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Saccage

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Message  AntoineJ Lun 1 Avr 2013 - 16:31

Elle m’aime. Elle me serre contre son corps à longueur de journée. Elle me caresse. J’adore quand ses mains me touchent : je me frotte contre elle aussi souvent que je le peux. Je suis quelqu’un de très câlin … Pourtant, quand nous sortons ensemble, je dois supporter la brutalité de la pluie et le sifflement du vent, l’haleine fétide de la pollution et la douleur des chocs.

Il n’y a que trois Leonor sur cent qui sont de sexe masculin. Et c’est son cas alors je fais avec. C’est son père, Louis, qui lui a donné ce prénom : il trouvait que cela sonnait bien. Même si elle n’a pas de saint officiel, son prénom lui correspond bien. Les Leonor ont du plaisir à diriger les autres : elle fait tout pour les séduire. Il leurs faut du confort et du réconfort : sinon, elle dépérit à vue d’œil. Et enfin, ils sont très chic, au risque de choquer !

Malgré ma petite taille, je suis son essentiel : elle ne supporte pas de me quitter. Je suis son âme secrète. Elle est fière de moi et je suis fou d’elle : nous allons si bien ensemble. Tout le monde nous regarde, partout où nous passons un silence béat et admiratif nous suit.

Tout ça, c’est pour le quand dira-t-on, pour la presse people. En réalité, Elle me fatigue. Ce n’est pas à moi qu’elle veut donner du plaisir lorsqu’elle me touche, c’est à elle. Egoïste exacerbée, elle ne vit que pour elle, que pour satisfaire ses goûts de luxe et ses envies. Arriviste hédoniste, elle arbore tout ce qui peut la mettre en avant, l’isoler du troupeau. Elle ferait tout et n’importe quoi pour se rendre intéressante, pour attirer l’attention.

Elle me remplit de tout ce qui lui passe par la tête. Je dois surveiller de près son rouge à lèvre - rouge toscan couleur du sang des mers du sud : le plus flashy - pour qu’il ne vienne pas à s’ouvrir et ainsi corrompre tout ce qu’il touche. Je dois protéger ses collants de rechange des objets tranchants : elle en a une paire d’opaque, noir à crochets qui dénudent, de chaque côté, ses longues cuisses – réservée pour les soirées -, et une en laine vierge très fine pour les journées – spécialement conçue pour faire retourner les têtes quand elle déambule en roulant ses fesses. Le médicament contre le mal de tête et la pastille miracle pour l’haleine sont stockés avec la vitamine C sans sucre et le cachet pour la digestion. Je dois trouver des solutions pour aérer et ne pas froisser la minijupe noire et le corsage blanc, prévus pour les post-soirées ou les tâches inopportunes. Sans parler des stylos fétiches, des bijoux oubliés, des petits papiers souvenirs, des bonbons à l’anis à sucer. Comment voulez-vous que je m’y retrouve ? Tout cela me déforme, m’use, me vieillit prématurément.

Le cuir de ma peau est épais et naturel. Les bijoux qui m’ornent sont en or - pour le commun des mortels, ils sont en laiton -. Mes sous-vêtements sont de soie souple, discrète. Ma mère, Odile V a bien fait les choses. Je suis beau. C’est moi qui devrait être la star, pas elle !

Ce matin, après le petit déjeuner, Elle est venue me réveiller, brutalement, sans aucun ménagement. Elle m’a rajouté son téléphone portable, une petite bouteille d’eau, un parapluie pliable, une crème solaire et sa trousse de maquillage de secours. Ensuite, elle a tout ressorti pour chercher ses clefs. Elle n’a aucune considération pour moi. Sauf quand elle a besoin de moi, bien sûr !

A peine dehors, Elle est partie en quête de son baume labial, il faisait frais, il ne fallait pas que ses lèvres s’assèchent : elle est très fragile. Du coup, elle s’est encore énervée sur moi. Il parait que je cache tout, que je ne range rien. N’importe quoi ! Du coup, je n’ai rien dit quand elle a fait tomber son pass navigo.
Dans les transports en commun, il y avait la foule des grands jours. Comme toujours dans ces cas là, Elle me coince contre ses hanches en me serrant le plus fort possible. Impossible de respirer ! Un inconnu lui a tripoté le fessier. Elle s’est retournée pour gifler le premier homme qui lui passait sous la main. Ce dernier l’a traité de salope en lui demandant ce qui lui prenait. D’après lui, une résidence en milieu protégé, avec une nourriture à base de petites pilules serait une bonne solution pour elle, et pour la société en général qui serait ainsi débarrassée de sa présence nauséabonde. Elle n’a pas vu le regard amusé de la femme à côté d’elle qui avait bien réussit son coup. Son mari ferait moins le kakou ce soir et la petite frimeuse était passée pour une idiote ! Moi, j’ai vu. Et j’ai bien rigolé !

En sortant de la bouche du métro, l’énorme courant d’air a fait s’envoler son écharpe et soulever sa jupette. Trois jeunes, qui attendaient que le temps passe et que la marée monte, l’ont sifflée en faisant des gestes obscènes. Elle est devenue plus rouge que ses lèvres. Ils sont partis en courant avec l’écharpe en cachemire. La journée commençait mal …

Pendant tout le trajet à pied jusqu’au bureau, elle m’a tripotée. Elle avait besoin de se rassurer, de sentir ma présence. Elle a pris son temps, regardant les vitrines des boutiques. En réalité, elle passait plus de temps à se regarder elle dans les vitrines en question en essayant de nouvelles poses spéciales séduction qu’elle pourrait tester à l’occasion. J’en ai profité pour me regarder aussi. Tout allait bien, j’étais propre et parfait, comme toujours.

En arrivant à l’accueil, l’hôtesse, affolée, lui a recommandée de foncer à la salle de réunion Molière au cinquième étage, Elle y était attendue depuis dix minutes. Elle lui avait laissé deux messages. Avoir son portable enseveli sous une masse indistincte d’ustensiles futiles, dans une des rues les plus circulantes de la région parisienne, présente l’immense inconvénient que l’on n’entend rien quand il sonne. Je n’aime pas que l’on me remplisse et me vide sans douceur.

Tendue, elle a décidée de se remaquiller dans l’ascenseur. Pas de chance, son crayon de mascara lui a échappé des mains. Comme il était en entré en contact rapproché avec le savon au lait d’amande, prévu en cas de toilettes mal équipées, ce n’est pas étonnant qu’il glisse. Ma vengeance est mesquine, c’est vrai.

Là où c’est devenu cocasse, c’est qu’il est allé se coincer dans un interstice au fond de l’ascenseur. Elle s’est penchée pour le récupérer et s’est cassée un ongle. D’où le cri animal et strident qui s’est échappé de sa bouche. Evidement, elle ne s’était pas rendue compte que les portes venaient de s’ouvrir, qu’elle était arrivée au cinquième étage et que son patron était venu l’attendre pour la briefer avant qu’elle n’entre en réunion. Il a été surpris de voir que deux fesses bien fermes lui faisaient face, posées sur deux jambes tendues, gainées de noir. Le reste du corps était perdu derrière ce paravent naturel, émettant des grognements primaires.

Le cri de victoire « Putain, je l’ai eu » qu’elle a poussé en se relevant n’a pas impressionné outre mesure son chef. Il lui a juste dit « on se calme, on m’écoute et on se dépêche ». Elle, par contre, a mal supporté la vision de son responsable en costume strict, et son regard à tout le moins ironique. Elle a pris une grande respiration, a hésité entre fondre en larmes ou se la jouer amazone-fière-et-impassible. Résultat du gonflage trop intensif de sa poitrine, elle a fait céder deux boutons de son corsage, offrant ainsi une vue imprenable sur son soutien-gorge. Dans un geste instinctif, elle a rabattu sa veste sur le tout, boutonnant jusqu’au ras du cou ce vêtement qu’elle aurait dû ôter en arrivant.

La réunion, quatre longues heures, a été un cauchemar. Elle était mal à l’aise, jamais à propos, toujours dans le train d’après. Au bout d’une heure, elle s’est décidée à se taire, ce qu’elle aurait dû faire depuis le départ. Une demi-heure après, elle a reçu un appel. Cette fois, le téléphone était bien au dessus, à l’air libre. Je fais bien les choses. Il a fait entendre son appel, son chant révolutionnaire. Tout le monde s’est tourné vers elle. Elle aurait du être contente d’être devenue le centre du monde. Non, elle a éteint rapidement le téléphone et s’est plongée dans ses dossiers. Il faisait très chaud dans la salle. Surtout avec une veste boutonnée de haut en bas. Quelques instants plus tard, elle a regardé, discrètement, qui avait appelé … Il s’agissait de lui, son amant du moment. Elle venait de lui raccrocher au nez : elle lui envoya un texto. Une de ses collègues, charmante et concurrente, lui fit très gentiment remarquer que depuis qu’elle ne disait rien, elle disait moins d’âneries, certes, mais qu’elle pourrait au moins faire semblant d’écouter plutôt que de jouer avec son téléphone. Elle piqua un fard et décida d’aller aux toilettes. Dans le couloir, elle essaya de le joindre. Il ne répondait pas. Elle lui envoya un texto. De retour dans la salle, elle n’était plus avec les autres, elle attendait qu’il réponde, plongée dans l’angoisse. Elle a reçu sa réponse trente minutes avant la fin du meeting. Pour résumé, le message disait : tu te débrouilles comme tu veux, j’ai envie de toi ce midi, on se retrouve à notre endroit habituel dans vingt minutes. Il était aussi question de petites culottes dont le destin était d’être arrachées avec les dents et d’une paire de seins qui devait s’attendre à une séance de massage gratuite et intensive. Je n’ai pas compris le passage sur le rouge à lèvres qui devrait être enlevé pour ne pas en mettre sur son pantalon. Tout cela dans un texto de quelques mots, il est très fort.

En relevant la tête, rouge comme une pivoine et les sens surexcités, elle a constaté que tout le monde la regardait, qu’elle était déjà en retard de cinq minutes pour être au rendez-vous prévu, qu’elle n’avait aucune idée du sujet en cours, et que son chef allait lui adresser la parole. La panique commençait à poindre le bout de son nez.

J’avoue que son réflexe m’a étonné : elle est partie en larmes, secouée de sanglots lourds et profonds, en expliquant, la voix rauque et vidée, que sa mère était gravement malade et que son père venait de la prévenir. Très fort. Son chef l’a regardée avec un air triste et dégoûté. Il lui a recommandé de prendre son après-midi. Il se trouve que son chef a de la mémoire. La semaine précédente, elle avait dû s’absenter deux jours pour aller à l’enterrement de son père. Il décida donc que, pendant qu’elle se livrerait à il ne savait quelle occupation, lui consacrerait une partie de son temps à rédiger avec les ressources humaines une belle lettre de mise à pied à titre disciplinaire qui serait suivie rapidement d’un non moins beau courrier de licenciement, parfaitement officiel. Ce qu’il lui fit savoir par texto dès qu’il fut sorti de la réunion.

Elle arriva au rendez-vous en courant sans prendre le temps de se remaquiller, sans se repeigner, sans se repoudrer, sans réajuster sa jupe, en oubliant sa veste boutonnée. Elle avait tout d’une furie. Heureusement que j’étais là pour lui redonner un semblant de classe.

Il l’attendait en regardant sa montre. Il n’avait pas l’air content du tout. Pour se faire pardonner, elle commença par sortir un mouchoir – je suis aussi un coffre à Kleenex – pour s’essuyer les lèvres tout en ouvrant sa braguette. J’ai alors compris, l’histoire avec le pantalon. Je sais maintenant que c’est aussi valable pour le caleçon. Quelques instants plus tard, il lui a relevé la tête d’une main et sa jupe de l’autre, pendant qu’il lui demandait d’ouvrir sa veste. Il fait plein de choses à la fois. Il est très efficace. En voyant son corsage échancré, il a demandé la raison de cette tenue délabrée. Elle replongea sur son entrejambe, prenant comme argument qu’elle ne pourrait pas répondre la bouche pleine. La claque qu’elle reçut sur la fesse lui laissa penser que la suite serait moins romantique que prévue. Il lui releva la tête et la colla contre le mur. Une main lui malaxait le sein gauche, une langue lui léchait le palais, une autre main tentait de baisser sa culotte. Les trois actions n’étaient pas agréables. Son sein était douloureux, son nez supportait mal l’haleine alcoolisée et sa culotte se déchira sous la tension. Elle me tenait toujours serré contre ses hanches. C’est fou, les réflexes que l’on peut avoir sans y penser.

Il s’est collé contre elle, introduisant au passage un membre entre ses hanches, si j’ai bien vu, je ne suis pas sûr. De là où je suis, ce n’est pas pratique. En tout cas, après, ça a commencé à secouer dur ! Je n’ai jamais été aussi chamboulé. Du coup, j’ai perdu la trousse de maquillage. Je me suis dit que ce n’était pas grave puisqu’il a donné un grand coup de pied dedans pour l’éloigner. Au premier cri, c’est le corsage de secours qui s’est essayé au vol plané. Il était superbe, Il a fini trois mètres plus loin. Je ne sais si elle simule ou pas, mais elle fait ça de façon très professionnelle. Je n’ai pas une grande expérience mais des fois, je vois des films à la télévision de l’endroit d’où je suis Au dernier râle, je me suis délesté de la bouteille d’eau et du parapluie. Là encore ce n’est pas un problème : il fait beau dehors et on trouve facilement de l’eau partout.

Je n’ai pas tout compris à la fin de leur rencontre. Il s’est reculé, l’a regardée et l’a traitée – cela devenait une habitude – de salope, en lui faisant comprendre qu’un cerveau d’emprunt serait une bonne chose pour elle vu que le sien était assez endommagé, qu’un passage par un institut de beauté serait aussi une bonne chose vu sa tronche et qu’une centaine de séances de gym intensives pourraient peut être, si elle faisait vraiment cela à fond, lui redonner une silhouette humaine. Devant ses yeux en larmes, il lui a précisé qu’il ne fallait pas qu’elle pleure pour lui, que ce n’était pas grave si elle n’arrivait pas à s’améliorer et à faire des progrès. De toute façon, il la larguait ici et maintenant.

Pour moi qui n’avais pas l’habitude d’assister à ce genre de scène, c’était une découverte. Beaucoup mieux que Desesperate Housewifes que j’ai vu une fois par hasard. J’ai trouvé cela top ! Ça balançait à fond, avec des émotions, du suspens et du mouvement. Tout cela me changeait du quotidien et de la routine. Pour elle, cela semblait dur à digérer. Elle était accroupie, le corsage défait, dépeignée et débarbouillée, sans culotte. Elle me serrait très fort contre elle, en me disant des mots doux. Je lui aurais presque pardonné toutes ses turpitudes.

Elle s’est relevée et a regardé autour d’elle. C’est là qu’elle a vu qu’elle avait un message sur son portable, envoyé par son futur ex-patron. J’avais bien l’impression que son vase mental s’approchait de la limite de sa capacité : encore une goutte d’eau et ce serait le grand débordement. Larguée et virée dans le même mouvement, c’est dur. Avoir en plus un ongle cassé, c’est insupportable.

Du coup, elle est partie vers le métro sans se retourner. Juste en serrant sa veste contre sa poitrine d’une main et moi sur son ventre de l’autre. Elle n’avait vraiment pas l’air bien. Deux stations avant la sienne, deux contrôleurs sont montés. Elle n’avait pas son titre de transport, le pass navigo était quelque part dans une autre station. Elle s’est mise à genoux et a beaucoup pleuré. Elle était aux limites, même juste après l’asymptote de mon point de vue. Ce n’était pas beau à voir. Une fois descendue sur le quai, elle a raconté beaucoup d’histoires, parlant de son travail, de ses parents, de son rouge à lèvres, de son trajet, de sa vie en général et de l’univers en particulier … Pour finir, elle leur a donné cinquante euros en liquide et ils l’ont laissée partir.


Le trajet final jusqu’à son appartement s’est bien déroulé. Enfin, par rapport au reste de la journée. Elle a été bousculée par deux abrutis qui parlaient fort, et qui sont partis avec son portefeuille. Les pickpockets sont de plus en plus doués. Dans toute cette agitation, elle avait oublié de me refermer : erreur de débutant. Elle a marché dans une crotte de chien, sans tomber, ce qui est déjà acceptable, elle aurait pu se faire mal ! Elle a terminé les derniers cent mètres pieds nus, après avoir balancé ses chaussures dans une poubelle en passant.

En entrant dans son appartement, elle s’est dit que c’était le comble de l’horreur. En voyant ce triste spectacle, elle s’est effondrée. Elle a rampé jusqu’à l’endroit du crime. Elle est restée prostrée longtemps. Puis elle s’est redressée, m’a vidé d’une dizaine de secousses brutales, à arracher son camélia préféré qui était désespérément mort par manque d’eau, d’amour et de lumière et, il faut l’avouer, par l’urine du chat qui le détestait.

Il ne s’était rien passé d’autre, pas de vol, pas de dégradation. Mais le camélia était un cadeau de sa mère. Et on ne touche pas au cadeau de sa mère. Et c’est vrai que cela faisait beaucoup pour elle. Son cerveau ne pilotait plus rien et ses émotions non plus. Elle a fait un trou dans la terre du pot, m’a délicatement mis au fond et recouvert de terreau, a ajouté de l’engrais, m’a arrosé et m’a chanté une berceuse.


Mon sac d’or, mon doux, mon tendre, mon merveilleux sac d’or
De l’aube clair jusqu’à la fin du jour, je t’aime encor tu sais
AntoineJ
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Message  Modération Lun 1 Avr 2013 - 17:01

Bonjour AntoineJ.
Un petit passage par la case Présentations nous permettrait de faire plus ample connaissance : http://www.vosecrits.com/t10392-presentez-vous-ici
Merci à vous.

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Message  Invité Lun 1 Avr 2013 - 17:06

Je ne sais pas si l'affaire est dans le sac, mais je trouve ce texte un peu saccadé et pas toujours clair.
Léonor : s'agit-il d'un homme qui a perdu ses bourses ?

Mais bienvenu à Antoine et à ses élucubrations.

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Message  AntoineJ Lun 1 Avr 2013 - 17:30

Pour la présentation, c'est fait ...

-merci, post déplacé dans le fil adéquat.
la Modération -


Merci pour le commentaire (même si je ne suis pas vraiment d'accord sur le fond ... mais OK pour Léonor,il faut que je corrige)
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Message  Lizzie Lun 1 Avr 2013 - 19:31

Disons que ce texte ne me convainc pas, pour plusieurs raisons:
- pas compris "Il n’y a que trois Leonor sur cent qui sont de sexe masculin. Et c’est son cas alors je fais avec." : la fille est un homme ? pas que ça me dérange, mais ensuite, rien n'y fait plus mention.
- quelques petites choses qui me semblent maladroites, comme "Ma mère, Odile V a bien fait les choses": s'agit-il d'une marque ? dans ce cas, autant la citer. Sinon, cette information est inutile.
- mais surtout deux éléments:
->tout d'abord, le coup de l'objet qui parle: bon, d'accord, mais dans ce cas, il ne devrait pas avoir accès à des informations hors de portée: "Il décida donc que, pendant qu’elle se livrerait à il ne savait quelle occupation, lui consacrerait une partie de son temps à rédiger avec les ressources humaines une belle lettre de mise à pied à titre disciplinaire qui serait suivie rapidement d’un non moins beau courrier de licenciement, parfaitement officiel. Ce qu’il lui fit savoir par texto dès qu’il fut sorti de la réunion." Comment le sac peut-il savoir ce que pense le directeur ? Je ne comprends pas non plus votre intention, puisqu'il ne s'agit pas d'un texte "à chute" (on saisit très vite qui est le narrateur) en adoptant ce point de vue.
->enfin, dernier point: la façon dont le sac parle de la femme est abjecte. Ce qui prouve qu'un sac à main, c'est vraiment très très con ! :-) Il me semble qu'il devrait être reconnaissant à la femme d'être là: sans elle, il n'existerait pas.
L'intention du texte est donc obscure. Humour contre cette grue qui se fait traiter de salope avec ses seins trop gonflés ?

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Message  Invité Lun 1 Avr 2013 - 21:17

Pas plus emballée que Lizzie, pour les mêmes raisons plus quelques autres :
*C'est loooooong !
*Cette vision de la femme est caricaturale au possible ( bon, l'homme n'est pas gâté non plus, il faut avouer !)
*Ca part dans tous les sens
* La chute est vraiment faiblarde
Si le texte a des visées humoristiques ( ce que je soupçonne) il va falloir apprendre à faire bref : l'humour se soutient difficilement sur une telle longueur.

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Message  midnightrambler Lun 1 Avr 2013 - 22:02

Entre personnification et prosopopée, l'idée était intéressante.
Mais le traitement du sujet, le style et même la forme - orthographe, grammaire et vocabulaire - ne sont pas à la hauteur.
Un certain dégoût à la fin de la lecture ... si c'était le résultat souhaité, c'est réussi.

Amicalement,
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Message  AntoineJ Mar 2 Avr 2013 - 14:03

Alors,

Merci à tous pour vos retours

Pour ce qui est du sac, il était plus dans mon esprit un "enfant" mal élevé ou un "chat" taquin (et en aucun un macho pervers).

Pour ce qui est de : Il n’y a que trois Leonor sur cent qui sont de sexe masculin. => Oui, il faut que je corrige

Pour ce qui est de "dégout" : oui, l'idée est bien que la jeune femme bascule progressivement dans un grand dégout d'elle même. Et mon objectif (pas forcément atteint semble-t-il) est que le lecteur aie envie de la pleindre / de la consoler (car au final, elle n'est pour pas grand chose dans ce qui lui arrive, le pb étant plutôt la société en général et les humains en particulier).

Enfin, pour ce qui de la remarque de midnightrambler sur le style et la forme, je suis intéressé par plus de détails pratiques pour essayer de m'améliorer ...
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