Au diable me laisse
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Au diable me laisse
au diable me laisse
un jour, en attendant le vent,
au rien d'infiniment, d'une douce torpeur
je me glissais à l'intérieur
même si bien trop grand, pour mon ventre étouffant
perdu de raison dissolue
comme au fond de vase pourrissant tant de fleurs
coupé du monde des couleurs
je croyais m'enfoncer dans le rêve absolu
du jeu des phrases qui serpentent
au diable me laisse d'englueuses faiblesses
les mots des sables disparaissent
marécage ondulant de mes pages mouvantes
jusqu'en charabiesque d'ivresse
de malade rancoeur qui fossile le corps
je ne veux attendre ce sort
ma violence a besoin de hurler sa détresse
au diable me laisse
Re: Au diable me laisse
Je suis bien mal armé pour déchiffrer ce poème
Je me contente donc de le savourer comme une étrange musique
Les rimes et la régularité des mètres (8/12) lui donne une facture classique, quasi mallarméenne.
le néologisme "fossile' au lieu de "fossilise" évite au vers de claudiquer
j'aime qu'on néologise pour la bonne cause :o)
C'est du tout bon Maître Prunier
Je me contente donc de le savourer comme une étrange musique
Les rimes et la régularité des mètres (8/12) lui donne une facture classique, quasi mallarméenne.
le néologisme "fossile' au lieu de "fossilise" évite au vers de claudiquer
j'aime qu'on néologise pour la bonne cause :o)
C'est du tout bon Maître Prunier
Invité- Invité
Re: Au diable me laisse
je me glissais à l'intérieur...je croyais m'enfoncer dans le rêve absolu...marécage ondulant de mes pages mouvantes...
Je vois là le poète à la recherche de son inspiration, croyant la trouver en entrant en lui-même, déçu par "d'englueuses faiblesses" (j'aime beaucoup l'expression) et finalement poussant ce cri : "Ma violence a besoin de crier sa détresse".
Ah, les difficultés de la création ! Peut-être me trompe-je dans mon interprétation... Mais j'ai aimé .
Je vois là le poète à la recherche de son inspiration, croyant la trouver en entrant en lui-même, déçu par "d'englueuses faiblesses" (j'aime beaucoup l'expression) et finalement poussant ce cri : "Ma violence a besoin de crier sa détresse".
Ah, les difficultés de la création ! Peut-être me trompe-je dans mon interprétation... Mais j'ai aimé .
Invité- Invité
Re: Au diable me laisse
Tu ne sirupes pas, ni ne métriques, pas de con (mal) venu dans tes poèmes feuilletés, alors le diable, tu penses...!
Respect, M'sieur.
Respect, M'sieur.
Invité- Invité
Re: Au diable me laisse
Évidemment, il faudrait être difficile pour reprendre la forme!
Le fond, de mon point de vue, ne se discute jamais. Trop subjectif.
J'aime beaucoup ce vers "marécage ondulant de mes pages mouvantes" que, même dénué de sens, j'aurais plaisir à me répéter longuement.
Merci pour ce beau poème. :-)
Le fond, de mon point de vue, ne se discute jamais. Trop subjectif.
J'aime beaucoup ce vers "marécage ondulant de mes pages mouvantes" que, même dénué de sens, j'aurais plaisir à me répéter longuement.
Merci pour ce beau poème. :-)
Dame Mim- Nombre de messages : 128
Age : 49
Date d'inscription : 06/09/2012
Re: Au diable me laisse
J'ai lu ce poème à de nombreuses reprises. Incapable de le commenter, je me décide tout de même à passer, pour dire simplement que j'en ai aimé la musique, même si les paroles, parfois, m'ont parues sibyllines.
Invité- Invité
Re: Au diable me laisse
iris, et à mes indulgents lecteurs qui se demandent si sur ce coup là, je n'ai pas pris un coup de soleil définitif....
je crois que le problème est résumé dans ce bout de phrase....... au rien d'infiniment.....
je vous propose donc, de lire ce texte en noircissant ce petit tas de mots
pour ce qui est du sens de ces mots
à chacun de voir, s'il en ressens quelque chose
le vide ?
l'angoisse ?
l'infiniment rétréci ?
la peau de chagrin ?
l'instant avant que le quelque chose
l'image d'une compression avant l'éclatement
avant le mot (cf embellie..!!)))))
...
à chacun sa compréhension
le mode d'emploi est à usage perso...
merci de votre indulgence
je crois que le problème est résumé dans ce bout de phrase....... au rien d'infiniment.....
je vous propose donc, de lire ce texte en noircissant ce petit tas de mots
pour ce qui est du sens de ces mots
à chacun de voir, s'il en ressens quelque chose
le vide ?
l'angoisse ?
l'infiniment rétréci ?
la peau de chagrin ?
l'instant avant que le quelque chose
l'image d'une compression avant l'éclatement
avant le mot (cf embellie..!!)))))
...
à chacun sa compréhension
le mode d'emploi est à usage perso...
merci de votre indulgence
Re: Au diable me laisse
je relis mon post d'éjacommentaire précoce
et j'ai l'impression de lire un bègue.....))))) hahaha !!!
j'aurais peut-être dû un peu travailler à l'école, moi !
bonne journée !!!
et j'ai l'impression de lire un bègue.....))))) hahaha !!!
j'aurais peut-être dû un peu travailler à l'école, moi !
bonne journée !!!
Re: Au diable me laisse
Ce doit être moi, l'"ensoleillée", parce que je n'ai lu que sensualité dans ce poème. Douloureuse parfois, veuve, d'autrefois, mais tout de même, sensualité.
Comme quoi... Chaque lecteur redéfinit les mots de l'auteur!
Et toujours ce vers délicieux qui reste en bouche et en oreille. Vraiment, ce poème me plaît. :-)
Comme quoi... Chaque lecteur redéfinit les mots de l'auteur!
Et toujours ce vers délicieux qui reste en bouche et en oreille. Vraiment, ce poème me plaît. :-)
Dame Mim- Nombre de messages : 128
Age : 49
Date d'inscription : 06/09/2012
Re: Au diable me laisse
La deuxième strophe me parait très rimbaudelairienne. C'est vrai que c'est pas facile d'écrire, et si on n'y prend garde, on a vite fait de retomber sur les sentiers battus.
Invité- Invité
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