Sous le baldaquin

Mais vaut mieux nous inviter que d'inviter tes peurs, voyons, Iris !

Je ne comprends pas bien le dernier vers : qui bouscule ta pensée ?

Je crois qu'on a le droit, maintenant, d'intervenir avant le troisième commentaire, non ?
-oui-

Tu as raison, coline Dé, les deux derniers vers ne sont pas très clairs :
Sur le ciel de mon baldaquin
Qui la bouscule méchamment.
Il y a une raison à cela. J'avais écrit dans un premier temps :
Qui la happe vertigineusement.
Mais c'était par trop bancal. Oui bon, ça ne veut pas dire grand chose non plus... Et pour info, c'est le ciel de baldaquin qui happe la pensée.
Et pis j'ai fait ce que j'ai pu, hein, bon. :-)

"Ah le bal taquin, à la fois toit, à la fois moit ..." comme écrivait U Nem Kan Tiu Veu (injustement méconnu).

Joli texte avec une préférence pour :

"Ce soir, j'ai froid et je frissonne.
J'ai invité mes peurs d'antan.
Sur le ciel de mon baldaquin,
Elles ricanent tristement."

Le reste est un peu plus brut mais n'ombrage pas le charme de l'ensemble.

Un "coup de cafard" qui résonne assez juste au cœur de l'insomnie secouée par le vent.
J'ai invité mes peurs d'antan. joli !
Je trouve cependant un peu curieuse l'association des neurones et du baldaquin qui ne me semblent pas appartenir au même champ lexical.

Musicale oui cette tempete sous un crâne.

Je trouve cela assez évocateur et plaisant (à lire pas à vivre!) mais deux expressions me gênent dans la tonalité de l'ensemble : "mes peurs d'antan" et "mes neurones" qui me semblent plutôt le résultat d'une réflexion, d'une analyse que d'un ressenti comme le reste du poème.

Encore un très beau poème que je déterre.

"Ce soir, j'ai perdu mes neurones."
J'aime ce vers qui forme une espèce de fausse-rime, d'assonance, de truc beau.
Mélancolique.

Et puis j'ai un touuut petit truc à vous dire:
Je cherche à vous joindre, vous voulez bien m'envoyer un petit mail ?

Quelques mots simples que j'aime bien ; je retiens et synthétise :

Le vent virevoltant résonne, tourbillonnant, dépoussière la lune d’antan, invite le ciel de mes peurs où ricanent mes neurones perdus.

J'aime beaucoup le quatrain cité par aseptans.