pas d'idée pour le titre

Bonsoir, j'ai écrits ce texte comme ça, juste pour retranscrire un dialogue avec des mots et du sujets de la vraie vie.
Rien d'original donc sauf que voilà, certains mots sont crus et certains propos peut-êtres inappropriés.
Alors je m'excuse d'avance s'il faut que je m'excuse ou alors censuré moi s'il faut me censurer, ou alors tout va bien et c'est bien.


Ce sont deux cousins à la terrasse de leurs bar préféré, un s'appel Yvan, l'autre Thibault, nous sommes en septembre,
l'air est doux et les deux cousins comme chaques vendredi à cette heure ci boivent du ricard en papotant. Voici quelques bribes de leurs conversation pris au hasard.


-J'ai lu dans un "ça m'intéresse" ou un "science et vie", enfin un de ces magazines à la con, qu'il y a certaines souris qui sont parasitées par une sorte de vers solitaire. Et ce vers il pouvait modifier le comportement des souris en agissant sur les nerfs ou les neurones ou je sais pas trop, mais en tout cas il poussait les souris à se geter dans la gueule du chat. Parcequ'en faite le seul endroit ou le vers peut se reproduire c'est dans le système digestif d'un chat. Ensuite le chat chie et les bébé vers vont chercher d'autres victimes.
C'est abusé quand même.
-Grave
-Non mais t'imagine si y'avait des vers qui feraient ça sur nous, 'fin les hommes quoi. Qu'on soient contôlés par des vers.
Ca se trouve on on le serait même pas qu'on est sous l'influence d'un vers. Les souris tu crois quelles le savaient elles?
-Ca se trouve on es déjà possédés par les vers. Ca se trouve c'est les vers qui nous force à boire ricard sur ricard.
-Mais ouais carrément, ça se trouve les vers des humains peuvent se reproduire uniquement dans la chiasse du lendemain de cuite.
-Comme quoi on a plus a culpabiliser, c'est pas nous qui sommes a moitié alcoolo, c'est les vers qui nous font boire.
-On y peut rien
-Rien du tout. Putain de vers de merde. Bon allez, santé.


Une demi-heure plus tard.

-Non mais c'est ça! Tiens rien que l'autre jour j'fumais ma clope avant de rentrer dans le supermaché, et là le vigile
y me d'mande d'aller fumer plus loin, moi j'lui dis: " Chui dehors là, qu'est-ce que tu me casse les couilles."
enfin "pourquoi vous m'embêté cher monsieur." et y me dis: "Ouiii mais vous comprenez nanani nanana."
Putain mais j'te jure.
-Non mais tu verras bientôt on pourra plus fumer nulle part et pour picher faudra l'autorisation écrite de son méd'cin traitant.
-Une société de moutons aseptisés j' te dis, c'est tous des cons.
-Et la prune de stationnement, dix-sept euros maintenant, et personne a bronché. Et d'ailleurs d'où y faut payer pour se garer hein?
Elle est à tout le monde la rue bordel, elle a servi à quoi la révolution bordel? A que dalle ouai!
-Non mais y'a ça, et puis les péages qui font payer un euro par kilomètre, la crise, la hausse des impôts, la taxe sur le nutella, enfin l'huile de palme et tous ces trous-de-bal qui votent front national.
-Ha mais chais pas où on va mais on y va droit d'dans moi j'te l'dis.


Une heure plus tard.

-Alors là le gars y'm'fait: "qu'est-ce qu'y a?"
Alors moi j'lui fait: "Toi qu'est-ce qu'y a?"
Là y'm'fait: " Non, toi qu'est-ce qu'y a?"
Alors moi j'lui fait: " Non!... Toi qu'est-ce qu'y a?"
Alors là y'me fait: "Elle c'est ma copine, ici c'est chez moi, alors main'ant tu faire ta gueule et tu t'casse."
Alors moi j'lui fait: " Toi tu ferme ta gueule et tu t'casse."
Alors là y s'est levé et y'm'fait trop vénère: "Casse toi!!!"
Alors moi du coup j'me suis cassé.


vingt-cinq minutes plus tard.

-Non mais d'accord, Hollande il est p't-être de gauche, n'empêche qu'il a une tête de con, tu m'étonne si on passe pour des tocards aux yeux des autres pays.
-Y baise avec qui Hollande déjà?


40 secondes plus tard.

-Alors j'commence a lui bouffer la shneck, et ben là putain j't'explique pas, non mais sérieux c'était horrible, ça piquait la langue tell'ment, ch'ais pas c'était quand la dernière fois qu'elle c'était lavée mais putain... enfin bref j'prends sur moi et j'continue mon buisness tranquille et puis tu m'connais, ch' uis pas une p'tite nature, y m'en faut hein? j'en vu d'autre hein? Et puis a'm'avait fait bien plaisir juste avant, moi chuis comme ça, un service pour un rendu... un service contre un autre... c'est quoi l'expression déjà?
-Connais pas
-Enfin bref j'continue c'que j'ai a faire et puis j'commence à avoir...
-Un prêté pour un rendu.
-De quoi?
-L'expression, c'est un prêté pour un rendu.
-Et ça marche pas avec un service?
-Je sais pas, y'a moyen.
-En même temps ça marche aussi j'lui ai bien prêté ma bitte hahaha
Bon alors je disais... Ouais et la je commence à avoir des spasmes et des vieux relents de rhum qui remontent.
-J'croyais que t'aimais pas le rhum.
-Ouais mais c'te soirée là y'avait que ça à picolle, bon alors moi je fais pas ma chochotte surtout qu'elle començait à bien kiffer, et puis là d'un coup j'ai un bol de gerbe qui me remonte
dans la bouche sans prévenir, mais moi j'retiens tout, y'a pas une goutte qui est passée à trav, alors moi j'continue mon affaire du bout des lèvres tout en ravallant ma gerbe p'tit à p'tit.
-Putain mais t'es vraiment crade comme mec.
-Ho ça va hein, monsieur-je-baise-sans-capote-même-quand-elles-ont-leurs-règles.
-Ouais bon et alors?
-Alors au bout d'un moment je pense qu'elle s'est rendu compte que j'en chiais alors elle a ramenée ma tête vers elle et genre elle voulait qu'on se galloche, mais moi j'avais un sale goût de vomi dans la bouche alors j'ai fais diversion.
-Comment?
-J'lui ai d'mandé si elle savait jouer au backgammon.
-Au backgammon?
-Ouais


10 secondes plus tard

-Elle est pourrie ta chute
-C'est pas une blague, c'est une anecdote y'a pas de chute.
-Elle est pourrie la fin de ton anecdote... Et du coup elle savait jouer au backgammon?
-Non
-Ha
-En même temps y m'a toujours intrigué ce jeu, avec les triangle et les pions de dame et les dés et tout.
-Mouais bof, bon on s'en jette un autre?
-Allez.


Une heure plus tard.

-Et tu t'rappel quand y nous avaient viré du trois-quart?
-Qu'on y était retourné a quatre heure du mat pour voler leur plante?
-Ouais le gros machin en terrasse, putain come elle était lourde. Tu voulais qu'on la ramène chez toi espèce de malade.
-N'empèche on l'a trimballé pendant bien une demi-heure avant d'abandonner.
-On a fait quoi après?
-On est allé en after et après comme on avait plus la motive de rentrer on a pieuté dans le gymnasme du lycée Prévert.
-Ha ouais putain, faudrait qu'on redorme là-bas un de ces quatre, comme dans l'temps.
-Ils ont mis une alarme ces cons. Tu sais depuis la fois des extincteurs avec Renaud et Samir.
-Ha ouais, on avaient vraiment foutu la merde c'te fois là. Et tu t' rappel quand j'avais baisé Elise sur un des matelas protection truc?
-Tu t'étais endormi comme une merde, du coup c'est Dav qui se l'ai tapé sur les barres parralèlles.
-SUR les barres parralèlles?
-Enfin à coté quoi.
-Ouais mais bon c'est moi qui avait fais tout le boulot.
-En même temps elle était moche.
-Ouais mais elle avait de ces loches mon gars.


Et une autre heure plus tard.

-Mais trop pas mec, tu dis vraiment n'importe quoi!
-Mais ta gueule c'est toi tu dis de la merde sale con j'ai raison et c'est tout.
-Nan mais sérieux, ma grand-mère elle est italienne...
-Ta grand-mère c'est ma grand-mère.
-Mon autre grand-mère gros con!
-Ha ouais
-Elle est italenne et jamais elle met de la béchamel dans les lasagnes.
-Et ben elle sais pas faire ton autre grand-mère, moi toutes les lasagnes que j'ai bouffé y'avait de la béchamel dedans
et encore heureux sinon ça serait dégueu.
-Mais parce-que tu bouffe que de la merde et tu dis que de la merde, les vrais lasagnes y'a pas de béchamel, y'a pas de sauce blanche et y' pas de crême point.
-Trop pas t'es trop con, y'a toujours eu de la béchamel dans les lasagnes et y'en aura toujours.
-Bon allez c'est bon, tu me casse les couilles, moi j'me tire.
-Et ben barre toi, va t'étouffer avec des lasagnes toutes sêches sans béchamel sale batard!
-Enculé!

Un quart d'heure plus tard les cousins se sont rabibochés, comme toujours, et ils sont aller ensemble à une pendaison de crémaillère d'un de leurs ami en commun. Pendant la soirée, Thibault a murmuré quelque chose à l'oreille d'une fille et il s'est pris une bonne gifle aussi sec.Yvan lui titubait jusqu'aux toilettes et a malencontreusement heurté une commode d'où est tombé une petite horloge qui appartenait à la copine de leurs ami qui lui avait été donné par sa mère, aujourd'hui décédée, alors qu'elle était petite. Ils ont dormi tout les deux dans un canapé et sont parti le lendemain sans aider à nettoyer, prétendant un oncle à l'hôpital sur le point de mourrir, alors qu'en réalité ils sont retournés dans leur bar préféré boire des pintes.

Dix ans plus tard. Thibault est mort depuis plus de deux ans déjà d'une sortie de route et d'un platane alors qu'il rentrait d'une soirée bien arrosée. Yvan est en soins intensifs au CHU à cause d'une cirrhose au foie. Hier le docteur lui a dit:
" Malheureusement monsieur, vous étiez un trop bon vivant."
Yvan a pensé très fort: "J't'emmerde vieux con."

Fin

Dix ans plus tard Yvan reçoit Thibault et sa famille dans sa superbe villa sur la côte basque, car Yvan a fait fortune dans le prêt-à-porter. Thibault lui n'a pas de travail mais il a épousé la fille d'un millionaire. Ils se voient encore quasiment tout les week-end entourés par leurs enfants et leurs femmes respectives. ils racontent plein de conneries pour passer le temps en picolant du ricard ou des bières, selon leur envies, enfin aujourd'hui ils sont au rosé, parce-que c'est l'été et tout ça. Ils ont bu une bouteille chacun quand les lasagnes sont arrivés sur la table, mais y'avait de la béchamel dedans parce-que c'est la femme a Yvan qui les a faites.
Alors que tout le monde sais que bon enfin bref.

Fin alternative

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