Je me battrai pour changer ma sombre destinée.. (provisoire)
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Je me battrai pour changer ma sombre destinée.. (provisoire)
voilà je vais posté ici le début d'histoire que j'ai écrit ...
j'attends vos critiques ...
Chapitre 1 : « Ne pas se retourner … »
Sous la pluie battante, ce 4 juillet, en regardant attentivement on pouvait apercevoir une silhouette courir.
Elle ne pouvait plus s’arrêter à présent, c’était trop tard. Et après tout, n’était-ce pas ce qu’elle avait toujours souhaité ? Depuis trop longtemps, elle s’était laissée faire. Maintenant, il fallait qu’elle aille jusqu’au bout. Elle avait laissé derrière elle ses doutes et ses peurs, à présent elle n’avait plus qu’une idée en tête : courir. Ne plus hésiter, juste courir. Elle ne devait ni se retourner, ni s’arrêter, elle devait courir, toujours plus vite, malgré la fatigue dans ses jambes et le froid à travers ses habits mouillés, courir et surtout… oublier.
La silhouette traînait derrière elle une lourde valise, et tenait dans sa main, caché sous son manteau le protégeant de la pluie, un billet de train…un billet pour un aller simple. Elle n’avait pas l’intention de revenir, plus jamais. Elle voulait tout laisser derrière elle…elle était trop fatiguée à présent, trop fatiguée pour supporter cette vie qu’elle n’avait que trop vécue et dont elle n’avait jamais voulu.
Elle se dirigea vers les quais, le train était en gare, portes ouvertes, prêt à partir. Sans réfléchir, elle se précipita à l’intérieur. Ce wagon dans lequel elle venait de pénétrer l’emmènerait vers la liberté dont elle avait toujours rêvé, elle en était certaine.
Elle referma violemment la porte derrière elle, comme tirant un trait sur son passé. Maintenant que la porte était fermée, il ne pourrait plus jamais la rattraper…pas vrai ? C’était fini…
Epuisée, se sentant enfin rassurée, la jeune fille s’affala sur le siège le plus proche. Elle laissa sa tête reposer contre le dossier et enfin, autorisa ses larmes à couler. Longtemps, elle les avait retenus, se répétant qu’elle devait être forte, ne pas craquer. Mais maintenant, elle avait le droit de pleurer, elle n’avait plus besoin de faire semblant ou de paraître forte, elle pouvait laisser transparaître ses sentiments. Tout était fini, elle avait le droit…Elle laissa donc ses larmes se mélanger à la pluie qui ruisselait encore de ses longs cheveux blonds ondulés. Longtemps elle fixa le plafond, les yeux bleus mouillés de larmes, ne se rendant même pas compte que le train venait de démarrer. Son esprit était ailleurs…et bientôt, sans réellement le vouloir, elle s’assoupit.
Au bout de quelques heures d’un sommeil plutôt agité, une voix masculine la sortit doucement de ses songes.
- Mademoiselle ?!? Mademoiselle ?... Excusez moi, mademoiselle … ?
Se rendant brusquement compte de la situation dans laquelle elle se trouvait, elle se releva brusquement de façon plutôt maladroite tout en bredouillant un « Quoi ? Ah, euh…Ex…excusez moi…je …Euh je… », sans doute du à la surprise qu’elle avait ressenti en étant ainsi tirée de son sommeil.
Le vieil homme en face d’elle fronça les sourcils mais même ainsi il n’avait pas l’air bien sévère. D’une cinquantaine d’années à peu près comme en témoignaient les petites rides aux coins de ses yeux et sa barbe blanche, dans son uniforme de contrôleur mal ajusté, il se rapprochait plus d’un gentil père noël, bienveillant et chaleureux, que d’un père fouettard.
L’observant un instant, il laissa planer le silence, un léger sourire sur les lèvres. Elle se sentait gênée, était-ce de la culpabilité ? non, elle avait fait le bon choix, elle n’avait pas à sentir coupable ! Alors c’était la peur…peur que le vieil homme devine ce qu’elle avait fait et décide de lui barrer le chemin.
Comme le silence devenait lourd, celui-ci finit par demander à la jeune fille de lui montrer sa carte d’identité et son ticket out en précisant que c’était obligatoire, étant donné que la jeune fille avait l’air peu encline à obéir. Elle finit par s’exécuter et de sans un mot, tendre son ticket et sa carte d’identité au contrôleur.
Le quinquagénaire les saisit et examina la carte.
« Yuna
Sexe féminin
Née à Anderlecht le 15/06/1991
Nationalité Belge
… »
Il poinçonna le ticket et le lui rendit, ainsi que la carte d’identité puis l’observa encore un instant, la mettant plus mal à l’aise que jamais. Enfin, ses lèvres s’étirèrent en un sourire indescriptible et il quitta le wagon avec un bref « Au revoir, Mademoiselle Yuna »
Yuna le regarda sortir…que signifiait ce sourire ? Se pouvait-il qu’il…. ? Non…impossible…aurait-il compris ? Non…du moins elle l’espérait.
j'attends vos critiques ...
Chapitre 1 : « Ne pas se retourner … »
Sous la pluie battante, ce 4 juillet, en regardant attentivement on pouvait apercevoir une silhouette courir.
Elle ne pouvait plus s’arrêter à présent, c’était trop tard. Et après tout, n’était-ce pas ce qu’elle avait toujours souhaité ? Depuis trop longtemps, elle s’était laissée faire. Maintenant, il fallait qu’elle aille jusqu’au bout. Elle avait laissé derrière elle ses doutes et ses peurs, à présent elle n’avait plus qu’une idée en tête : courir. Ne plus hésiter, juste courir. Elle ne devait ni se retourner, ni s’arrêter, elle devait courir, toujours plus vite, malgré la fatigue dans ses jambes et le froid à travers ses habits mouillés, courir et surtout… oublier.
La silhouette traînait derrière elle une lourde valise, et tenait dans sa main, caché sous son manteau le protégeant de la pluie, un billet de train…un billet pour un aller simple. Elle n’avait pas l’intention de revenir, plus jamais. Elle voulait tout laisser derrière elle…elle était trop fatiguée à présent, trop fatiguée pour supporter cette vie qu’elle n’avait que trop vécue et dont elle n’avait jamais voulu.
Elle se dirigea vers les quais, le train était en gare, portes ouvertes, prêt à partir. Sans réfléchir, elle se précipita à l’intérieur. Ce wagon dans lequel elle venait de pénétrer l’emmènerait vers la liberté dont elle avait toujours rêvé, elle en était certaine.
Elle referma violemment la porte derrière elle, comme tirant un trait sur son passé. Maintenant que la porte était fermée, il ne pourrait plus jamais la rattraper…pas vrai ? C’était fini…
Epuisée, se sentant enfin rassurée, la jeune fille s’affala sur le siège le plus proche. Elle laissa sa tête reposer contre le dossier et enfin, autorisa ses larmes à couler. Longtemps, elle les avait retenus, se répétant qu’elle devait être forte, ne pas craquer. Mais maintenant, elle avait le droit de pleurer, elle n’avait plus besoin de faire semblant ou de paraître forte, elle pouvait laisser transparaître ses sentiments. Tout était fini, elle avait le droit…Elle laissa donc ses larmes se mélanger à la pluie qui ruisselait encore de ses longs cheveux blonds ondulés. Longtemps elle fixa le plafond, les yeux bleus mouillés de larmes, ne se rendant même pas compte que le train venait de démarrer. Son esprit était ailleurs…et bientôt, sans réellement le vouloir, elle s’assoupit.
Au bout de quelques heures d’un sommeil plutôt agité, une voix masculine la sortit doucement de ses songes.
- Mademoiselle ?!? Mademoiselle ?... Excusez moi, mademoiselle … ?
Se rendant brusquement compte de la situation dans laquelle elle se trouvait, elle se releva brusquement de façon plutôt maladroite tout en bredouillant un « Quoi ? Ah, euh…Ex…excusez moi…je …Euh je… », sans doute du à la surprise qu’elle avait ressenti en étant ainsi tirée de son sommeil.
Le vieil homme en face d’elle fronça les sourcils mais même ainsi il n’avait pas l’air bien sévère. D’une cinquantaine d’années à peu près comme en témoignaient les petites rides aux coins de ses yeux et sa barbe blanche, dans son uniforme de contrôleur mal ajusté, il se rapprochait plus d’un gentil père noël, bienveillant et chaleureux, que d’un père fouettard.
L’observant un instant, il laissa planer le silence, un léger sourire sur les lèvres. Elle se sentait gênée, était-ce de la culpabilité ? non, elle avait fait le bon choix, elle n’avait pas à sentir coupable ! Alors c’était la peur…peur que le vieil homme devine ce qu’elle avait fait et décide de lui barrer le chemin.
Comme le silence devenait lourd, celui-ci finit par demander à la jeune fille de lui montrer sa carte d’identité et son ticket out en précisant que c’était obligatoire, étant donné que la jeune fille avait l’air peu encline à obéir. Elle finit par s’exécuter et de sans un mot, tendre son ticket et sa carte d’identité au contrôleur.
Le quinquagénaire les saisit et examina la carte.
« Yuna
Sexe féminin
Née à Anderlecht le 15/06/1991
Nationalité Belge
… »
Il poinçonna le ticket et le lui rendit, ainsi que la carte d’identité puis l’observa encore un instant, la mettant plus mal à l’aise que jamais. Enfin, ses lèvres s’étirèrent en un sourire indescriptible et il quitta le wagon avec un bref « Au revoir, Mademoiselle Yuna »
Yuna le regarda sortir…que signifiait ce sourire ? Se pouvait-il qu’il…. ? Non…impossible…aurait-il compris ? Non…du moins elle l’espérait.
hime- Nombre de messages : 89
Age : 32
Localisation : aux pays des songes j'oublie ce monde pourri qui n'est pas le mien
Date d'inscription : 02/10/2007
Re: Je me battrai pour changer ma sombre destinée.. (provisoire)
En Belgique ils demandent les CI aux passagers ???
En tout cas en France, Yuna aurait eu une amende du Père Noël pour ne pas avoir poinçonné son ticket avant de monter ! :-)))
C'est bien écrit Hime, pratiquement sans fautes ! Impec
Je ne sais pas si tu as déjà bien avancé dans ton histoire et si tu sais exactement où tu vas mais moi ça m'a donné envie d'en savoir plus
Ouais, laisse tomber la pouézie (mais pas tes amis) et continue ton roman ::-)))
En tout cas en France, Yuna aurait eu une amende du Père Noël pour ne pas avoir poinçonné son ticket avant de monter ! :-)))
C'est bien écrit Hime, pratiquement sans fautes ! Impec
Je ne sais pas si tu as déjà bien avancé dans ton histoire et si tu sais exactement où tu vas mais moi ça m'a donné envie d'en savoir plus
Ouais, laisse tomber la pouézie (mais pas tes amis) et continue ton roman ::-)))
Re: Je me battrai pour changer ma sombre destinée.. (provisoire)
Oui! Pas mal! j'ai même envie de connaître la suite.
C'est bon signe :-)
C'est bon signe :-)
Invité- Invité
Re: Je me battrai pour changer ma sombre destinée.. (provisoire)
humm...
en belgique il demande les tickets dans le train ...
et les cartes d'identité c'est rare mais ça arrive ...
sinon ben j'ai déjà 4 chapitre donc je vais poster tout de suite le deux ^-^:
Chapitre 2 : Tout commença ce soir là …
Yuna le regarda sortir… que signifiait ce sourire ? Se pouvait-il qu'il…. ? Non… impossible… aurait-il compris ? Non… du moins elle l'espérait.
Elle ne voulait pas y retourner, revoir cet homme qu'elle avait fini par haïr. Non en fait ce sentiment n'était pas tout à fait de la haine ; il y en avait évidemment mais il la dégoûtait, bien que ce mot pour elle fût trop doux pour exprimer ce qu'elle ressentait pour lui. Chaque fois qu'elle le voyait le dégoût était tel qu'elle aurait pu en être malade. Ses yeux étaient la chose qu'elle détestait le plus, ses grands yeux bruns qui la fixaient souvent avec mépris, dégoût ou évitaient tout simplement de la regarder. Cet homme et elle avaient beau porter le même nom ils n'avaient plus rien en commun. Ce sang qui coulait dans ses veines, son sang elle aurait voulu s'en vider. La seule chose qui l'en empêchait, c'était que dans son sang coulait aussi celui de sa mère. Sa mère était une femme tellement belle et gentille personne ne pouvait dire le contraire. On la connaissait comme étant une mère douce et attentionnée. Yuna, elle, avait tout hérité de sa mère de ses yeux à ses cheveux en passant par sa silhouette et c'est ce qui dégoûtait le plus cet homme, son père bien qu'elle ne le considérait plus comme tel depuis des années.
C'est pourquoi elle ne pouvait y retourner. Cette nuit ils avaient eu leur dernière dispute.
Quelques heures plus tôt :
Il était passé 22h et dans la pénombre Yuna attendait assise dans ce canapé qui lui semblait si froid. Elle attendait encore et toujours. Elle attendait… mais elle attendait quoi au juste ?
C'est en entendant une voiture se garer dans l'allée et une portière claquer qu'elle sut ; elle sut ce qu'elle attendait, qui elle attendait. C'était lui, son père.
Encore aujourd'hui il avait dû paser sa soirée avec une femme, certainement différente de celle d'hier. Au fond elle les plaignait ces femmes, une nuit et c'était fini, les pauvres avaient beau supplier, il n'y prêtait aucune attention. Avec le temps elle avait fini par s'y habituer mais ce soir elle ne pouvait l'accepter. Par ses actions et cette absence il manquait de respect envers sa mère et ses deux grands frères. En effet, aujourd'hui, c'était l'anniversaire de leur mort. Cela faisait déjà 3 ans, depuis ce jour, 3 ans qu'elle n'avait plus vraiment été vivante ou ne s'était plus sentie comme telle du moins. Cette journée elle l'avait passée a regarder cette photo, la seule qu'elle avait, d'eux cinq ensemble … souriants. Ce sourire elle ne l'avait jamais oublié et ne l'avait plus jamais vu ni a son père ni à elle-même.
Elle fut tirée de ses pensées par le claquement sonore de la porte d'entrée. Elle se leva et prenant sa voix la plus froide déversa dans ses paroles toute cette haine, cette colère et cette rancœur accumulées : « Bonsoir Richard… Tu n'es pas avec Sabrina ? A moins que ce ne soit déjà plus elle… » Ces paroles sans réponses firent place à un silence pesant seulement troublé par le bruit de leurs respirations. Le silence s'éternisant elle lança toujours sur ce ton glacial : « Sais-tu quel jour nous sommes aujourd'hui ? Tu l'as donc définitivement rayé de ta mémoire ? mais tu n'en as pas le droit… et jamais tu ne pourras l'oublier totalement… ». « Pas tant que je serai là » Ces dernières paroles elle les avait presque criées. Elle s'essuya rageusement le visage, ses larmes commençaient à couler en un torrent qu'elle essayait vainement de stopper. « Tu me dégoûtes … Non, tu me REPUGNES… J'ai honte d'être ta fille… As-tu pensé à eux ? Que penseraient-ils s'ils voyaient que tu souilles leur mémoire… ? » Elle lui cracha ces paroles pleines de haine à la figure telles une poignée d'injures qu'elle n'aurait su retenir.
S'ensuivit une dispute sans précédent, où se mêlèrent d'abord froideur puis tristesse, haine et même dégoût. Pour Yuna c'en était trop. Montant les escaliers 4 à 4, elle rentra dans sa chambre et claqua violemment la porte mettant ainsi fin à leur dispute. Toute autre personne aurait cru à une dispute familiale sans grande importance mais pour Yuna cela n'était pas le cas. C'était bien plus grave… Ce soir c'était la première fois qu'ils s'adressaient plus de deux mots depuis trois ans.
Son regard fit le tour de la pièce, très spacieuse. Munie d'un lit double a baldaquin d'une petite table de nuit et d'un bureau où étaient simplement déposés quelques dossiers et lettres, elle était toute blanche et ressemblait plus à une pièce toute aménagée qu'à une chambre d'adolescente.
Yuna s'approcha de son lit et s'agenouilla, elle sortit de sous celui-ci une grosse valise d'un tissu rose pâle et entreprit de la remplir. Toutes ses affaires ne rentreraient bien sûr pas à l'intérieur. Son père, ne s'occupait peut-être pas d'elle mais il n'en était pas moins riche. Elle chercha les vêtements prenant le moins de place et prit ses affaires personnelles, les énumérant :
« La photo de famille,
Mon passeport,
Mon portefeuille,
Ma carte d'identité,
Mon cahier d'écriture,… »
La liste continuait encore, grandissant toujours plus. Elle força un peu pour faire rentrer la dernière chose, son ourson en peluche qu'elle chérissait tant et qui lui avait été offert par sa mère le jour de ses 6 ans.
C'est alors qu'une question s'imposa à son esprit…
Où aller ???
L'adolescente s'assit calmement sur son lit et les yeux dans le vague, réfléchit. C'est en revenant à la réalité que ses yeux se posèrent sur le coin de son bureau, plus précisément sur une enveloppe. Cette enveloppe contenant un simple billet ainsi que deux courtes lignes qui pourtant valaient plus que n'importe quel grand discours : « Viens me voir quand tu veux. Je t'attendrai. » Suivant ces lignes une adresse avait été gribouillée à la hâte, Yuna déchira le bout de papier pour ne plus avoir que l'adresse et le glissa dans sa veste qu'elle enfila ensuite. C'était ça, elle allait le rejoindre…
*****
Et si elle avait fait une erreur ? ? ?
Non.
Il ne fallait surtout pas qu'elle doute maintenant ! De toutes façons c'était trop tard ! Elle jeta un coup d'œil à la fenêtre et regarda le paysage qui défilait à toute vitesse. Chaque kilomètre qu'elle faisait l'éloignait de son père et lui enlevait un poids des épaules. Oui, elle avait fait le bon choix…
Elle sombra dans une semi-rêverie dont la tirèrent les sifflements du train lorsqu'il s'arrêta à la gare où elle devait descendre. Elle rassembla ses affaires et descendit précipitamment. Elle savait que personne ne lui courrait après et aussi que personne ne l'attendait puisqu'elle n'avait prévenu personne de sa fugue, mais pourtant elle ressentait le besoin pressant d'aller le plus vite possible.
Sur les quais sombres de la gare, un silence pesant régnait. L'atmosphère à cette heure avancée de la nuit était sinistre et bien qu'il ne fasse pas froid, Yuna se surprit à frissonner. Mais il n'était plus question de faire marche arrière… Et puis même si elle l'avait voulu, ce n'était plus possible. Retourner vers cet homme qui la haïssait à cause de sa ressemblance avec sa femme disparue, ressemblance dont Yuna était si fière, était hors de question. Enfin, dans son autre vie, elle pourrait retrouver le sourire, le même que celui de sa mère.
Elle n'avait pas souri depuis la mort de sa mère et de ses frères… mais si elle allait tout droit à présent, elle en serait capable et nulle doute que là-haut, sa mère en serait heureuse et sourirait avec elle.
Ce fut grâce à cette pensée qu'elle eut le courage d'avancer et de sortir de la gare. Plus loin en longeant les rues étroites de la ville, elle fouilla impatiemment sa veste, cherchant le papier qu'elle finit par dénicher dans le désordre de ses poches. Elle le déplia et lut l'adresse qui y était inscrite :
« 88 rue du fief de Grimoire
Paris/Tokyo »
88 rue du fief de Grimoire…c'était donc sa destination.
A présent tout irait bien… elle prenait un nouveau départ.
.
< texte revu et corrigé par l'auteur et re-posté par le modo ;-) >
en belgique il demande les tickets dans le train ...
et les cartes d'identité c'est rare mais ça arrive ...
sinon ben j'ai déjà 4 chapitre donc je vais poster tout de suite le deux ^-^:
Chapitre 2 : Tout commença ce soir là …
Yuna le regarda sortir… que signifiait ce sourire ? Se pouvait-il qu'il…. ? Non… impossible… aurait-il compris ? Non… du moins elle l'espérait.
Elle ne voulait pas y retourner, revoir cet homme qu'elle avait fini par haïr. Non en fait ce sentiment n'était pas tout à fait de la haine ; il y en avait évidemment mais il la dégoûtait, bien que ce mot pour elle fût trop doux pour exprimer ce qu'elle ressentait pour lui. Chaque fois qu'elle le voyait le dégoût était tel qu'elle aurait pu en être malade. Ses yeux étaient la chose qu'elle détestait le plus, ses grands yeux bruns qui la fixaient souvent avec mépris, dégoût ou évitaient tout simplement de la regarder. Cet homme et elle avaient beau porter le même nom ils n'avaient plus rien en commun. Ce sang qui coulait dans ses veines, son sang elle aurait voulu s'en vider. La seule chose qui l'en empêchait, c'était que dans son sang coulait aussi celui de sa mère. Sa mère était une femme tellement belle et gentille personne ne pouvait dire le contraire. On la connaissait comme étant une mère douce et attentionnée. Yuna, elle, avait tout hérité de sa mère de ses yeux à ses cheveux en passant par sa silhouette et c'est ce qui dégoûtait le plus cet homme, son père bien qu'elle ne le considérait plus comme tel depuis des années.
C'est pourquoi elle ne pouvait y retourner. Cette nuit ils avaient eu leur dernière dispute.
Quelques heures plus tôt :
Il était passé 22h et dans la pénombre Yuna attendait assise dans ce canapé qui lui semblait si froid. Elle attendait encore et toujours. Elle attendait… mais elle attendait quoi au juste ?
C'est en entendant une voiture se garer dans l'allée et une portière claquer qu'elle sut ; elle sut ce qu'elle attendait, qui elle attendait. C'était lui, son père.
Encore aujourd'hui il avait dû paser sa soirée avec une femme, certainement différente de celle d'hier. Au fond elle les plaignait ces femmes, une nuit et c'était fini, les pauvres avaient beau supplier, il n'y prêtait aucune attention. Avec le temps elle avait fini par s'y habituer mais ce soir elle ne pouvait l'accepter. Par ses actions et cette absence il manquait de respect envers sa mère et ses deux grands frères. En effet, aujourd'hui, c'était l'anniversaire de leur mort. Cela faisait déjà 3 ans, depuis ce jour, 3 ans qu'elle n'avait plus vraiment été vivante ou ne s'était plus sentie comme telle du moins. Cette journée elle l'avait passée a regarder cette photo, la seule qu'elle avait, d'eux cinq ensemble … souriants. Ce sourire elle ne l'avait jamais oublié et ne l'avait plus jamais vu ni a son père ni à elle-même.
Elle fut tirée de ses pensées par le claquement sonore de la porte d'entrée. Elle se leva et prenant sa voix la plus froide déversa dans ses paroles toute cette haine, cette colère et cette rancœur accumulées : « Bonsoir Richard… Tu n'es pas avec Sabrina ? A moins que ce ne soit déjà plus elle… » Ces paroles sans réponses firent place à un silence pesant seulement troublé par le bruit de leurs respirations. Le silence s'éternisant elle lança toujours sur ce ton glacial : « Sais-tu quel jour nous sommes aujourd'hui ? Tu l'as donc définitivement rayé de ta mémoire ? mais tu n'en as pas le droit… et jamais tu ne pourras l'oublier totalement… ». « Pas tant que je serai là » Ces dernières paroles elle les avait presque criées. Elle s'essuya rageusement le visage, ses larmes commençaient à couler en un torrent qu'elle essayait vainement de stopper. « Tu me dégoûtes … Non, tu me REPUGNES… J'ai honte d'être ta fille… As-tu pensé à eux ? Que penseraient-ils s'ils voyaient que tu souilles leur mémoire… ? » Elle lui cracha ces paroles pleines de haine à la figure telles une poignée d'injures qu'elle n'aurait su retenir.
S'ensuivit une dispute sans précédent, où se mêlèrent d'abord froideur puis tristesse, haine et même dégoût. Pour Yuna c'en était trop. Montant les escaliers 4 à 4, elle rentra dans sa chambre et claqua violemment la porte mettant ainsi fin à leur dispute. Toute autre personne aurait cru à une dispute familiale sans grande importance mais pour Yuna cela n'était pas le cas. C'était bien plus grave… Ce soir c'était la première fois qu'ils s'adressaient plus de deux mots depuis trois ans.
Son regard fit le tour de la pièce, très spacieuse. Munie d'un lit double a baldaquin d'une petite table de nuit et d'un bureau où étaient simplement déposés quelques dossiers et lettres, elle était toute blanche et ressemblait plus à une pièce toute aménagée qu'à une chambre d'adolescente.
Yuna s'approcha de son lit et s'agenouilla, elle sortit de sous celui-ci une grosse valise d'un tissu rose pâle et entreprit de la remplir. Toutes ses affaires ne rentreraient bien sûr pas à l'intérieur. Son père, ne s'occupait peut-être pas d'elle mais il n'en était pas moins riche. Elle chercha les vêtements prenant le moins de place et prit ses affaires personnelles, les énumérant :
« La photo de famille,
Mon passeport,
Mon portefeuille,
Ma carte d'identité,
Mon cahier d'écriture,… »
La liste continuait encore, grandissant toujours plus. Elle força un peu pour faire rentrer la dernière chose, son ourson en peluche qu'elle chérissait tant et qui lui avait été offert par sa mère le jour de ses 6 ans.
C'est alors qu'une question s'imposa à son esprit…
Où aller ???
L'adolescente s'assit calmement sur son lit et les yeux dans le vague, réfléchit. C'est en revenant à la réalité que ses yeux se posèrent sur le coin de son bureau, plus précisément sur une enveloppe. Cette enveloppe contenant un simple billet ainsi que deux courtes lignes qui pourtant valaient plus que n'importe quel grand discours : « Viens me voir quand tu veux. Je t'attendrai. » Suivant ces lignes une adresse avait été gribouillée à la hâte, Yuna déchira le bout de papier pour ne plus avoir que l'adresse et le glissa dans sa veste qu'elle enfila ensuite. C'était ça, elle allait le rejoindre…
*****
Et si elle avait fait une erreur ? ? ?
Non.
Il ne fallait surtout pas qu'elle doute maintenant ! De toutes façons c'était trop tard ! Elle jeta un coup d'œil à la fenêtre et regarda le paysage qui défilait à toute vitesse. Chaque kilomètre qu'elle faisait l'éloignait de son père et lui enlevait un poids des épaules. Oui, elle avait fait le bon choix…
Elle sombra dans une semi-rêverie dont la tirèrent les sifflements du train lorsqu'il s'arrêta à la gare où elle devait descendre. Elle rassembla ses affaires et descendit précipitamment. Elle savait que personne ne lui courrait après et aussi que personne ne l'attendait puisqu'elle n'avait prévenu personne de sa fugue, mais pourtant elle ressentait le besoin pressant d'aller le plus vite possible.
Sur les quais sombres de la gare, un silence pesant régnait. L'atmosphère à cette heure avancée de la nuit était sinistre et bien qu'il ne fasse pas froid, Yuna se surprit à frissonner. Mais il n'était plus question de faire marche arrière… Et puis même si elle l'avait voulu, ce n'était plus possible. Retourner vers cet homme qui la haïssait à cause de sa ressemblance avec sa femme disparue, ressemblance dont Yuna était si fière, était hors de question. Enfin, dans son autre vie, elle pourrait retrouver le sourire, le même que celui de sa mère.
Elle n'avait pas souri depuis la mort de sa mère et de ses frères… mais si elle allait tout droit à présent, elle en serait capable et nulle doute que là-haut, sa mère en serait heureuse et sourirait avec elle.
Ce fut grâce à cette pensée qu'elle eut le courage d'avancer et de sortir de la gare. Plus loin en longeant les rues étroites de la ville, elle fouilla impatiemment sa veste, cherchant le papier qu'elle finit par dénicher dans le désordre de ses poches. Elle le déplia et lut l'adresse qui y était inscrite :
« 88 rue du fief de Grimoire
Paris/Tokyo »
88 rue du fief de Grimoire…c'était donc sa destination.
A présent tout irait bien… elle prenait un nouveau départ.
.
< texte revu et corrigé par l'auteur et re-posté par le modo ;-) >
hime- Nombre de messages : 89
Age : 32
Localisation : aux pays des songes j'oublie ce monde pourri qui n'est pas le mien
Date d'inscription : 02/10/2007
Re: Je me battrai pour changer ma sombre destinée.. (provisoire)
"bien" répété 3 fois en quelques mots...hime a écrit:bien évidemment mais il la dégoûtait bien que ce mot pour elle fût bien trop doux
obligée d'écrire ça ? Tu peux pas trouver autre chose, une liaison dans le texte ? Comme ça on croirait un script de cinéma***Flash Back***
redondancebien sur pas a l’intérieur bien sur
c'est moche. Supprimer carrément "y étant posée"sur une enveloppe y étant posée
hum... ;-)***Fin Flash Back***
ça fait un peu lourd ces adverbes en "ment", si rapprochésrapidement ses affaires et descendit précipitamment
lourdeursortir de la gare. Arrivée à la sortie
redondancecherchant le papier qu’elle finit par dénicher dans le désordre de ses poches. Elle déplia le papier
re-redondance ;-)c’était donc sa destination à présent.
Voilà, à présent tout...
Toujours assez intéressant et vivant, ma foi
Un peu "académique", pas encore de style à toi, mais ça viendra à force d'écrire
Allez, balance tout ce que tu as, les autres VE vont bien arriver pour te lire ;-)
Re: Je me battrai pour changer ma sombre destinée.. (provisoire)
j'ai corrigé les erreurs merci beaucoup ...
mais comment est-ce que je peux faire pour éditer mon message ?
pour remplacer par le chapitre ré-édité ...
En fait j'ai une béta lectrice et je ne fais plus trop attention après donc si tu vois d'autre fautes n'hésite pas et dit le moi ^-^
Chapitre 3 : « La ruelle … »
Yuna avait traversé la moitié de la ville et ne devait plus être bien loin de sa destination. Elle s’arrêta quelques instant observant le spectacle qui s’offrait à elle. En effet, la jeune femme se trouvait sur un petit promontoire dominant la ville et sous ses pieds la petite métropole donnait une impression de calme, de sérénité, les lueurs de l’aube rajoutant encore un peu de féerie à ce spectacle. Elle resta là, le regard dans le vide, ses longs cheveux blonds balayant son visage à chaque coup de vent devenant de plus en plus violent. Combien de temps était elle restée là ? Elle n’en savait rien… mais c’est en apercevant un amoncellement de nuages noirs se diriger dans sa direction qu’elle se décida à reprendre la route.
Yuna avança donc entre les ruelles plus ou moins sombres et froides de la ville. Et c’est en tournant au coin de l’une d’elle certainement l’une de plus sombres, digne de films d’horreur, vous voyez l’endroit où l’on découvre le cadavre égorgé de la pauvre victime, qu’elle entendit un petit gémissement. Yuna détestait ce genre d’endroit. Elle avait toujours eu en horreur ce genre de film, leur préférant un film comique ou encore romantique. Elle crut avoir rêvé et voulut continuer son chemin quand un second gémissement ressemblant plus à un couinement se fit entendre semblant encore plus triste et désemparé que le premier ; les couinements s’intensifièrent, bientôt accompagnés par un bruit de froissement de papiers. La curiosité se mêlant à la peur et prenant peu à peu le dessus Yuna s’avança vers la petite ruelle et y pénétra la peur grandissant à chaque pas. Elle sentait son estomac se tordre et son cœur battre de plus en plus fort et pensa avec un froncement de sourcil inquiet : « Qu’est ce que ça peut bien être … » Elle s’arrêta soudain au fond de la ruelle au milieu des immondices, il lui semblait avoir aperçu un mouvement, infime, mais tout de même présent. Prise de panique elle voulut s’enfuir mais ses jambes ne lui répondaient plus, elle était comme paralysée par la peur. C’est alors que surgissant du tas d’immondices une chose bondit à ses pieds lui arrachant un cri de terreur qui se transforma bien vite en cri de surprise quand elle découvrit que l’origine de ses frayeurs n’était en fait que… un tout petit chiot qui aurait été blanc tirant vers le beige, s'il n’avait pas été couvert de saletés. Celui-ci sautillait joyeusement à ses pieds la langue pendante.
Dès le premier coup d’œil le petit animal qui ne devait pas avoir plus de quelques mois l’avait attendrie, il avait dû être abandonné et était seul tout comme elle. C’est à cet instant que la pluie qui s’était calmée reprit, augmentant en intensité, le ciel un instant plus tôt d’un calme étonnant était à présent zébré d’éclairs, le tonnerre accompagnant généralement ses deux compagnons ne tarda pas à gronder. En quelques minutes les rues furent inondées. Il ne fallait pas que Yuna traîne, elle devait vite se mettre à l’abri. Regardant brièvement le chiot, il ne lui fut pas difficile de prendre une décision. Elle pensa tristement que ce petit être lui ressemblait, il était seul, abandonné de tous et n’attendait qu’un peu d’attention, d’aide et d’amour. Etait-ce trop demander ? Elle l’attrapa alors et le glissant sous sa fine veste commença à courir.
Au bout de quelques minutes d’une course folle à travers les ruelles de Paris, elle était frigorifiée et ses membres engourdis mais elle continuait à courir protégeant son fragile paquet du froid.
Cherchant des yeux l’adresse figurant dans la lettre de son cousin, elle avançait ne ralentissant pas le pas (XD la Phrase qui tue : P). Elle scrutait la façade des immeubles devant lesquels elle passait à la recherche de ce numéro, le numéro 88… Elle parcourut ainsi plusieurs rues quand elle aperçut le numéro 76. Les numéros défilaient au rythme de sa course effrénée, elle n’était plus très loin à présent 78,… 80,… 82,…
« 88 » elle s’engouffra dans l’entrée de l’immeuble laissant des traces humides sur le sol de marbre froid. Elle observa un instant, à travers le mince rideau que formaient ses cheveux, bouclant légèrement sous l’effet de la pluie, devant ses yeux. Ce qu’elle vit l’impressionna, elle qui était habituée aux hôtels chics où elle se rendait parfois avec son père, jouant le rôle de la petite fille modèle, histoire de faire bonne figure, elle n’avait jamais vu un tel endroit. Rien que le hall qui était assez étroit, lui apportait une étrange impression de chaleur, pas uniquement corporelle mais aussi émotionnelle. Le bâtiment devait dater du 19ème siècle à vue d’œil bien qu’il avait dû être rénové depuis peu et il n’était pas comme tous ces bâtiments modernes, ces bâtiments froids, sans vie, il avait quelque chose de différent. Il dégageait une atmosphère spéciale, il avait une « âme ».
Le bruit d’ouverture de l’ascenseur coupa court aux pensées de la jeune fille. Elle releva doucement la tête et ses yeux se posèrent sur deux jeunes hommes.
Sinon j'ai une autre histoire puis je faire un autre topic ou dois je attendre ?
mais comment est-ce que je peux faire pour éditer mon message ?
pour remplacer par le chapitre ré-édité ...
En fait j'ai une béta lectrice et je ne fais plus trop attention après donc si tu vois d'autre fautes n'hésite pas et dit le moi ^-^
Chapitre 3 : « La ruelle … »
Yuna avait traversé la moitié de la ville et ne devait plus être bien loin de sa destination. Elle s’arrêta quelques instant observant le spectacle qui s’offrait à elle. En effet, la jeune femme se trouvait sur un petit promontoire dominant la ville et sous ses pieds la petite métropole donnait une impression de calme, de sérénité, les lueurs de l’aube rajoutant encore un peu de féerie à ce spectacle. Elle resta là, le regard dans le vide, ses longs cheveux blonds balayant son visage à chaque coup de vent devenant de plus en plus violent. Combien de temps était elle restée là ? Elle n’en savait rien… mais c’est en apercevant un amoncellement de nuages noirs se diriger dans sa direction qu’elle se décida à reprendre la route.
Yuna avança donc entre les ruelles plus ou moins sombres et froides de la ville. Et c’est en tournant au coin de l’une d’elle certainement l’une de plus sombres, digne de films d’horreur, vous voyez l’endroit où l’on découvre le cadavre égorgé de la pauvre victime, qu’elle entendit un petit gémissement. Yuna détestait ce genre d’endroit. Elle avait toujours eu en horreur ce genre de film, leur préférant un film comique ou encore romantique. Elle crut avoir rêvé et voulut continuer son chemin quand un second gémissement ressemblant plus à un couinement se fit entendre semblant encore plus triste et désemparé que le premier ; les couinements s’intensifièrent, bientôt accompagnés par un bruit de froissement de papiers. La curiosité se mêlant à la peur et prenant peu à peu le dessus Yuna s’avança vers la petite ruelle et y pénétra la peur grandissant à chaque pas. Elle sentait son estomac se tordre et son cœur battre de plus en plus fort et pensa avec un froncement de sourcil inquiet : « Qu’est ce que ça peut bien être … » Elle s’arrêta soudain au fond de la ruelle au milieu des immondices, il lui semblait avoir aperçu un mouvement, infime, mais tout de même présent. Prise de panique elle voulut s’enfuir mais ses jambes ne lui répondaient plus, elle était comme paralysée par la peur. C’est alors que surgissant du tas d’immondices une chose bondit à ses pieds lui arrachant un cri de terreur qui se transforma bien vite en cri de surprise quand elle découvrit que l’origine de ses frayeurs n’était en fait que… un tout petit chiot qui aurait été blanc tirant vers le beige, s'il n’avait pas été couvert de saletés. Celui-ci sautillait joyeusement à ses pieds la langue pendante.
Dès le premier coup d’œil le petit animal qui ne devait pas avoir plus de quelques mois l’avait attendrie, il avait dû être abandonné et était seul tout comme elle. C’est à cet instant que la pluie qui s’était calmée reprit, augmentant en intensité, le ciel un instant plus tôt d’un calme étonnant était à présent zébré d’éclairs, le tonnerre accompagnant généralement ses deux compagnons ne tarda pas à gronder. En quelques minutes les rues furent inondées. Il ne fallait pas que Yuna traîne, elle devait vite se mettre à l’abri. Regardant brièvement le chiot, il ne lui fut pas difficile de prendre une décision. Elle pensa tristement que ce petit être lui ressemblait, il était seul, abandonné de tous et n’attendait qu’un peu d’attention, d’aide et d’amour. Etait-ce trop demander ? Elle l’attrapa alors et le glissant sous sa fine veste commença à courir.
Au bout de quelques minutes d’une course folle à travers les ruelles de Paris, elle était frigorifiée et ses membres engourdis mais elle continuait à courir protégeant son fragile paquet du froid.
Cherchant des yeux l’adresse figurant dans la lettre de son cousin, elle avançait ne ralentissant pas le pas (XD la Phrase qui tue : P). Elle scrutait la façade des immeubles devant lesquels elle passait à la recherche de ce numéro, le numéro 88… Elle parcourut ainsi plusieurs rues quand elle aperçut le numéro 76. Les numéros défilaient au rythme de sa course effrénée, elle n’était plus très loin à présent 78,… 80,… 82,…
« 88 » elle s’engouffra dans l’entrée de l’immeuble laissant des traces humides sur le sol de marbre froid. Elle observa un instant, à travers le mince rideau que formaient ses cheveux, bouclant légèrement sous l’effet de la pluie, devant ses yeux. Ce qu’elle vit l’impressionna, elle qui était habituée aux hôtels chics où elle se rendait parfois avec son père, jouant le rôle de la petite fille modèle, histoire de faire bonne figure, elle n’avait jamais vu un tel endroit. Rien que le hall qui était assez étroit, lui apportait une étrange impression de chaleur, pas uniquement corporelle mais aussi émotionnelle. Le bâtiment devait dater du 19ème siècle à vue d’œil bien qu’il avait dû être rénové depuis peu et il n’était pas comme tous ces bâtiments modernes, ces bâtiments froids, sans vie, il avait quelque chose de différent. Il dégageait une atmosphère spéciale, il avait une « âme ».
Le bruit d’ouverture de l’ascenseur coupa court aux pensées de la jeune fille. Elle releva doucement la tête et ses yeux se posèrent sur deux jeunes hommes.
Sinon j'ai une autre histoire puis je faire un autre topic ou dois je attendre ?
hime- Nombre de messages : 89
Age : 32
Localisation : aux pays des songes j'oublie ce monde pourri qui n'est pas le mien
Date d'inscription : 02/10/2007
Re: Je me battrai pour changer ma sombre destinée.. (provisoire)
tu ne peux pas éditer, c'est réservé à l'admin et aux modos, non mais !! :-)))
ben je sais pas, tu m'envoies ton texte corrigé sur mon adresse mail et je le remplace ?
ben je sais pas, tu m'envoies ton texte corrigé sur mon adresse mail et je le remplace ?
Re: Je me battrai pour changer ma sombre destinée.. (provisoire)
humm...
oui je veux bien ^-^
je n'ai pas corrigé grand chose mais c'est tout de même mieux ^^
je te l'envoie de suite ^^
oui je veux bien ^-^
je n'ai pas corrigé grand chose mais c'est tout de même mieux ^^
je te l'envoie de suite ^^
hime- Nombre de messages : 89
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Date d'inscription : 02/10/2007
Re: Je me battrai pour changer ma sombre destinée.. (provisoire)
ha, pour une nouvelle histoire, sincèrement je te conseille d'attendre !!
déjà qu'il n'y a pas grand monde là (z'ont trop fait la nouba à Paris, certains, ce w-e...), et si d'autres textes d'autres posteurs déboulent, ça va faire vraiment trop !
sois patiente ! ;-)
M'en vais lire ce chap. 3
déjà qu'il n'y a pas grand monde là (z'ont trop fait la nouba à Paris, certains, ce w-e...), et si d'autres textes d'autres posteurs déboulent, ça va faire vraiment trop !
sois patiente ! ;-)
M'en vais lire ce chap. 3
Re: Je me battrai pour changer ma sombre destinée.. (provisoire)
ok ok ^-^
sinon hummm.. ton adresse mail n'est pas dans ton profil ?!
au fait pourqui les mp sont ils désactivés ici ?
sinon hummm.. ton adresse mail n'est pas dans ton profil ?!
au fait pourqui les mp sont ils désactivés ici ?
hime- Nombre de messages : 89
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Re: Je me battrai pour changer ma sombre destinée.. (provisoire)
mon adresse mail elle est tout près tout près, approche, là, oui tu brûles, à gauche, oui là, juste sous ma photo !hime a écrit:ok ok ^-^
sinon hummm.. ton adresse mail n'est pas dans ton profil ?!
au fait pourqui les mp sont ils désactivés ici ?
:-)))))
Non, pas de mp (ni de smileys) !
Décision collégiale de l'admin et des modos !
Non mais ! ;-)
Re: Je me battrai pour changer ma sombre destinée.. (provisoire)
mdr
merci je t'envoie ça tout de suite ^^
merci je t'envoie ça tout de suite ^^
hime- Nombre de messages : 89
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Localisation : aux pays des songes j'oublie ce monde pourri qui n'est pas le mien
Date d'inscription : 02/10/2007
Re: Je me battrai pour changer ma sombre destinée.. (provisoire)
c'est ok ;-)hime a écrit:mdr
merci je t'envoie ça tout de suite ^^
Re: Je me battrai pour changer ma sombre destinée.. (provisoire)
alors voici le dernier chapitre que j'ai tapé ...
je taperai le 5 quand j'aurai le temps
Chapitre 4 : rencontre…
C'était un vieil immeuble, un peu classique. Si l'on en montait l'escalier pour arriver au troisième étage, on y trouvait une belle porte en bois de bouleau. Et en tendant l'oreille on pouvait entendre des verres s'entrechoquer de l'autre côté, signe qu'une fête battait son plein dans le petit appartement.
En effet, à l'intérieur, assis sur le sol, quatre jeunes hommes, de 19 ans tout au plus, buvaient tout en entretenant une conversation animée. Les rires fusaient, la bonne humeur était à son comble, quand le plus jeune d'entre eux annonça qu'il n'allait pas tarder à rentrer.
La réponse ne tarda pas à fuser. Un jeune homme ressemblant étrangement à celui qui venait de parler, étonné, lança : "On a encore le temps frérot ! Maman ne rentre qu'à 8h et il n'est que…"
Il regarda autour de lui, examinant la pièce, ses yeux parcourant les murs à la recherche d'une montre, d'une horloge, enfin n'importe quoi qui aurait pu lui donner une indication de l’heure !
Enfin, son regard se posa sur une horloge fixée sur le pan du mur qui lui faisait face. Son expression changea aussitôt, son assurance laissant place à de l'étonnement qui se changea rapidement en panique.
Il n'était pas tôt, il était sept heures, sept heures du matin ! Non, ils n'avaient plus le temps, plus le temps du tout ! Pour rentrer chez eux, ils leur fallait à peu près vingt minutes! Il fallait absolument qu'ils partent tout de suite.
Le jeune homme attrapa ses affaires à la hâte, se précipita vers la porte, l'ouvrit et en franchit l'embrasure. Puis, de par-dessus son épaule, il lança d'une voix pressée : "Matt, dépêche ! Maman va nous tuer si elle apprend qu'on a passé la nuit ici"
Le dénommé Matt arqua un sourcil et soupira. Son frère était certes plus âgé mais faisait preuve d'une irresponsabilité incroyable du haut de ses 18 ans! Incompréhensible… n'était-ce pourtant pas à lui de prendre soin de son petit frère, et non le contraire ? Enfin…
Matt se passa la main dans les cheveux, repoussant les quelques mèches châtain qui lui barraient la vue, puis après avoir salué d'un signe de la main ses deux amis, il ferma la porte derrière lui et rejoignit son frère qui l'attendait un tapant impatiemment du pied sur la moquette de l'ascenseur. "L'engin infernal" comme il aimait l'appeler.
Une fois que tous deux eurent pénétré à l'intérieur, la porte se referma et la machine s'enclencha dans un bruit de ferrailles inquiétant, ponctué de petits cliquetis tandis que l'appareil descendait. Au bout de quelques minutes, qui semblèrent une éternité, ils atteignirent enfin le rez-de-chaussée et la porte s'ouvrit dans un tintement sonore, au plus grand plaisir des deux frères que l'atmosphère étouffante de l'ascenseur insupportait au plus haut point. Il ne manquait plus que la musique !
Ils sortirent rapidement, se bousculant légèrement, pour savoir celui qui sortirait le premier, petit jeu qu'ils pratiquaient souvent. Mais nos deux énergumènes se figèrent quand ils remarquèrent la jeune fille qui se trouvait à quelques mètres d'eux.
Matt ne put s'empêcher de détailler la jeune fille du regard. Dégoulinante de pluie, grelottant de froid, elle tenait dans ses bras, bien serré contre son torse, un jeune chiot couvert de boue. Ses longs cheveux blonds ondulés lui collaient au visage, si bien qu'on ne pouvait plus voir ses yeux. Sa fine veste bleu nuit, également trempée, lui collait à la peau, moulant sa silhouette aux formes avantageuses. Malgré la boue, la pluie, sa tenue qui lui donnait l'air triste et pitoyable, et son petit fardeau qui n'était pas dans un meilleur état, Matt la trouva belle.
Et à côté de lui, son frère semblait penser la même chose. Pendant quelques minutes, personne ne parla ou ne bougea. Les deux frères étaient hypnotisés par la jeune fille trempée qui se tenait devant eux.
Yuna dévisagea les deux jeunes hommes qui venaient de sortir de la cage d'ascenseur.
Le plus grand avait les cheveux châtains, mi-longs, et des yeux gris-pâle. S'il ne semblait pas être un pro de la gonflette, il avait néanmoins des muscles saillants et la taille fine.
Le deuxième ressemblait en tous points au premier, sauf pour ce qui était des yeux qui étaient d'un vert jade étincelant. Il y avait également quelque chose de plus efféminé dans la forme de son visage, ce qui lui conférait un certain charme.
Après les avoir observés en silence pendant quelques minutes, la jeune fille se décida enfin à avancer, laissant derrière elle une traînée d'eau. Chacun de ses pas résonnant dans le couloir. Elle passa à côté des deux garçons sans leur prêter la moindre attention, et pénétra dans la cage d'ascenseur, appuya sur le bouton du troisième étage et la machine se remit en marche, entamant sa lente montée.
Lorsqu'elle atteignit le troisième étage, Yuna sortit avec une légère hésitation puis chercha l'appartement où elle voulait se rendre. Elle finit par se retrouver devant une porte de bois de bouleau, à côté de laquelle, sur une plaque, était simple inscrit : Alexis.
Elle eut un léger sourire. Son cousin avait toujours aimé la simplicité. Il n'aimait pas les grands discours barbants, préférant les phrases courts et claires.
Alexis… Cela faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas vu mais aujourd'hui, elle espérait qu'il serait celui qui l'aiderait à oublier, et à vivre.
Elle avança son index vers la sonnette mais au dernier moment, ramena sa main contre sa poitrine. Elle ferma les yeux et écouta battre son cœur un instant, espérant chasser un peu de stress. Les larmes se remirent à couler sur ses joues rougies par le froid. Elle ne pouvait pas être sûre de la réaction de son cousin lorsqu'il la verrait. Après tout, cela faisait des années qu'ils ne s'étaient pas revus ! Elle aurait voulu qu'il la prenne dans ses bras et l'accueille chaleureusement, mais elle ne pouvait être certaine qu'il le ferait.
Comme le froid se faisait de plus en plus mordant et qu'elle commençait à avoir mal à la tête, elle réavança son index et cette fois pressa la sonnette. Une douce mélodie se fit entendre, suivie par le bruit de la porte qui s'ouvrait lentement. Et derrière cette porte apparut un jeune homme à l'expression étonnée. Sans doute n'avait-il pas l'habitude de recevoir des visites à cette heure-ci !
C’est tout ce que Yuna eut le temps de voir avant de s’effondrer.
je taperai le 5 quand j'aurai le temps
Chapitre 4 : rencontre…
C'était un vieil immeuble, un peu classique. Si l'on en montait l'escalier pour arriver au troisième étage, on y trouvait une belle porte en bois de bouleau. Et en tendant l'oreille on pouvait entendre des verres s'entrechoquer de l'autre côté, signe qu'une fête battait son plein dans le petit appartement.
En effet, à l'intérieur, assis sur le sol, quatre jeunes hommes, de 19 ans tout au plus, buvaient tout en entretenant une conversation animée. Les rires fusaient, la bonne humeur était à son comble, quand le plus jeune d'entre eux annonça qu'il n'allait pas tarder à rentrer.
La réponse ne tarda pas à fuser. Un jeune homme ressemblant étrangement à celui qui venait de parler, étonné, lança : "On a encore le temps frérot ! Maman ne rentre qu'à 8h et il n'est que…"
Il regarda autour de lui, examinant la pièce, ses yeux parcourant les murs à la recherche d'une montre, d'une horloge, enfin n'importe quoi qui aurait pu lui donner une indication de l’heure !
Enfin, son regard se posa sur une horloge fixée sur le pan du mur qui lui faisait face. Son expression changea aussitôt, son assurance laissant place à de l'étonnement qui se changea rapidement en panique.
Il n'était pas tôt, il était sept heures, sept heures du matin ! Non, ils n'avaient plus le temps, plus le temps du tout ! Pour rentrer chez eux, ils leur fallait à peu près vingt minutes! Il fallait absolument qu'ils partent tout de suite.
Le jeune homme attrapa ses affaires à la hâte, se précipita vers la porte, l'ouvrit et en franchit l'embrasure. Puis, de par-dessus son épaule, il lança d'une voix pressée : "Matt, dépêche ! Maman va nous tuer si elle apprend qu'on a passé la nuit ici"
Le dénommé Matt arqua un sourcil et soupira. Son frère était certes plus âgé mais faisait preuve d'une irresponsabilité incroyable du haut de ses 18 ans! Incompréhensible… n'était-ce pourtant pas à lui de prendre soin de son petit frère, et non le contraire ? Enfin…
Matt se passa la main dans les cheveux, repoussant les quelques mèches châtain qui lui barraient la vue, puis après avoir salué d'un signe de la main ses deux amis, il ferma la porte derrière lui et rejoignit son frère qui l'attendait un tapant impatiemment du pied sur la moquette de l'ascenseur. "L'engin infernal" comme il aimait l'appeler.
Une fois que tous deux eurent pénétré à l'intérieur, la porte se referma et la machine s'enclencha dans un bruit de ferrailles inquiétant, ponctué de petits cliquetis tandis que l'appareil descendait. Au bout de quelques minutes, qui semblèrent une éternité, ils atteignirent enfin le rez-de-chaussée et la porte s'ouvrit dans un tintement sonore, au plus grand plaisir des deux frères que l'atmosphère étouffante de l'ascenseur insupportait au plus haut point. Il ne manquait plus que la musique !
Ils sortirent rapidement, se bousculant légèrement, pour savoir celui qui sortirait le premier, petit jeu qu'ils pratiquaient souvent. Mais nos deux énergumènes se figèrent quand ils remarquèrent la jeune fille qui se trouvait à quelques mètres d'eux.
Matt ne put s'empêcher de détailler la jeune fille du regard. Dégoulinante de pluie, grelottant de froid, elle tenait dans ses bras, bien serré contre son torse, un jeune chiot couvert de boue. Ses longs cheveux blonds ondulés lui collaient au visage, si bien qu'on ne pouvait plus voir ses yeux. Sa fine veste bleu nuit, également trempée, lui collait à la peau, moulant sa silhouette aux formes avantageuses. Malgré la boue, la pluie, sa tenue qui lui donnait l'air triste et pitoyable, et son petit fardeau qui n'était pas dans un meilleur état, Matt la trouva belle.
Et à côté de lui, son frère semblait penser la même chose. Pendant quelques minutes, personne ne parla ou ne bougea. Les deux frères étaient hypnotisés par la jeune fille trempée qui se tenait devant eux.
Yuna dévisagea les deux jeunes hommes qui venaient de sortir de la cage d'ascenseur.
Le plus grand avait les cheveux châtains, mi-longs, et des yeux gris-pâle. S'il ne semblait pas être un pro de la gonflette, il avait néanmoins des muscles saillants et la taille fine.
Le deuxième ressemblait en tous points au premier, sauf pour ce qui était des yeux qui étaient d'un vert jade étincelant. Il y avait également quelque chose de plus efféminé dans la forme de son visage, ce qui lui conférait un certain charme.
Après les avoir observés en silence pendant quelques minutes, la jeune fille se décida enfin à avancer, laissant derrière elle une traînée d'eau. Chacun de ses pas résonnant dans le couloir. Elle passa à côté des deux garçons sans leur prêter la moindre attention, et pénétra dans la cage d'ascenseur, appuya sur le bouton du troisième étage et la machine se remit en marche, entamant sa lente montée.
Lorsqu'elle atteignit le troisième étage, Yuna sortit avec une légère hésitation puis chercha l'appartement où elle voulait se rendre. Elle finit par se retrouver devant une porte de bois de bouleau, à côté de laquelle, sur une plaque, était simple inscrit : Alexis.
Elle eut un léger sourire. Son cousin avait toujours aimé la simplicité. Il n'aimait pas les grands discours barbants, préférant les phrases courts et claires.
Alexis… Cela faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas vu mais aujourd'hui, elle espérait qu'il serait celui qui l'aiderait à oublier, et à vivre.
Elle avança son index vers la sonnette mais au dernier moment, ramena sa main contre sa poitrine. Elle ferma les yeux et écouta battre son cœur un instant, espérant chasser un peu de stress. Les larmes se remirent à couler sur ses joues rougies par le froid. Elle ne pouvait pas être sûre de la réaction de son cousin lorsqu'il la verrait. Après tout, cela faisait des années qu'ils ne s'étaient pas revus ! Elle aurait voulu qu'il la prenne dans ses bras et l'accueille chaleureusement, mais elle ne pouvait être certaine qu'il le ferait.
Comme le froid se faisait de plus en plus mordant et qu'elle commençait à avoir mal à la tête, elle réavança son index et cette fois pressa la sonnette. Une douce mélodie se fit entendre, suivie par le bruit de la porte qui s'ouvrait lentement. Et derrière cette porte apparut un jeune homme à l'expression étonnée. Sans doute n'avait-il pas l'habitude de recevoir des visites à cette heure-ci !
C’est tout ce que Yuna eut le temps de voir avant de s’effondrer.
hime- Nombre de messages : 89
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Localisation : aux pays des songes j'oublie ce monde pourri qui n'est pas le mien
Date d'inscription : 02/10/2007
Re: Je me battrai pour changer ma sombre destinée.. (provisoire)
En Belgique, il ne faut pas, comme en France, composter son billet avant de monter dans le train. En Suisse non plus d'ailleurs.hime a écrit:en belgique il demande les tickets dans le train ...
et les cartes d'identité c'est rare mais ça arrive ...
Et pour les cartes d'identité, elle est demandée lorsque le passager voyage avec un billet au tarif jeune et que le contrôleur a un doute sur l'âge réel de la personne.
Voilà, simple précision :-)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Je me battrai pour changer ma sombre destinée.. (provisoire)
Je commente tout en même temps.
Le début démarre bien, mis à part quelques petites tournures maladroites. Tu donnes envie de poursuivre la lecture et de savoir ce qui va arriver à Yuna. Le lecteur est titillé, c'est plutôt bon signe!
Ensuite, il me semble que tes phrases sentent le "trop long", tu veux trop expliquer en quelques mots, tu ajoutes des détails et des précisions, ça alourdit un peu le tout.
D'autant plus que lorsque tu évoques une mort survenue trois ans plus tôt, c'est un brin confus, j'ai dû relire certains passages. Son père? pas son père? Oui, c'est bien lui, mais bon, un peu bancal je trouve.
En gros, je trouve cette scène de la bagarre peu crédible et ce qui suit directement aussi, ce n'est pas assez brutal et violent pour être réellement spontané, ça sonne artificiel à mes yeux.
L'histoire se poursuit, tu poses une ambiance, la qualité est de retour, j'aime comme le temps défile et puis on s'y croirait, sur ce quai de gare.
Mais très vite, tu reprends ce ton narratif un peu trop figé à mon goût, tu retombes dans la descriptions de manière linéaire et rigide, sans créer d'apparté, sans donner au texte le temps de respirer ou de faire une petite pirouette. C'est monocorde, sur du long terme, dommage.
Au final, j'aime bien ce que tu racontes; un peu moins comme tu le racontes. Il y a un côté trop scolaire qui me dérange, ça manque de vie et d'émotion.
Le début démarre bien, mis à part quelques petites tournures maladroites. Tu donnes envie de poursuivre la lecture et de savoir ce qui va arriver à Yuna. Le lecteur est titillé, c'est plutôt bon signe!
Ensuite, il me semble que tes phrases sentent le "trop long", tu veux trop expliquer en quelques mots, tu ajoutes des détails et des précisions, ça alourdit un peu le tout.
D'autant plus que lorsque tu évoques une mort survenue trois ans plus tôt, c'est un brin confus, j'ai dû relire certains passages. Son père? pas son père? Oui, c'est bien lui, mais bon, un peu bancal je trouve.
En gros, je trouve cette scène de la bagarre peu crédible et ce qui suit directement aussi, ce n'est pas assez brutal et violent pour être réellement spontané, ça sonne artificiel à mes yeux.
L'histoire se poursuit, tu poses une ambiance, la qualité est de retour, j'aime comme le temps défile et puis on s'y croirait, sur ce quai de gare.
Mais très vite, tu reprends ce ton narratif un peu trop figé à mon goût, tu retombes dans la descriptions de manière linéaire et rigide, sans créer d'apparté, sans donner au texte le temps de respirer ou de faire une petite pirouette. C'est monocorde, sur du long terme, dommage.
Au final, j'aime bien ce que tu racontes; un peu moins comme tu le racontes. Il y a un côté trop scolaire qui me dérange, ça manque de vie et d'émotion.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Je me battrai pour changer ma sombre destinée.. (provisoire)
je me rends com^pte en relisant maintenant que mes textes étaient vraiment mauvais ... même si je ne suis pas sure de m'etre vraiment améliorée ...
hime- Nombre de messages : 89
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Localisation : aux pays des songes j'oublie ce monde pourri qui n'est pas le mien
Date d'inscription : 02/10/2007
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