En attendant la mort

Salut à tous,
J'ai commencé à écrire une nouvelle dont voici le début. Il est possible que se glisse la dedans des fautes d'orthographe n'étant pas vraiment habituer à écrire c'est la première fois que je me lance dans l'écriture de nouvelle.

En attendant la mort

La jeunesse est assez vite passée.
Un beau jour on se réveille en constatant qu'elle est derrière nous.
La veille, un verdict était tombé. Sans appel. " Malade et incurable " qu'on m'avait dit.
S'en suivit une main sur l'épaule, un demi sourire presque naturel, toute une cérémonie grotesque. Un réconfort qui ne répondait à aucune demande, cela ne présageait rien de bon.
De retour chez moi, le sommeil ne venait pas. Une boucle mentale qui se met en route c'est un peu comme un acouphène ; La peur siffle et vouloir endormir l'esprit serait bien vain.
Le corps n'était cependant pas épargné. Déjà rongé par quelques douleurs passées, il souffrait le présent et tremblait de l'avenir.
Dès l'aube, j'envisageais fermement de me battre.
Petit à petit, au fur et à mesure que le temps passait, mon optimisme commençait à battre de l'aile, les moments de relatifs répits s'espaçaient dangereusement.
J'en étais arrivé à un état de schizophrénie bien connu de l'Homme face à sa mort imminente.
Deux camps distincts c'était formés. Le premier prônait la résistance, le second le lâché prise.
Il était si dur de les départager que dès que l'un semblait prendre l'avantage, l'autre s'empressait de lui rappeler - parfois de manière trop brutale - qu'il ne se laisserait jamais distancé.
Une lutte acharnée dont je restais gentillement spectateur ayant perdu tout contrôle sur mon véhicule de pensées qui déambulait au grès d'à peu près n'importe quoi.
Une véritable girouette ! Je restais la, assis des heures durant, à observer ces trajectoires aléatoires. Dès que je m'approchais de trop près de l'une d'entre elle, elle disparaissait alors emportant avec elle le sens du dessin qu'elle avait tracé.
Ce petit jeu me rongeait tout de même le peu de lucidité qu'il me restait et c'était bien embêtant pour la suite ...

bonjour et enchanté,

quand vous commencez à séparer votre esprit, j'ai été obligé de relire la phrase du dessus pour être certain que c'était toujours le même texte, et que je n'avais rien zappé ni lu trop vite.

un petit mot en tremplin pour le lecteur lambda me serait bienvenue.

ceci n'engage que moi.

attendons les autres commentaires !!!

amitié

Cela me parait vraiment trop court pour qu'on puisse se faire une idée de ce que ça va donner. Et il serait encore plus difficile d'émettre un commentaire un peu argumenté.
J'attends donc la suite.

Pareil ici, trop court pour dire.
Mais deux remarques. Sur le titre d'abord, qui semble d'emblée trop dévoiler.
Ensuite, attention avec ce genre de récit à ne pas négliger l'action, à ne pas tomber dans une exploration exclusive et trop pesante du moi.

Dernière chose (ça fait 3 remarques ! ) : c'est une bonne chose de passer ses textes au correcteur Word ou ici : www.bonpatroon.com

Bon courage !

Bonsoir Nicolah,

C'est bien court, oui ... ! Mais une suite est annoncée ...
C'est aussi plat et banal, dramatiquement plat et banal parce qu'avec les méthodes modernes d'investigation médicale - analyses de toutes sortes, scanners, IRM - et le choix de la vérité réclamée par les malades, les proches et le corps médical, des millions de personnes se trouvent confrontées à l'approche documentée de leur mort diagnostiquée.

Amicalement,
midnightrambler