer. Au fond c'était drôle qu'elle pleure, dans ma voiture, à Gerone.
J'allumai une nouvelle cigarette. La première bouffée, au bec, sans les doigts. La clope sur les lèvres, les mains sur le volant, la fumée qui s'échappait, mystique, de ma bouche entrouverte. Mes yeux brillaient, des larmes coulaient, elle n'avait rien vu, je la regardais mais je ne la voyais pas, je ne voyais rien, je souffrais. Il n'y a rien de pire que la fumée de cigarette dans des pupilles dilatées.

Je me souviens de cet épisode parce qu'en ce moment même, la fumée de ma Chesterfield me brûle les yeux.
Je viens de me lever et Elsa dort encore, je lui ai préparé des tartines de confiture, j'ai fais du café et je vais bientôt sortir, quand elle sera debout. J'ai envie d'assister à un concert un de ces jours, alors je vais acheter des places au Virgin.
Le soleil tape une nouvelle fois la matinée, les rues sont bondées. Nous sommes Lundi matin, il est neuf heures.
(...)

pourquoi pas, ça ne me choque pas. l'insertion marche plutôt bien, je crois. A mon avis, laisse ton texte ainsi et continue à avancer. Les commentaires te seront plus utiles plus si les "commentateurs" ont plus qu'une vision parcellaire de ce que tu écris.