Eh oui ma bonne dame
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Eh oui ma bonne dame
Ô frissons des îles
si souvent nous prîmes
ensemble le chemin des arbres
mais je parle de ce vent familier
qui remue de la normandie à l'auvergne
les petits costumes honnêtes
des pommiers
Soir de tilleuls Eté
j'écoute le geste du coeur
qui parle avec mes mains
mais veut tenir les tiennes
c'est comme les tremper dans l'eau fraîche
tes joues sont une chambre ouverte
que le vent - passant fenêtres - allège
je suis en face de toi
je parle.
la nuit est si bleue
le ciel si las
sol d'eau
on marche sur les portées de la musique
la vie est distribuée
je serre la main des idées
et parle à mon lacet défait
si souvent nous prîmes
ensemble le chemin des arbres
mais je parle de ce vent familier
qui remue de la normandie à l'auvergne
les petits costumes honnêtes
des pommiers
Soir de tilleuls Eté
j'écoute le geste du coeur
qui parle avec mes mains
mais veut tenir les tiennes
c'est comme les tremper dans l'eau fraîche
tes joues sont une chambre ouverte
que le vent - passant fenêtres - allège
je suis en face de toi
je parle.
la nuit est si bleue
le ciel si las
sol d'eau
on marche sur les portées de la musique
la vie est distribuée
je serre la main des idées
et parle à mon lacet défait
Cerval- Nombre de messages : 286
Age : 33
Date d'inscription : 09/09/2012
Re: Eh oui ma bonne dame
il y a dans ce poème de quoi charrier de l'émotion,
en tout cas c'est l'effet qu'il me fait, là, en le lisant.
"mais je parle de ce vent familier
qui remue de la normandie à l'auvergne
les petits costumes honnêtes
des pommiers"
ceci par exemple, excellent, et totalement désarmant...
il y a aussi ça:
"Soir de tilleuls Eté
j'écoute le geste du coeur
qui parle avec mes mains
mais veut tenir les tiennes
c'est comme les tremper dans l'eau fraîche"
puis ça:
"la vie est distribuée
je serre la main des idées
et parle à mon lacet défait"
et j'ai aimé le sol d'eau.
certains passages plus convenus diluent à mon avis l'intensité du tout:
"Ô frissons des îles
si souvent nous prîmes
ensemble le chemin des arbres"
"je suis en face de toi
je parle.
la nuit est si bleue
le ciel si las"
"on marche sur les portées de la musique"
en tout cas c'est l'effet qu'il me fait, là, en le lisant.
"mais je parle de ce vent familier
qui remue de la normandie à l'auvergne
les petits costumes honnêtes
des pommiers"
ceci par exemple, excellent, et totalement désarmant...
il y a aussi ça:
"Soir de tilleuls Eté
j'écoute le geste du coeur
qui parle avec mes mains
mais veut tenir les tiennes
c'est comme les tremper dans l'eau fraîche"
puis ça:
"la vie est distribuée
je serre la main des idées
et parle à mon lacet défait"
et j'ai aimé le sol d'eau.
certains passages plus convenus diluent à mon avis l'intensité du tout:
"Ô frissons des îles
si souvent nous prîmes
ensemble le chemin des arbres"
"je suis en face de toi
je parle.
la nuit est si bleue
le ciel si las"
"on marche sur les portées de la musique"
Invité- Invité
Re: Eh oui ma bonne dame
oui mais : si la sol do... portées de la musique, etc.
IT WAS A JOKE
IT WAS A JOKE
Cerval- Nombre de messages : 286
Age : 33
Date d'inscription : 09/09/2012
Re: Eh oui ma bonne dame
Haha! J'avais fait un jeu de mots de similaire dans un rap, avec à peine moins de finesse tant les mots finissant en "do-mi" sont rares.
Merci pour ce texte! Ce n'est pas celui que j'ai préféré, mais autant faire ce commentaire (général) ici: à la lecture de nombre de tes écrits je suis souvent frustré parce qu'il y a des coups d'éclat: soudainement je tombe sur un truc bluffant, entre les rais de lumière et les cigarettes, une image ou une formulation, je me dis… crénom, c'est bien trouvé, "honnête", ça fait écho et porte une indéniable personnalité… puis je ne comprends plus, aux mots suivants j'ai l'impression qu'on m'a lâché, à une échelle plus large on perd en force, en construction.
J'apprécie ton humour, mais parfois il vient trop brutalement à mon sens, comme pour te désinvestir de ce avec quoi tu viens précisément de me secouer. Parfois c'est une phrase un peu convenue, ou même un autre éclat qui s'emboîte mal avec le précédent ; reste cette impression que le fil a été rompu, et ne se renouera pas plus loin (un peu comme l'urbanisme à Bruxelles). C'est dommage, pour moi lecteur.
Merci pour ce texte! Ce n'est pas celui que j'ai préféré, mais autant faire ce commentaire (général) ici: à la lecture de nombre de tes écrits je suis souvent frustré parce qu'il y a des coups d'éclat: soudainement je tombe sur un truc bluffant, entre les rais de lumière et les cigarettes, une image ou une formulation, je me dis… crénom, c'est bien trouvé, "honnête", ça fait écho et porte une indéniable personnalité… puis je ne comprends plus, aux mots suivants j'ai l'impression qu'on m'a lâché, à une échelle plus large on perd en force, en construction.
J'apprécie ton humour, mais parfois il vient trop brutalement à mon sens, comme pour te désinvestir de ce avec quoi tu viens précisément de me secouer. Parfois c'est une phrase un peu convenue, ou même un autre éclat qui s'emboîte mal avec le précédent ; reste cette impression que le fil a été rompu, et ne se renouera pas plus loin (un peu comme l'urbanisme à Bruxelles). C'est dommage, pour moi lecteur.
Loïc Relly- Nombre de messages : 120
Age : 31
Date d'inscription : 29/04/2013
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