Ma Fleur

Par la fenêtre ouverte où chante la pie noire
Par les volets claquants
Par le vent du matin soulevant la mémoire
Par le rêve des camps

Par l'image de toi fichée là dans mon cœur
Par l'absence si nue
Par le voyage beau nos sentiments bunker
Par la voie si ténue

Je me réveille et prie pour toi ô mon amour
Que la vie au-delà
Te soit douce et tranquille et quand viendra le jour
Toi-et-moi sera là

c'est beau, sobre, émouvant
l'imagination du lecteur est juste sollicitée par "camps" et "bunker"

"Par la voie si ténue", je connais la voix ténue, mais une voie ? Voie étroite oui, ténue se rapporte à la minceur me semble t'il.
Je trouve ce poème assez impersonnel, juste raconté et je n'accroche pas malgrès les fortifications et leurs camps. Deux images qui restent en suspend mais peut-être était ce le but ?!

J'aime ce poème fluide, sobre.
Je bloque juste sur Par le voyage beau nos sentiments bunker car il casse l'homogénéité de la syntaxe.
De plus, même si bunker vient certainement donner du sens, ce mot antipoétique tranche gravement.
Enfin, je dis ça, tu fais ce que tu veux Pussicat hein, t'es une grande fille maintenant.