Exo live vendredi 12 avril 2013 à 20h30

Bonjour

Si cela vous intéresse de participer à un exo live vendredi soir, veuillez svp me communiquer :
un nom commun
et un nom de personnage historique (défunt)

merci et j'espère à vendredi ... 20 h30 précises ! ;-)

Ordure.
Napoléon.

artichaut

Marie Antoinette

J'espère pouvoir en être, pas sûr :-(

escargot
Staline

ça ne fait pas beaucoup de participants ça !!!

Comme d'habitude, je passe, je prends les consignes et j'écris un texte en dehors des clous.

Coton.
Mohandas Karamchand Gandhi.

photographie

Bernadette Soubirou

guêpier
Nefertiti

peut être en décalé, sur un malentendu je pourrais y arriver :

alliance
Pierre Bachelet

présente !

Bonsoir ,


Voici la liste de mots qu'il faudra employer dans un dialogue entre deux personnes célèbres proposés par nos soins ; ces deux personnes se rencontrent pour oeuvrer ensemble !
Oeuvrer à quoi ????

à vous de nous le faire sentir dans leur propos !

ordure
artichaut
escargot
coton
photographie
guêpier
alliance

personnages : 2 au choix
GANDHI
B. SOUBIROU
STALINE
MARIE ANTOINETTE
NAPOLEON
NEFERTITI
PIERRE BACHELET


Bonne écriture ; on poste qd on veut mais pas avant 22 h ok ?

Lu et bien noté.
à plus tard.
merci pasdepannick.

Désolée, un imprévu m'oblige à renoncer à l'exo. Je vous lirai tous ce week end, promis.

Bonne soirée à tous et toutes . Et merci MC Pasdepannick.

Voilà que je rentre d'un léger imprévu "murs blancs", je prends les consignes en route et je tente de m'y coller (sinon demain, si je ne tiens pas trop debout ce soir), désolée !

Je poste demain aussi car là .... vannée et je n'ai pas commencé !!! j'aurais du lancer un exo live du samedi matin ;-)

bonne nuit à tous et à demain !

Cafétéria des ruines du temple d’Aton, site de Tell el-Amarna, 27°38’30’’ Nord, 30°55’00’’ Est. Une très belle et noble dame égyptienne est accoudée au zinc, il n’y a personne d’autre. Entre une jeune femme blanche d’apparence modeste.

- Bonjour Bernadette, asseyez-vous je vous prie. Souhaitez-vous une bière ? Un karkadeh ?
- Bonjour Madame, euh la bière Dieu me préserve je n’en bois pas, et le karkadeh je ne sais pas ce que c’est.
- Comme vous voudrez, par Thot. Pour ma part, je prendrai une absinthe, importée par voilier philistin, c’est un régal. Bien, ma chère, nous savons toutes deux pourquoi je vous ai convoquée ici.
- Vous m’avez convoquée ? Je ne comprends pas, je n’ai fait que suivre les indications de la Sainte Vierge pour me retrouver ici… Seule avec vous… C’est glauque.
- La Sainte Vierge, Marie-Antoinette, Jeanne d’Arc, Mère Theresa… Tout ça c’est moi, ma chère enfant. Peu importe, entrons dans le vif du sujet, par Isis : savez-vous qui sont les FEMEN ?
- Et vous, comment savez-vous mon prénom ?
- Ma chère Bernadette, inutile de tergiverser. Tout le monde connaît le nom de Mademoiselle Soubirous de Lourdes, grâce à qui cette petite cité pyrénéenne est devenue le troisième lieu de pèlerinage du monde catholique, et la deuxième ville hôtelière de France. Vous êtes devant Nice, vous étiez au courant ?
- Heu… waoh.
- Oui. Maintenant, revenons à nos moutons.
- Poil au menton.
- Par Sobek, vous êtes bien moins affûtée d’esprit qu’on le dit ! Concentrez-vous, par pitié !
- C’est un dieu égyptien, pitié ?
- Mais ta gueule sale mioche ! Par Sekhmet, tu me fais perdre mon temps ! C’est des manières, ça ?
- Désolée, mais je ne sais toujours pas qui vous êtes et ce que vous me voulez. J’étais venue pour prier la Sainte Vierge.
- Pour prier… purée mais c’est ça la jeunesse de nos jours ? Je suis la reine Nefertiti, par Horus, et si je t’ai fait venir c’est pour te parler du combat des femmes, du féminisme ! La domination machiste qui gouverne le monde doit tomber, et il n’y a qu’avec des femmes comme nous qu’on pourra y arriver !
- Jésus Marie !
Bernadette s’évanouit.
- Eh beh… Par Osiris, vivement que la mère Thatcher ramène ses miches par ici, elle au moins c’en est une qui a des couilles…

Hop et ben moi me suis bien amusé tiens, merci MC!
Au plaisir de vous lire!

Excellent Chako Noir.
De mon côté, j'ai une bonne idée. J'espère la présenter un jour...

- Tu crois qu’ils vont comprendre ?
- Comprendre ou nous comprendre ?

Et ils poursuivirent les plantations toute la nuit.
Puis, au lever du jour, ils se cachèrent et observèrent en chuchotant.

- Il fait gris, dit Gandhi.
- C’est parfait, chuchota Bernadette.
- Regarde celui là il s’agenouille pour attraper une graine !
- Et un autre fait la même chose !
- Oh, ça marche !
- Oui regarde, les artichauts poussent !
- Merveilleux !
- Sensationnel !
- Pourvu qu’ils grossissent également.
- On le saura à la fin de la journée ; patientons.

Et ils restèrent là des heures durant à observer les artichauts qui poussaient.

- Voilà, la nuit est tombée ; il nous faut maintenant arroser les pousses.
- L’eau est prête ; je vais la poser goutte à goutte.
- Demain dès l’aube les artichauts pourront être cueillis !
- Et la vertu aphrodisiaque passera de main en main.
- Et nous aurons gagné !
- Et l’Amour triomphera…
- Éternellement ...

Ils s’étaient d’abord retrouvés dans la foule. Ils ne voulaient surtout pas être reconnus et s’étaient habillé en gris, comme les autres. Aucun photographe ne devait s’emparer du projet avant l’éclosion des graines.
Ils avaient choisi un lieu de passage, une place, une grande place où circulent les gens. Chacun d’eux en effet pensait que la présence d’autrui les aiderait dans leur vœu.
Ils s’étaient donné la main et avaient parcouru les quais jonchés d’ordures, les ponts, croisant passants et passantes habillés de tuniques en coton, absents et absentes, personne de rien, peureux de tout.
Ils avaient observé toute la journée et même une partie de la soirée les allers et venus anonymes, les regards lointains, les pas précipités, les évitements, les distances.
Tout cela leur semblait sombre, inquiétant.
Tant de monde et aucune alliance…
Ils avaient conscience que le changement serait délicat et que leur travail serait pénible.
Pendant la nuit, la longue nuit silencieuse et noire, ils ont semés des graines d’artichaut sur les pavés. Ils connaissaient les vertus aphrodisiaques de la plante et voulaient surprendre, surprendre les habitants de cette ville, leur faire connaître l’élan spirituel qui les animait, leur faire découvrir la promesse de l’union et de la grâce, les accompagner dans leur découverte amoureuse.
Tels des escargots, ils ont rampés toute la nuit, certains que le changement s’opérerait au lever du jour.
Ils avaient conscience qu’ils emprisonneraient les autres dans le guêpier de l’indifférence éternelle si le plan échouait.
Mais comme ils étaient habités d’un souffle divin, le miracle s’accomplit et tout se déroula à merveille.

C’est ainsi que naquit … l’infidélité éternelle …

Annick SB

Le féminisme couillu existe, Chako noir l'a rencontré ! Merci à toi pour ce texte !

Chako Noir a écrit:Cafétéria des ruines du temple d’Aton, site de Tell el-Amarna, 27°38’30’’ Nord, 30°55’00’’ Est. Une très belle et noble dame égyptienne est accoudée au zinc, il n’y a personne d’autre. Entre une jeune femme blanche d’apparence modeste.

- Bonjour Bernadette, asseyez-vous je vous prie. Souhaitez-vous une bière ? Un karkadeh ?
- Bonjour Madame, euh la bière Dieu me préserve je n’en bois pas, et le karkadeh je ne sais pas ce que c’est.
- Comme vous voudrez, par Thot. Pour ma part, je prendrai une absinthe, importée par voilier philistin, c’est un régal. Bien, ma chère, nous savons toutes deux pourquoi je vous ai convoquée ici.
- Vous m’avez convoquée ? Je ne comprends pas, je n’ai fait que suivre les indications de la Sainte Vierge pour me retrouver ici… Seule avec vous… C’est glauque.
- La Sainte Vierge, Marie-Antoinette, Jeanne d’Arc, Mère Theresa… Tout ça c’est moi, ma chère enfant. Peu importe, entrons dans le vif du sujet, par Isis : savez-vous qui sont les FEMEN ?
- Et vous, comment savez-vous mon prénom ?
- Ma chère Bernadette, inutile de tergiverser. Tout le monde connaît le nom de Mademoiselle Soubirous de Lourdes, grâce à qui cette petite cité pyrénéenne est devenue le troisième lieu de pèlerinage du monde catholique, et la deuxième ville hôtelière de France. Vous êtes devant Nice, vous étiez au courant ?
- Heu… waoh.
- Oui. Maintenant, revenons à nos moutons.
- Poil au menton.
- Par Sobek, vous êtes bien moins affûtée d’esprit qu’on le dit ! Concentrez-vous, par pitié !
- C’est un dieu égyptien, pitié ?
- Mais ta gueule sale mioche ! Par Sekhmet, tu me fais perdre mon temps ! C’est des manières, ça ?
- Désolée, mais je ne sais toujours pas qui vous êtes et ce que vous me voulez. J’étais venue pour prier la Sainte Vierge.
- Pour prier… purée mais c’est ça la jeunesse de nos jours ? Je suis la reine Nefertiti, par Horus, et si je t’ai fait venir c’est pour te parler du combat des femmes, du féminisme ! La domination machiste qui gouverne le monde doit tomber, et il n’y a qu’avec des femmes comme nous qu’on pourra y arriver !
- Jésus Marie !
Bernadette s’évanouit.
- Eh beh… Par Osiris, vivement que la mère Thatcher ramène ses miches par ici, elle au moins c’en est une qui a des couilles…

Oh joli Annick! Quelque chose de poétique dans cette rencontre. Quoique Bernadette pratiquant les aphrodisiaques, d'aucuns diraient vade retro! Cela dit, je suis bien placé pour parler.. ^^ (et c'est là que je me rends compte que j'ai oublié tous les mots imposés..)

hihihi


moi j'avais oublié les dialogues que j'ai rajouté au dernier moment !!!!! mais bon l'important est d'écrire non ? ;-)

Chako Noir a écrit:Oh joli Annick! Quelque chose de poétique dans cette rencontre. Quoique Bernadette pratiquant les aphrodisiaques, d'aucuns diraient vade retro! Cela dit, je suis bien placé pour parler.. ^^ (et c'est là que je me rends compte que j'ai oublié tous les mots imposés..)

Voui.. :-)
Bon, et les autres, qu'est-ce qu'ils deviennent?

Staline ou Napoléon s'en sont chargé !!!

Chako Noir a écrit:Voui.. :-)
Bon, et les autres, qu'est-ce qu'ils deviennent?

De mon côté Staline et Gandhi se sont endormis sur leur ouvrage.

Attention surtout de ne pas réveiller les deux ... ;-)

un prochain soir le sujet inspirera peut-être plus !

Ordure, artichaut, escargot, coton, photographie, guêpier, alliance
Gandhi et Staline se rencontre pour œuvrer ensemble. Dialogue.


Gandhi et Staline sont assis sur le même canapé devant la fenêtre d’une maison isolée dans la campagne. Ils discutent tout en poursuivant leur ouvrage.
— Alors Gandhi, toujours en nu-pieds comme sur les photographies des magazines people ?
— C’est vrai que toi, tu pourras enfin faire reluire ton aura le jour où tu te décideras à vider les ordures de la maison.
— Au vue des conflits générés par les effets de la méthode de la non-violence, je peux en conclure aisément que tu n'as pas réussi à imposer ton alternative éthique aux politiques conventionnelles. Papou, ton idée était inefficace et ridicule.
— Sosso, ton Komintern n’était pas jovial non plus.
— Khrouchtchev et son alliance avec Molotov m’ont jeté dans un vrai guêpier. Ce sont eux mes assassins !
— Ne crois-tu pas que tu t'es donné la mort toi-même ? Quand un tyran se fait haïr par tout le monde, en général, il s’oblige à vivre dans la crainte d’un attentat.
— Peux-tu m’expliquer alors quel plaisir tu prends à te faire aimer ? Comment peux-tu harmoniser toutes les concessions que tu dois accorder aux uns pour contenter les autres ? Je pense de mon côté qu’il vaut mieux se contenter soi-même, au risque de provoquer la haine des jaloux.
— Quand tu provoques tel genre de sentiment, dis-toi bien que ton entourage proche et lointain n’est composé que d’ennemis. Explique-moi comment tu pouvais trouver le repos la nuit ? Te sentais-tu en sécurité ?
— C'est sans doute parce que je n'avais pas envoyer suffisamment de personne au goulag.
— Imbécile ! Le meurtre appelle la vengeance. À moins de massacrer tout le monde sans exception, il ne te restait qu’une seule solution : changer de cap et tenter de te faire aimer par le peuple. Ainsi convertis, tu n’aurais pas eu besoin de protection. Tu aurais pu devenir un petit père tranquille qui se promène au milieu de ses enfants.
— J’aurais dû prendre exemple sur toi. Il m’était difficile de renoncer au pouvoir.
— Tu espérais donc demeurer longtemps le Tout Puissant à la tête d’un pouvoir meurtrier ?
—Je n’imaginais pas qu’on puisse s'en prendre à moi.
— Aucun de nous deux n'est arrivé à sa fin.
— …
— Voilà moi, j’ai fini ma brassière pour la naissance de la petite fille de notre directrice. Et Toi, quel cadeau tu lui as préparé ?
— Pas grand-chose, j'ai peint un petit drapeau rouge sur la coquille d'un escargot.

Chako : évidemment, avec une telle liste de mots, y avait de belles chances que ça vire à l'absurde et tu t'en es bien servi, c'est vif et entraînant, pas mal déjanté aussi.

Pasdepannick: belle idée ! Rien que pour cette phrase, j'adhère: Et ils restèrent là des heures durant à observer les artichauts qui poussaient. Peut-être un chouïa trop long dans l'explication finale.

BM: j'ai peint un petit drapeau rouge sur la coquille d'un escargot, argh, ça rendrait presque le bonhomme sympathique :-) Ça sent le sérieux, le dialogue entre deux idéologies qui se confrontent de manière amicale, bonne idée.

(suis désolée, pas eu le temps de faire le mien hier et là, ça devient tard, je trouve :-(