Nouvelles diverses (ou textes divers) - hime

Voilà un texte que j'ai écris sur l'Egypte ...
il est pas génial mais je l'ai fait en 10 mins ... pas eu le temps de le corriger et remanier..

J’ouvre mes grands yeux d’or et me lève.
J’observe, sous mes pieds, mon peuple.
En quelques siècles, ils ont évolués, mais leurs richesses, elles, ont diminué.
Près de mon temple un cars d’étrangers s’arrête laissant en sortir des humains surexcités, de drôles d’appareils à la main, avec le temps, j’ai appris qu’on les nommait touristes et que ces boites de métal se nommaient appareils photographiques.

Je vois les enfants de mon peuple se précipiter vers eux quémandant des pièces, des douceurs, telles des sucreries, ou encore des bics, ces choses ayant remplacés l’encre et les plumes.

Ce peuple que j’aime tant souffre de la pauvreté et de la sécheresse.
J’ai eu beau supplier Râ de diminuer la force de ses rayons, rien n’y fit, ce vieil égoïste n’en fait qu’à sa tête il est bien trop orgueilleux pour penser au bonheur de ses humains qu’il qualifie sans importance.

Tout ce qui lui importe c’est de montrer sa puissance à Tefnet, déesse de la pluie et de l’eau, qui quand à elle est trop paresseuse pour répandre sur les terres arides cette eau si bénéfique.

Mon époux Osiris, dieu de la végétation et également de la vie éternelle, ne peut malheureusement rien faire pour sauver nos récoltes, car depuis que son frère Seth l’a assassiné et démembré il est devenu le dieu accompagnant les morts dans l’au-delà, et n’a que très peu de temps à me consacrer.

Mon fils Horus, quand a lui ne peut rien pour l’avenir de ses pauvres humains, n’aillant plus de réels pouvoirs, depuis que ceux qu’il avait comme devoir de protéger ont disparus, depuis la mort du dernier pharaon…

Voyant un de mes sujets s’écrouler au sol, je plisse les yeux et observe, inutile que je suis, le spectacle qui se joue sous mes yeux pétrifiés.

La personne au sol est une jeune fille, elle ne doit pas avoir plus de 13 ans, et je la vois tenter de se relever ses mains à plat contre le sol ; dans un effort surhumain son buste se relève quelques peu du sol, je soupire soulagée.
J’ai crier victoire trop vite, elle retombe lourdement sur le sol, je tape des pieds murmurant des : « je t’en pries, relève toi… » que bien sur elle n’entendra pas.

D’autres personnes passent auprès d’elle, ne lui accordant pas un regard, pas un geste.
Il n’y a aucune aide à attendre d’eux, bientôt la mort l’emporterait et elle rejoindrait Osiris qui l’accompagnerait dans la mort.

A la vision de cette nouvelle vie s’éteignant, j’eu un haut la cœur, était ce là l’avenir de mon peuple, la mort, puis l’oublis ?
A cet instant, je pris une décision, moi la déesse mère de toute chose.
Chaque personne sur Terre avait déjà entendu parler d’elle, de La déesse Isis, et on l’a connaissait pour son amour, sa tendresse et sa douceur.
Cependant, mon père Geb, a pris soin depuis ma naissance d’étouffer toutes les rumeurs concernant mes colères, car oui, moi, Isis, lorsque la colère me prends, je deviens incontrôlable…

Mes yeux brillent alors de colère contre Râ et Tefnet qui laissent mourir ce peuple qui est sous notre protection.

Je hurle, libérant ma rage et ma frustration, et gronde : « Oh Dieux égoïstes qui laissés mourir votre peuple, écoutez le message d’une Déesse en colère, écoutez le message de Isis, Déesse Mère de toute chose, Moi qui rends vos femmes fécondes et vous donne vos enfants. Je demande votre aide, le peuple se meurt, la sécheresse détruit les récoltes, Le Nil s’assèche,… Faites tomber la pluie, aider vos sujets ou si vous refusez, attendez vous à subir ma colère… »

Cela fait plusieurs semaines depuis que ma colère a pris le dessus, et aujourd’hui j’observe les humains et sourie, le Nil a retrouvé sa grandeur et l’eau y coule de nouveau à flots, les récoltes s’annoncent bonnes et le peuple parait heureux.
Mon temple qui ne servait plus est fréquenté tout les jours, ainsi que celui de Râ et de Tefnet qui semblent heureux et se sont arrangé pour se partager le temps.

Oh Egypte, mon pays, j’espère qu’un jour prochain, tu retrouveras ta prospérité d’antan.

hime a écrit:il est pas génial mais je l'ai fait en 10 mins ... pas eu le temps de le corriger et remanier...

La prochaine fois, essaie de prendre tout de même le temps. Rien qu'une relecture attentive t'aurait permis d'effacer quelques maladresses / fautes. ;-)

Je ne connais pas beaucoup l'Egypte et je n'y suis jamais allé. Je ne sais pas si tu penses présenter la situation actuelle de l'Egypte ou si c'est juste une tentative imagée ... parce qu'il ne me semble pas, vu d'ici, que l'Egypte soit dans la "misère" que tu présentes. Mais peut être as tu raison ...

Concernant le texte, je suis mitigé, j'aime bien certaines idées et en même temps, je suis un peu géné par la rapidité de tout cela. Beaucoup de dieux qui apparaissent, beaucoup de raccourcis, pour en venir assez rapidement à la colère finale. J'aurais préféré quelque chose de plus long, avec peut être un peu plus de "péripéties" ou de "couleur locale"... Ceci étant, pour ma part, lecture agréable et intéressante tout de même.

Personnellement je n'y suis jamais allée mais je connais des personnes qui y ont été et certains endroits sont dans la misère ... (un peu comme partout ...) pas partout bien sur...

En fait mon but était de faire un texte court ... car je n'ai plsu vraiment de temps à moi ... et lorsque je commence un texte je préf!ère le terminé car mes idées se "disipent" ...

le problème est aussi le fait que ma béta lectrice est absente pour quelque temps ... et que je ne suis pas très "douée" pour remanier le texte ...

Ce texte témoigne d'une perception à la fois documentée et un peu naïve de la mythologie égyptienne.
On sent derrière ces lignes l'envie de raconter et de dénoncer aussi, c'est plutôt prometteur je trouve.
Je regrette néanmoins que tu n'aies pas davantage relu et travaillé ce texte. Tu aurais également pu sortir un peu des sentiers battus pour t'approprier un peu plus la mythologie en question, la faire vivre à travers une histoire plus riche où d'autres personnages auraient pu prendre toute leur place à côtés des Dieux. La fillette est intéressante mais elle n'est qu'un support pour une dénonciation de la misère, elle n'existe pas réellement en tant que personnage...
Mais encore une fois, le texte témoigne d'une envie réelle de raconter et on ne peut que t'encourager à continuer !

Voilà un texte que j'ai écris sur l'Egypte ...
il est pas génial mais je l'ai fait en 10 mins ... pas eu le temps de le corriger et remanier..

Etant donnéla longueur, les fautes et les 10 minutes d'écriture, je me suis dis que je n'allais pas lire un texte écrit à la va-vite et sans relecture. Cela me prendrait plus de 10 minutes,... ! :-)

C'est bien, pas mal écrit mais les fautes d'orthographe gène la progression ("l'oublis" !!!!!). C'est pas du Christian Jacq mais j'aime bien même si les cours d'histoire sur l' Egypte m'ont toujours saoulé... ;-)

Je ne suis pas du tout entrée dans ce texte, désolée.

Je trouve (mais c'est un avis perso) qu'il sonne faux, particulièrement à cause de ce côté humanisé que tu donnes à un dieu. Ça ne colle pas. Cette modestie, cette impuissance, tout cela ne fonctionne pas en raison du caractère sacré du personnage. Et puis ce besoin de préciser qui est qui, de nous dire quelle divinité fait quoi, ça ne colle pas vraiment, ça donne une impression de guide géographique allégé.

Je ne parle pas du fond, trop généraliste et pas du tout au fait de la réalité égyptienne.

Bref, suis passée à côté, voilà, pas convaincue.