Songe

Dans mon monde a moi, on regarderait les nuages flotter fébrilement dans le ciel, allongés dans l'herbe douce, chatoyante de couleurs printanières, chaleureuse de brins accueillants, bras enlaçant, caressant l’épiderme de mes rêves de ces membranes tentaculaires balancantes, fragiles.
Regarder l'infini de l'océan céleste de nos lits d'algues terrestres. Laisser aller mes pensées au grés des histoires, comiques, naturelles, cruelles, magnifique des moutons cotonneux en constante dislocation, destruction, formation, création, contes de rêveries incessantes de la nature tantôt impitoyable, tantôt accueillante, injuste et bienveillante.

Regarder les nuages a perte de journées, a longueur de vue.

Dans cette idylle, le temps ne serait que rêveries et images de mondes encore plus parfait, se formant et se déformant en la boite de pandore portée en haut de mes épaules. Des mondes vagabonds ancrés au port de ma conscience, voila mon monde imaginé.
Des mondes pour se faire peur, se divertir, s'horrifier, s'amuser, s'attrister, s'émerveiller, dystopies, utopies, rêver au monde auquel j'échappe du temps actuellement et pour l'éternité de la mémoire.

L'ennui éradiqué, l'espoir supprimé, la créativité des esprits serait l'humanité matérialisée.

La nuit, je m'assiérai songeur lunatique au chevet des branches amicales et tortueuses d'un arbre protecteur. La tête bercée du bruit léger du vent nocturne frai passant les feuilles agités d'un froissement délicat. L'humeur mélancolique de la lune candide dans ses draps étoilés, j'humerai la senteur terrestre de l'écorce familière, vrai, la nature, le monde, la vie m'investissant soudainement, s'induisant en ma moelle, s'intruisant en mon âme, ma mélancolie pensée fanée de la prunelle de mes yeux las s'écrira silencieuse au vide:

Que l'hurlement ventu dans la plaine siffle creux comparé à la chaude amitié de vos voix.
Mais o que les branches raides me semblent rêches, comparé a la douceur de l'enlacement de tes bras.

J'ai beaucoup aimé cette contemplation des nuages qui suggèrent des images, des pensées et des rêves.
Il y a de la poésie dans ce texte.
et quelques fautes d'orthographe aussi :-)

hormis ce que chuchote Iris, j'ai bcp aimé cette promenade céleste que je pratique régulièrement.

Je trouve ce texte mélancolique, candide et poétique comme la phrase :
" L'humeur mélancolique de la lune candide dans ses draps étoilés "
Ecriture belle mais un peu trop précieuse parfois. Ce n'est que mon goût.

Merci a vous trois pour vos commentaires, je m'attendais pas a ca pour un premier texte, ca fait plaisir!!
et desolé pour toutes les pitites fautes qui m'ont échappées..
Je suis un peu d'accord avec toi embellie sur la preciosité...la fin joue pas mal sur cette impression je crois.

Bon, je vais une nouvelle fois endosser mon rôle de méchante lectrice j'aime ça

J'ai bien aimé le thème de ton texte Ben.G, mais comme Iris, je pense que certaines tournures de phrases, fautes... alourdissent l'ensemble. Et cela commence dès la 1ère phrase :

Ben.G a écrit:Dans mon monde a moi, on regarderait les nuages flotter fébrilement dans le ciel, allongés dans l'herbe douce, chatoyante de couleurs printanières, chaleureuse de brins accueillants, bras enlaçant, caressant l’épiderme de mes rêves de ces membranes tentaculaires balancantes, fragiles.

Ensuite, tu parles de "monde" puis de "mondes"

Ben.G a écrit:Dans cette idylle, le temps ne serait que rêveries et images de mondes encore plus parfait, se formant et se déformant en la boite de pandore portée en haut de mes épaules. Des mondes vagabonds ancrés au port de ma conscience, voila mon monde imaginé.

"la boîte de Pandore" n'est pas ouverte...
La suite est un peu lourde, dans le style : "dystopies, utopies"

Ben.G a écrit:Des mondes pour se faire peur, se divertir, s'horrifier, s'amuser, s'attrister, s'émerveiller, dystopies, utopies, rêver au monde auquel j'échappe du temps actuellement et pour l'éternité de la mémoire.

Et la fin est un must !

Ben.G a écrit:Que l'hurlement ventu dans la plaine siffle creux comparé à la chaude amitié de vos voix.Mais o que les branches raides me semblent rêches, comparé a la douceur de l'enlacement de tes bras.

Adjectifs descriptifs à la pelle, j'ai trouvé ça lourd pour le coup !
Délosée, vraiment j'ai lu et relu je n'entre pas ... j'ai l'impression qu'il y'a trop de mots ... pour un écrit ça peut faire rire, mais je suis alourdie de mots après lecture presqu'à l'indigestion (sans vouloir offenser) c'est mon ressenti.

Il y a a plein de très jolies formules, des images assez originales et quelque chose de doux qui me plaît beaucoup.
Mais je partage un peu ce que dit Océacide : tu as tendance à utiliser trop d'adjectifs : si tu mets trois substantifs dans une phrase, ils n'ont pas besoin de disposer chacun de son adjectif personnel, ça donne à la phrase une espèce d'uniformité qui l'aplatis , et c'est dommage.

Mechante juste ce qu'il faut alors, merci de cette petite critique qui aide!
-C'est à dire la premiere phrase, trop lourde? ''allongé''? ''ses''?
-hm, oui puisqu'en fait ce monde imaginaire serait fait des pleins d'excursions dans l'imaginaire et cotoierait donc plein d'autres mondes de l'imagiaire, tu me suis?
-Pourquoi serait-elle ouverte puisque le poeme emmene a l'interieur des pensées, de cette boite en fait...
-oula oui! :
''Que le hurlement venteux dans la plaine siffle creux comparé à la chaude amitié de vos voix. Mais ô que les branches raides me semblent rêches, comparées à la douceur de l'enlacement de tes bras.''


C'est vrai que trop de mots pour texte ca fait mauvais genre! (aha!)
Je prend bien note de vos remarques... je me demande d'un coup si je fais ca partout ou pas, je sais plus, mais je comprend -et vois bien- que ca alourdit, surtout qu'il y a deja pas mal de grosses accumulations...
En esperant etre plus leger et moins porter sur l'estomac la prochaine fois Océacide, et merci pour les petits compliments Coline!